Mardi 29 novembre 2 29 /11 /Nov 07:59

Je suis intimidé quand nous rentrons dans la « Salle de monte » : un grand espace vide à l’exception d’une sorte de cheval d’arçon en T. Je sursaute quand Maîtresse descend de mon dos et ferme bruyamment la porte de la salle. Coincé ! Elle détache la selle avant de me prendre par le collier rose. Je tremble…

- Donc une fois l’étalon bien excité par l’hongre, on l’amène en salle de monte pour le récolter. Tu y es ! On se sert à cette fin d’un mannequin - on appelle ça un « fantôme » - qui imite la forme du corps d’une jument. Avançons le voir !

Elle me force à me présenter face au « fantôme », me tire vers le haut pour que je me relève avant de me pousser contre lui. Il n’est manifestement pas fait pour un homme. Je suis incapable d’y « monter » : j’ai la poitrine au niveau du rembourrage et la tête qui dépasse tout juste au-dessus. Cela sent fortement le cheval. Maîtresse m’abandonne un instant pour revenir avec des cordes. Je me retrouve immobilisé, les mains à embrasser les 2 côtés du cheval d’arçon et la tête attachée par les rênes autour du « fantôme ».

Je me sens complètement vulnérable.

- Bon je vais d’abord te prélever toi aussi, mon petit poney favori. Après, il y aura une partie beaucoup moins agréable…

De quoi inquiéter un petit soumis… Je sens que cela bascule et que je commence à me réfugier dans ma tête, face aux émotions. Maîtresse se baisse pour me déverrouiller le sexe mais elle me laisse l’anneau, « trop compliqué à remettre ». Mon zizi n’en même par large et est tout recroquevillé. Elle doit le réveiller entre 2 doigts jusqu’à il se montre sous un meilleur jour.

- Le sachet de prélèvement…

Sous la forme d’un préservatif qu’elle déroule sur mon sexe maintenant à demi-dressé. Maîtresse revêt sa main droite d’un long gant de caoutchouc vert et se place collée derrière moi, sa main passée devant sur mon sexe. Sa position appuie sur le plug queue de cheval dans mon cul.

- A nous ! Mon petit poney va être un gentil petit poney et va donner docilement toutes ses « paillettes »… Peut-être qui sait il y a une pouliche dans la salle d’à côté qui l’attend ? Claire par exemple qui va se le voir ensemencer profond dans la vulve ?

Qu’est-ce qu’elle raconte là ?! Cela m’affole un peu, mais déjà la main gantée se saisit de ma queue. Le contact avec le caoutchouc épais manque de douceur. Rien qui devrait m’exciter et pourtant c’est le contraire. Je bande comme je n’ai jamais bandé, à me faire traire dans une salle de prélèvement équestre !

Le gant attaque un lent mouvement de va et vient mécanique. Je dis le gant plutôt que Maîtresse ou Emilie. Je sais bien qu’il y a une femme qui le manie, mais l’idée d’une Autre est dérangeante. Cela fait 15 ans que je ne connais qu’Emilie et que je me veux totalement fidèle. Et même si je ne fais que le subir, l’acte est dérangeant tant sa connotation sexuelle est là. Est-ce que sucer c’est trompé ? disait l’autre. Est-ce que se faire branler jusqu’au bout, l’est aussi ? Je me sens rougir. L’esprit peut avoir de telles pudeurs, alors qu’il sait clairement que ce que fait Claire avec François est nettement plus engageant et que ma femme ne minaude certainement pas son plaisir…

Si l’esprit à ses pudeurs, mon sexe lui n’en a aucune. Il goûte sans cas de conscience à cette caresse inédite avec l’enthousiasme d’un jeune adolescent, s’impatientant que le gant n’y aille pas vraiment, n’accentue pas sa pression ou n’accélère pas le rythme.

Le gant qui garde sa lascive cadence, m’en éveille pas moins des émotions de bas ventre. Je sens bientôt cette antédiluvienne crispation de mâle en moi, annonciatrice d’épanchement à venir, avec cette tension intérieure, qui progresse si lentement dans la colonne de l’urètre. 

Cela me ramène des années en arrière, à cette première masturbation, dans la salle de bain de la maison, après la découverte du livre de la bibliothèque, à maladroitement et honteusement essayer ce que j’y avais lu sur les habitudes masturbatoires des adolescents, dans un premier dépucelage de queue…

Là aussi je me mets à grogner, ou plutôt ici à hennir, le bas plaisir qui progresse vers la délivrance, un petit plaisir de mâle vécu indissociablement avec une honte trouble. Je m’agite maintenant sous le gant avide d’en ressentir le bien être final de l’éjaculation, sans cesser de hennir mon plaisir de cris rauques entravés par le mors. 

Et le miracle arrive comme à chaque fois. Je finis par juter au bout de la lente progression. Mais cette fois dans un des plus mémorables orgasmes que j’ai eu de ma vie ! Les branlettes vont comme les baises au lit : certaines sont mythiques et d’autres juste hygiéniques… Je viens de toucher là un nouveau Saint Graal personnel !

Maîtresse me félicite d’une caresse dans les cheveux.

- C’est bien, mon petit poney a bien donné…

Je suis bien, dans mes limbes de plaisir. Je m’étonne seulement que le gant ne me lâche pas son travail achevé. Au contraire, il remet de la chauffe et me donne cette cadence que je n’ai pas eu tout à l’heure. C’est vite intenable, douloureux dans le sexe et efface d’un coup tous les bienfaits obtenus. Je me tortille en tous sens, cherchant à m’échapper du gant dans un rodéo improvisé. J’y arrive presque mais Maîtresse réassure sa position en jouant de son poids et prend en garantie mes couilles exposées dans sa main gauche. Je hennie mon désarroi de petit mâle quand le gant reprend de plus belle. C’est une torture maintenant. J’ai l’impression que mon sexe et mon bas ventre vont exploser. Et surtout je ne comprends rien à ce qu’il se passe !

Quand finalement au bout de longues minutes de calvaire Maîtresse me lâche enfin, je suis un petit soumis essoufflé et surtout cassé ! La douleur en bas reste et ne s’estompe que très lentement, trop à mon goût.

- C’est quand même une bête fabuleuse le zizi d’homme, capable de passer avec le même mouvement répétitif du Divin à l’Enfer ! J’avais vu les vidéos de tourment « post-orgasme » mais j’étais quand même un peu incrédule… Mais en vrai, je suis désolé pour toi, quelle pied de chatte, de te sentir te trémousser sous la pression ! Je ne sais pas comment cela marche, mais c’est, je t’assure, complétement bluffant et puissant en excitation pour celle qui l’impose… J’en suis toute retournée. Bon alors on regarde ce que mon petit poney a produit ?

Question de pure forme évidemment. Le préservatif m’est enlevé avec précaution, noué et posé juste sous mes yeux. Son côté inhabituellement mousseux vient sans doute du « travail » après l’éjaculation.

- Il y a quoi là ? 3-4 millilitres de sperme d’homme ? Tout est décidemment petit chez mon petit poney… Tu ne tiens vraiment pas la comparaison. La production d’un étalon c’est au minimum 60ml à chaque récolte. Et en puissance de jet, c’est pas pareil. Même le gros canon de François n’arrive pas à envoyer au-delà de 15 à 20 cm. La Grosse Bertha du cheval, elle, c’est du 5 m ! Trois grosses différences avec la taille du machin. D’ailleurs je crois que c’est pour cela que l’on surnomme « étalon », le gars bien monté aux éjaculations puissantes. Tu sais qu’il y a des filles ou des gars qui ne résistent pas à l’appel de tester le vrai plutôt que la copie. Mais c’est un jeu dangereux, j’ai lu qu’on estimait à 10 personnes par an, les morts par étouffement suite à la réception d’une éjaculation buccale de cheval. Faut dire aussi que cela fuse à 100 km/h…

Maîtresse me donne un nouveau cours de zoologie équestre, rabaissant et humiliant. Elle s’arrête le temps d’une réflexion avec elle-même, la lèvre inférieure mordillée entre ses dents : manifestement elle hésite… puis se décide le rose monté aux pommettes.

- Je n’ai jamais sucé un étalon, mais j’en ai branlé un, une fois. Tu es le premier à qui je l’avoue… C’était quelque mois avant que François me dépucèle, 15-16 ans peut-être. C’était au centre équestre. J’y traînais après les cours de samedi. Le grand poney s’appelait Shannon et c’était mon préféré. Une jument était en chaleur et il le sentait, sortant sa verge. Cela me troublait beaucoup. Alors j’ai décidé de voir, j’ai mis mes mains sur son sexe et je l’ai fait… jusqu’au bout. Une seule fois.

Fol aveu ! Comment peut-on décider de faire cela ? J’ai l’image décervelante d’une Emilie ado nue, forcément nue, en train de branler l’énorme queue du cheval. Et je rebande déjà à cette folle évocation ! Finalement, chaque être humain a ses petits secrets sexuels qu’il n’avouera jamais ou difficilement au bout d’années de vie commune ou d’amitié. Claire et son flacon de parfum masturbatoire de célibataire, finalement avoué l’an dernier, celui que j’ai vu traîner pendant des années dans la salle de bain ! Moi et la fois où je me suis auto-dépucelé le cul à 22 ans, dans les Montagnes Noires où j’étais moniteur de camp. Je démontais seul les tentes, une fois les ados rendus à leurs parents. J’ai pris le marteau et suis allé me cacher dans les bois. Je l’ai sucé et je me suis baisé le cul avec… 

Maîtresse qui vient de prendre quelques photos souvenir, me coupe dans ma litanie de souvenirs troubles.

- Bon je t’avais promis qu’après la partie agréable, il en aurait une beaucoup moins agréable. Et je ne pensais pas particulièrement à ce que je t’ai fait après ton éjaculation…

Et sur ce, Maîtresse déboutonne mon pantalon et le fait tomber aux chevilles d’un coup sec !

Il y a des symboles tellement fort dans le monde D/S, qu’aucune explication n’est nécessaire. J’en tremble déjà alors que la froideur de l’air vient lécher ma peau à découvert…

Elle pose la cravache et le fouet de dressage bien en évidence sous mes yeux, avant de me surprendre en dénouant mes rênes qui finissent rassemblés et enroulés autour de sa main au plus court. Cela m’oblige à tourner et tendre la tête sur le côté à l’extrême. Et là aussi c’est particulièrement symbolique : Maîtresse veut me conduire y compris sous le fouet !

Je vis au ralenti le moment où sa main libre passe au-dessus des rênes tendus se saisir de la cravache. Puis je la vois disparaitre armée hors de ma vue. J’ai le souffle court et la peur de ma vie au ventre. Je pressens que cela va être du « sérieux » à prendre, ou sinon Emilie n’aurait pas tant hésité. Qu’a-t-elle dit ce matin au magasin ? Qu’elle allait m’offrir le « Saint Graal » que recherche tout soumis, qui me fascine aussi : être battu au-delà de l’acceptation, au-delà du supportable. Et sans limite, Claire lui a laissé libre champ…

C’est quoi ses limites à Emilie ? Avec Claire, je saurais. Elle n’aime pas l’idée de faire mal à l’homme qu’elle a épousé, donc elle s’arrête très vite. Mais Emilie, que je connais finalement très mal, qui ma totalement surprise avec son enclin inné à dominer un homme, jusqu’où a-t-elle décidé d’aller ?

Je n’ai pas le temps de me morfondre plus dans ces pensées craintives. Le premier coup de cravache arrive sans semonce sur ma fesse gauche, juste le temps de l’entendre un instant siffler dans l’air et la douleur à l’impact est là, infiniment là ! Je hurle dans mon mors ! Je comprends que les coups de cravache quand je refusais d’avancer dehors, m’épargnaient encore, alors que là le coup reçu n’est pas retenu et ne vise qu’une chose : me faire le plus mal possible !

Et le second est pire encore, et encore moins que le troisième. Les douleurs s’ajoutent en montant tous mes voyants internes au rouge. La cravache ne s’arrête pas de frapper dans un long travail de sape, ni trop lentement, ni trop vite, juste ce qu’il faut pour marquer mon corps en même temps que mon esprit. 

Je suis déjà essoufflé à force de beugler, la fesse gauche en souffrance. Maîtresse change de côté sans lâcher les rênes et inverse ses mains. Je sais instinctivement qu’elle va m’anéantir l’autre fesse. Savoir est encore pire qu’être dans l’ignorance. J’ai la force qui m’abandonne mes jambes. Je n’ai plus l’impression qu’être retenu par mes bras attachés. Je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie…

Et pourtant rien n’empêche la cravache de me marquer à vif, aussi de ce côté. J’ai même l’impression que le bras gauche de Maîtresse a encore plus de force. Je prends les coups réguliers sans rien pouvoir y faire, cette fois en sentant des larmes de détresse monter aux yeux. Une dizaine de frappes extrêmement douloureuses, comme pour sa « sœur » martyrisée, avant que Maîtresse s’arrête et me relâche la bride.

Je suis en sueur. Je suis en douleur. Je me sens perdu alors que Maîtresse pose la cravache et renoue les rênes au cheval d’arçon. Elle me retire de force le plug queue qui rejoint la cravache et se saisit du fouet de dressage. Je comprends que ce n’est pas fini ! La terreur me gagne. Je bouge en tous sens, essayant de m’échapper : en vain !

Maîtresse disparait dans mon dos et frappe immédiatement ! Le sifflement du fouet qui fend l’air est glacial. Le contact à l’impact atroce, avec la mèche qui arrive un instant après à vitesse maximale et m’éclate la peau, car il ne peut en être autrement vu la douleur extrême ressentie. Je n’ai jamais aussi eu mal de ma vie : je beugle la souffrance infinie dans mon mors en me secouant en tous sens !

Ce n’est que le premier « trait » que je reçois à vif. Les autres s’enchaînent ensuite sans répit et ravagent en douleur d’autres endroits, débordent même des fesses pour s’attaquer aux hauts des cuisses. Du moins il me semble car je perds toute notion d’individualisation, ne ressentant qu’une seule et même souffrance infinie qui s‘empare de mon corps en une zone étendue.

J’en ai mal aux muscles de m’arquer sans cesse, mal à la gorge d’hurler. Je suis incapable de toute pensée sauf une seule : le sentiment complet d’appartenance à la Maîtresse qui me martyrise si bien.

Je ne sais combien de temps la raclée a duré, mais je suis soulagé de voir le fouet se poser enfin à côté de la cravache. Maîtresse reste invisible mais très présente dans mon esprit, en tant que Déesse à respecter et vénérer. Je crois qu’elle photographie son « œuvre » mais je n’en suis pas sûr dans la brume des pensées qui reviennent peu à peu. Je suis à peine étonné de me voir ré-enculer de ma queue de cheval humain. C’est douloureux mais moins que le fouet…

Je ne revois Maîtresse que quand elle me détache les mains. Son visage est si pâle et elle fuit mon regard… Pourquoi ? Elle semble ailleurs… Sa voix tremble et trébuche quand elle m’ordonne de retourner à 4 pattes et de nettoyer ses bottes « à la lanche… langue ».

Ses bottes sont poussiéreuses mais dans l’état de matage où elle m’a emmené, elle pourrait me demander n’importe quoi que je le ferais sans question. Je lèche en me foutant du goût terreux dans ma bouche. Elle l’a ordonné : je le fais ! 

Je lèche longuement et à fond, le cul douloureux, passant à un moment de ma propre initiative à l’autre botte. Maîtresse le voit, et m’aide en avançant son pied. Elle ne dit pas un mot et je n’entends plus dans la « salle de monte » que le seul bruit humide de ma langue qui travaille…

Quand j’ai finis la seconde botte, je m’arrête ne sachant plus que faire. Elle finit par me reprendre en main, par les rênes exactement. J’ose jeter un coup d’œil sur son visage : il a repris des couleurs… Que s’est-il passé ? Sa voix est redevenue normale, pleine d’enthousiasme.

- Cela t’a plu ?

Que répondre à cela, à part que malgré la douleur qui reste, il y a la fierté de l’avoir enfin subi… Je fais un large oui de me tête harnachée, qui lui tire un large sourire. 

- Bon on va aller laver mon petit poney qui n’est pas beau à voir avant de rentrer…

Je suis heureux de la retrouver joueuse et vivante, mais je ne comprends toujours pas ce qu’il s’est passé tout à l’heure. Elle avait pourtant envie de me fouetter… Et si elle n’a pas supporté d’être aussi noire, pourquoi avoir continué ?

Elle m’amène dans la « stalle de lavage », qui est pour les chevaux ce qu’une station de lavage est les voitures, avec le jet d’eau qui pend du plafond. Elle m’installe au milieu et m’attache à une barre par les rênes.

- Tu as de la chance, ce centre est très bien équipé. Mon petit poney va avoir droit à de l’eau chaude et il y a même un solarium pour le sécher après. Et après nous rentrerons nous préparer pour l’anniversaire de mariage ce soir.

C’est vrai, cet anniversaire là je l’avais oublié, avec toutes ces aventures et émotions. J’ai réservé pour nous quatre, le meilleur restaurant de la région…

Pour l’instant Maîtresse s’amuse à laver son petit poney, à le shampouiner. C’est un peu délicat sur mes blessures de guerre, mais elle juge nécessaire de bien les nettoyer. Tout comme elle insiste de son doigt à rendre propre mon petit trou ou à « débarrasser » mon zizi de sa saleté, moment que je préfère même si bien évidemment je n’ai pas le droit de me revider. Beaucoup moins au final quand elle passe le jet en eau froide pour me remettre sous clé dans la cage.

Elle me met ensuite à sécher sous le « solarium », à infrarouge et air soufflé chaud. C’est apaisant pour le corps et surtout l’esprit. La chaleur me fait un tel bien à mes blessures. Je me croirais presque au Club Med des petits poneys si Maîtresse ne revenait pas avec un flacon d’antiseptique pour chevaux. Je recule tant que me l’autorise mes rênes attachés et refuse de la tête. J’ai toujours détesté cela depuis que je suis gamin.

- Ne fait pas l’enfant. C’est nécessaire. On ne va pas les laisser s’infecter…

Peu rassuré, je fais toujours non de la tête.

- Qu’est-ce que tu peux être douillet… C’est rien après ce que tu viens de te prendre sur le derrière… d’ailleurs regarde, tu comprendras combien c’est nécessaire !

Elle me met son téléphone sous les yeux, avec l’image de mon cul dévasté, prise il y a une heure. C’est un choc ! Avec ces multiples balafres à deux traits, dont certaines ont déjà tourné au violacé. Des perles de sang sortent même de-ci et de-là… J’ai été fouetté jusqu’au sang !!! Cette révélation me fait chavirer et je manque de m’effondrer sur le sol. Je ne pensais pas que cela en était allé jusqu’à ce point. Je me sens perdu, ne comprenant pas comment j’ai pu survivre à cela ? C’est impossible… et pourtant c’est réel. Pourquoi je n’ai pas plus mal ?

Face à cela, je n’ai aucune raison à empêcher Maîtresse de me soigner. Je serre les dents alors que l’alcool réveille quelque peu les douleurs où il agit. Mais je ne comprends toujours pas pourquoi je n’ai pas plus mal et je ne souffre pas le martyr. Maîtresse me l’explique.

- Il va te falloir bien du courage. J’ai un peu triché et trempé la mèche du fouet dans un anesthésiant local pour chevaux, ou sinon je n’aurais jamais pu t’emmener si loin dans la noirceur… Maintenant, je crains que quand son effet va se dissiper, tu douilles véritablement. J’ai pris heureusement des antidouleurs qui devraient te calmer un peu…

Je ne sais pas que penser. Est-ce une cruauté supplémentaire ou de la bienveillance ? J’opte pour la seconde option, même si au résultat cela revient au même : je vais « douiller » une seconde fois pour les mêmes coups vicieux reçus. Et la perspective m’effraie déjà…

Il est maintenant temps de partir d’ici. Maîtresse me retire plug et harnais de tête. Je me retrouve avec les commissures des lèvres très endolories et de façon générale, me sens particulièrement nu sans mes équipements de petit poney à Maîtresse. Elle m’enlève aussi les moufles et me lave les mains qui puent de renfermement. Quelle folle après-midi ! 

Mais pas question de me libérer totalement. Maîtresse m’emmène alors dans la sellerie où elle a trouvé un plan de travail pour me langer sur le ventre. Elle me « tartine » largement le derrière et le haut des cuisses d’une crème pour bébé dont je reconnais l’odeur de poisson, avant de refermer la couche. Je ne retrouve pas mes vêtements et finis dans une combinaison de travail bleue qu’elle a déniché et « empruntée ». Je ne peux pas éviter de penser, qu’elle me met en « grenouillère » et je m’en sens humilié à point.

Elle m’envoie l’attendre assis dans la voiture pendant qu’elle finit de ranger le centre et récupérer nos affaires laissées de-ci et de-là. Et finalement nous repartons.

Maîtresse nous ramène vers la ville. J’ai l’impression que la douleur se réveille déjà sur mes fesses. Je me mets à craindre pour la suite…

Je suis étonné quand nous nous arrêtons sur le parking d’un fast-food.

- Pourquoi nous arrêtons-nous, Madame ?

- Parce que les activités de l’après-midi m’ont donné une petite faim et tu dois avoir soif…

Ce n’est pas faux. Je m’aperçois que depuis le biberon dans le rond, je n’ai rien bu et que ma bouche est particulièrement sèche. C’est fou quand on est à vivre ses émotions, on ne fait plus attention à ses besoins basiques !

Nous descendons de voiture et rentrons dans le restaurant. Il y a, en ce samedi soir, plein de familles avec enfants sortant des courses hebdomadaires au supermarché. Je ne me rappelle qu’au dernier moment, que je suis en couche nu, simplement couvert d’une combinaison-grenouillère. Je remonte en urgence mon col en espérant que cela suffira pour cacher mon foutu collier rose de soumis. Je ne sais pas si mon camouflage marche, mais mon entrée en combinaison de travail attire indéniablement les regards. Je me rassure en me disant, qu’ils doivent croire que je reviens de quelques travaux dans la campagne. Il n’est après tout que 19h00…

Maîtresse se dirige vers une borne et je la suis. Elle commence du doigt à fouiller dans les menus. Bientôt une équipière attentionnée du fast-food vient à notre rencontre. Elle jauge mon accoutrement atypique du coin de l’œil, mais bon je ne dois être le premier farfelu à venir ici.

- Vous avez besoin d’aide, Madame et Monsieur ?

Emilie répond pendant que la fille ne cesse de me regarder avec une curiosité grandissante. 

- Non je sais faire. Dis, mon chéri, tu nous trouves une table pendant que je commande ?

Le « chéri » me trouble. Je ne sais quoi en penser vu ce que j’ai fait avec Emilie cette après-midi. Je suis cependant content de m’éclipser et de chercher la table la plus isolée possible. Maîtresse finit par m’y rejoindre sa commande faîte…

Au bout de quelques minutes, le serveur vient avec un premier plateau, amenant 2 « magic box ». Je regarde Emilie étonné.

- Il va falloir appeler les enfants qui sont partis aux jeux…

Pourquoi profère-t-elle de tels mensonges ? Le serveur s’éclipse et revient vite avec le second plateau. Cette fois il s’agit de menus complets. Je ne comprends pas pourquoi Maîtresse a commandé tellement de choses. Mais dès que le serveur est reparti, je l’apprends vite. Elle se lève pour jeter tout le contenu du second plateau à l’exclusion d’une boisson qu’elle garde. Maîtresse perce le capuchon avec la paille et commence à boire son coca. J’ai face à moi 2 « magic box » et aucun enfant à table pour le justifier ! Je la regarde interrogatif…

- Si j’étais toi, je mangerais…

- Pourquoi je devrais le faire ?

- Parce que sinon tu ne mangeras pas ce soir. Et un petit poney doit garder des forces… pour la suite.

- Mais j’ai le repas d’anniversaire ce soir ?

- … auquel tu n’assisteras pas ! Nous en avons pas mal discuté avec François et nous avons d’autres projets pour Claire... et pour toi. La chaîne achetée ce matin, c’est pour te garder bien sage pendant que nous sortirons Claire, François et moi…

Là je tire ostensiblement la gueule. Et ne me gêne pas pour le montrer…

- Le positif, c’est que suis sûre que tu garderas un éternel souvenir de ton 13ème anniversaire de mariage !

- C’est notre anniversaire de mariage. Vous n’avez pas le droit !

- Si j’ai tous les droits, parce que tu as accepté de perdre ton libre arbitre pour ce week-end, rappelle-toi… Alors si j’étais à ta place, je cesserais déjà de perdre mon temps à ergoter, et me dépêcherais de manger tant que j’en ai encore la possibilité.

- Non !

Maîtresse me regarde avec un peu exaspération. Son regard est dur et se prolonge par une gifle bien sentie que je prends sur la joue. J’en suis scié et encore plus quand je découvre que l’action a été vue par au moins 2 tables, qui nous regardent avec une curiosité malsaine maintenant. J’en rougis…

- Alors tu manges ou pas, rien à foutre. Avant que nous revenons au club t’immobiliser pour la nuit… Mais si tu veux avoir faim en plus, pas de problème : c’est toi qui vois !

Elle a dit cela à voix suffisamment haute, pour que je me sente humilié et totalement mal à l’aise. Elle a gagné. Je baisse les yeux et commence docilement à manger en silence mes « magic box » en prenant soin de ne surtout pas croiser un regard, tant je crains le mépris que j’y lirais.

La sortie du fast-food est quelque part une délivrance, même si la douleur sur mon cul est nettement plus vive maintenant. Je grimace à reprendre ma place dans la voiture. J’essaye en vain de trouver une position plus confortable en sautillant sans cesse sur le siège passager et Maîtresse vient me cajoler d’une caresse dans le cou en réconfort.

De retour dans notre logement du week-end, Emilie ne me laisse pas aller plus loin que la chambre d’enfants à proximité de la porte d’entrée. Elle me met directement « au lit » à 20H. Je m’y retrouve comme promis enchaîné, mais sur le ventre pour ne pas avoir « trop mal au popotin » qui est largement tartiné de crème réparatrice avant que la couche soit changée et refermée. Pour que je n’aie « pas froid », elle me laisse dans la combinaison plutôt que dans la nuisette. Je ne peux absolument pas bouger : la chaine va d’un montant à l’autre récupérant au passage la sangle autour de mes chevilles et l’anneau de mon collier mis à l’envers. Mes mains sont sagement sanglées autour de ma taille…

Pour l’instant j’ai encore droit à la lumière d’une lampe de chevet le temps qu’elle se prépare. Elle revient finalement habillée d’une robe de soirée noire largement échancrée, montée sur des talons hauts. Piège fatal : car cela me fait douloureusement bander dans la cage, ce qui avec la souffrance qui monte de plus en plus dans les fesses et le haut des cuisses, rendent ma position des plus inconfortables. 

Elle tient un paquet cadeau qu’elle pose sur le lit, le temps de me faire prendre un calmant dilué dans un verre avec une paille prise au fast-food, tête tournée sur le côté. Je bois docilement. Cela ne peut me faire que du bien pour mon mal. Mais bigre que cela a mauvais goût…

Maîtresse attend que j’aie fini pour me parler.

- Elle était bonne ta potion ?

Je la regarde tête sans comprendre. Sans aucun mot supplémentaire, elle me montre le petit film pris sur son téléphone. J’y vois la préparation du verre avec le cachet qui se dissout dedans, avant d’observer - oh horreur ! – que Maîtresse a rajouté dedans le contenu de la capote prélevé cette après-midi ! J’en manque de rendre tout immédiatement…

- Vous voyez quand vous regrettez sans cesse que l’on n’avale pas vos cochonneries en bouche… C’est quand même bizarre, vous ne semblez pas enthousiastes non plus dès que l’on vous l’impose. Donc nous allons d’abord manger au restaurant. Je dirai simplement que tu es malade et que nous sommes finalement que 3. Puis après nous emmènerons Claire se dévergonder. Vous ne le savez sans doute pas. Nous ne vous l’avons jamais dit, mais François et moi, nous sommes depuis des années partageurs. Nous aimons bien aller dans des clubs échangistes. Et c’est là que nous allons finir avec Claire ce soir, même si elle ne le sait pas encore… Tiens regarde le cadeau que je lui ai préparé et que nous lui remettrons au restaurant.

Elle ouvre soigneusement le paquet à mes pieds et en sort un simple T-Shirt qu’elle exhibe sous mes yeux. Le devant est marqué : « C’est ce soir mon 13ème anniversaire de mariage… Marre du petit machin de mon mari ! J’ai décidé de devenir une salope ! Je veux du Gros ! Je veux du Long ! ». Et pour couronner le tout, il y a une flèche qui pointe vers la photo de mon zizi encagé, avec comme légende « Pierre 38 ans – 12.5 cm en érection – catégorie : garçonnet ».

Sans attendre elle passe au dos : c’est encore pire ! En haut, il y a « OBJECTIF DE LA SOIREE : 13 VRAIES QUEUES DE MALES ! » et dessous, 13 pochettes en tissus cousues sur le T-shirt avec une fenêtre en tulle qui laissent apparaitre 13 préservatifs en attente. Putain ! Et si cela ne suffisait pas, un crayon est disponible pour laisser un souvenir de chaque « usage » : nom, taille de la bite, « trous utilisés ».

La perspective d’être 13 fois cocus en une soirée est extrêmement violente : je m’agite dans mes liens ! En vain ! Au contraire, une fois qu’elle est sûre que l’effet de dévastation recherché a été atteint, Maîtresse remballe le T-Shirt du Diable et me fait un chaste baisé sur le front avant de sortir en fermant la lumière.

- … et sois sage cette nuit. Pas de cochonneries de petit garçon avec ton zizi !

La porte d’entrée claque bientôt et j’entends la clé tourner dans la serrure. L’obscurité est glaciale et encore plus l’absence de bruit. Je me sens perdu, hors du monde des vivants, et pour la première fois depuis mon enfance, je pleure véritablement à chaudes larmes totalement inconsolables…

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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