C’est la nuit la plus difficile de ma vie. Mal au cul, mal aux couilles avec une érection qui ne descend pas et mal à l’âme. Elle n’est pas d’insomnie ; face à la fatigue de la journée, je fini par m’endormir par petites tranches même si je ne préférerais rester éveillé tant mon sommeil est peuplé de délires cauchemardesques. Dans l’un je me vois assister à mon procès, condamner et entendre Claire demander à ce que je sois castré de suite… Je me réveille en sueur alors que j’ai les pattes immobilisées dans une forgerie et que la pince s’avance… Dans un autre délire, Emilie m’a enfermé nu et enchaîné dans la cave de sa maison, et ses enfants viennent me réveiller au petit matin …
- … Pierre…
Il me faut quelques temps pour retrouver mes esprits et comprendre que c’est la réalité et non un nouveau cauchemar. Maîtresse est revenue et me parle. Je cligne des yeux pour m’habituer à la lumière de la lampe de chevet. Et je la vois enfin. Elle a la mine défaite de la nuit et je me rappelle douloureusement d’où elle revient…
- Il est 4h du matin. Je viens de rentrer. Cela s’est bien passé dans le club. Ta Claire en a été l’attraction de la soirée. Et très bien aussi le restaurant que tu as choisi… L’agneau de lait en croute d’herbe est un délice. Parfaite soirée, j’espère que la tienne n’a pas été trop difficile à voir ta tête de déterré.
Elle détache la chaîne pour m’assoir sur le lit le dos contre le mur. Mon séant douloureux se rappelle à moi. Mains et pieds restent attachés.
- Donc Claire a rempli son objectif de la nuit avec entrain et panache. Tu es définitivement un cocu avec un grand K !
Emilie me taquine mais elle a un quelque de chose de triste quand elle dit cela. Comme si elle aurait préféré que cela soit autrement… Elle finit par m’exhiber le dos du T-shirt où les 13 pochettes sont maintenant remplies d’un préservatif usagé et noué. Je crois que je n’ai jamais été aussi choqué…
- Je suis donc chargée de t’imposer quelque chose. Je ne le voulais pas, trouvant cela trop dur. Mais Claire a insisté… comme étant salutaire pour vous deux. Bref elle t’a enregistré un message sur mon téléphone…
Je découvre d’abord le plafond vide d’une petite pièce. Puis la caméra bascule sur une Claire totalement nue, assise sur la cuvette d’un WC. Elle a le sourire des grands jours avec son maquillage défait des évidentes folies de son corps.
« Bonjour mon Amour. J’espère que tu as pu arriver à dormir un peu malgré la douleur et l’angoisse qui est normal dans cette situation. Je ne vais donc pas te mentir… J’adore me faire baiser par des belles queues d’inconnus, à un point que je n’aurais pas pu imaginer. Je ne connaissais pas les clubs échangistes, mais les gens qui y vont, sont bien plus gentils et attentionnés que ce que l’on pourrait s’imaginer. Il y a même beaucoup de couples légitimes. Des Monsieur et Madame tout le monde, qui viennent s’y acoquiner dans une excellente ambiance. Je n’ai choisi que des bites plus épaisses que la tienne pour voir… et ma conclusion est que, malheureusement, la taille fait quelque chose de plus. Ne crois pas que j’ai été forcé de quelque manière que ce le soit. Passée ma crainte initiale, je me suis lancée à corps perdu dans la découverte de l’autre et je ne le regrette pas. Il faudra un jour que l’on essaye ensemble… J’ai déjà pris 12 belles queues avec un plaisir et une avidité inattendus. La 13ème attend que je sorte d’ici. Je la sucerai, car je ne pense plus être en capacité d’en prendre plus par devant ou derrière… Ne te tourmente pas. Nous ne pouvions pas savoir ce que nous trouverions en ouvrant notre boite à Pandore. J’ai vu les photos de ton cul strié dans l’écurie. Impressionnant ! Tu as de la chance : Emilie est infiniment plus douée que je ne le serais jamais quand à combler les désirs d’un homme en mal de soumission. J’espère que tu atteins le Nirvana que tu cherches depuis des années et que je n’arrive pas à t’offrir… Je sais que le retour à la maison va être forcément difficile et délicat, mais c’est fait. Pour toi comme pour moi. Impossible maintenant de revenir en arrière. Ce 13ème anniversaire de notre mariage restera le constat pour l’instant un peu amer que nous aspirons finalement à des choses très différentes. A nous de le dépasser pour continuer de longues années ensemble. J’en t’aime encore plus. Ta complicité intellectuelle, ta voix rassurante m’ont manqué ce soir. C’est passionnant de partager ma vie avec toi, d’élever ensemble nos puces. Mais on s’emboîte sexuellement de moins en moins bien. Comme toujours, c’est toi qui a vu le premier que cela flanchait par là et que tu as essayé de nous réveiller avec tes jeux D/S. Cela aurait pu marcher. Ce n’est pas de ta faute, mais de la mienne. Au final, j’aime bien cette forme de sexualité au lit, mais il me manque ce quelque chose en plus qui me ferait devenir la Maîtresse de tous les jours à laquelle je sais que tu aspires au fond de toi. Alors ça coince et nous n’en sortons pas. C’est pour cela, que j’ai décidé d’accepter les gages, pour moi et pour toi. Alors que François n’avait lancé cela que comme une plaisanterie. J’en ai longuement discuté avec eux avant d’accepter pour nous 4… Chez eux non plus, cela ne va pas fort en ce moment. Ce que je voulais savoir moi, c’est si pour le sexe que je ne fonctionne plus comme avant ou si c’est uniquement le sexe avec toi… Bon il faut que je dépêche, il y a un qui attend mes lèvres… Alors, mon Amour, te connaissant, je pense qu’il est indispensable que tu sublimes la forcément humiliation que je viens te donner en autre chose, comme tu sais si bien le faire d’habitude, et que tu partages à ta manière notre soirée pour que cela devienne un souvenir commun. Sinon je crains qu’il ne te reste plus que l’humiliation amère d’être cocu, alors que je ne veux pas cela… Donc fais-le pour nous, fais-le pour toi. S’il te plait… Soumets-toi à la soupe du cocu, sachant que chaque amant m’a donné du plaisir…»
La vidéo s’arrête là subitement, me laissant sur mes interrogations intimes. L’analyse que fait Claire de l’état de notre couple, est – comment dire – parfaitement vue. Nous sommes devenus au fil du temps plus des amis intimes, que les amants enflammés du début. D’ailleurs l’avons-nous été ces amants fusionnels longtemps ? J’ai cru réveiller notre sexualité, en proposant un autre mode de fonctionnement au lit, mais cela n’a marché qu’à demi. Oh, Claire n’a jamais fait semblant dans la chambre - elle a aimé ces moments de sexe déséquilibré - mais, passé la première année de découverte mutuelle de notre nouveau champ de jeu, cela a de nouveau coincé. Je me suis senti frustré qu’elle n’aille pas plus loin, que Claire ne se transforment pas en véritable Maîtresse. Je lui en ai même voulu par moment. Je crois qu’il lui manque finalement ce grain de folie ou peut-être d’envie qui aurait pu totalement nous faire basculer en mode D/S. Emilie m’en donne là plus en 24h, que Claire ne m’en finalement donné depuis les 2 ans que nous essayons…
Mais je ne pensais pas que Claire s’interrogeait elle aussi à ce point, de son côté. Pour moi, elle était devenue comme beaucoup de femmes plus épouse et mère attentive, qu’amante passionnée, et cela lui allait très bien. Moi moins. Et voilà que je la découvre avoir des besoins sexuels que je ne comble pas… Son sourire radieux de grosses queues prises en elle en est l’évidence. Je ne peux lui donner techniquement tort : mon zizi a tout juste la taille règlementaire avec ses petits 12.5cm au garde à vous. Et en plus avec le temps, il est devenu capricieux. Pas de quoi honorer correctement une femme ! Je ne lui en veux pas, mais j’ai peur de comment cela va finir… Tellement nous jouons au pyromane avec nos sentiments !
Je regarde Emilie. Elle est aussi dans ses pensées. Je ne pensais pas que leur couple, qui montre des dehors passionnés, en soit aussi à combattre un certain déclin. Est-ce sexuel ? Est-ce autre chose ? Je pourrais lui poser les questions que j’ai en ce moment en tête, mais je n’ai jamais été courageux. Comme elle ne le relève pas aussi de son côté, je préfère garder un silence couard à la place… et l’air devient très lourd dans la pièce.
Finalement, c’est Emilie qui brise ce silence.
- Bon… Enfin… Claire a pas mal bu ce soir… Trop sans doute… Elle ne sait plus ce qu’elle demande… Tu vas, bien sûr, refuser de le faire ?
Proposition particulièrement tentante. Mais j’hésite à m’y engouffrer.
- Si Claire m’a laissé ce long message, c’est que c’est important à ses yeux… L’alcool souvent libère sa parole… Elle dit dans cet état là, ce qu’elle pense réellement sans filtre…
- … ou non, si elle a trop bu. Il ne faut pas prendre les mots d’une Claire alcoolisée comme paroles d’Evangiles.
- Non, elle veut que… et je vais…
Je laisse ma phrase en suspend pas du tout sûr maintenant de vouloir ingurgiter les contenus des 13 capotes et pourtant il semble qu’il le faudrait…
- Si je… n’obéis pas, je crains que cela casse quelque chose entre Claire et moi.
Puis avec tout mon courage.
- S’il vous plait, Madame, imposez moi-le… Il faut que je le fasse.
- Mais t’es entêté toi ! On en boit pas le sperme d’inconnus qui ont traîné on ne sait pas où ! Trop limite ! Trop dangereux !
Je me sens complètement perdu… Et Maîtresse le voit.
- Non ! Tu ne vas pas les avaler… De toute façon, je suis ta Maîtresse pour ce week-end et je te l’interdis formellement !
- Mais la demande de Claire…
-… est complètement folle. D’ailleurs, il faut que tu saches que l’idée des 13 mecs pour son anniversaire de mariage, est son idée pas la nôtre, quand nous avons parlé que nous allions en clubs échangistes, même si François a applaudi des 2 mains.
Je prends la révélation comme un uppercut. Ma femme a décidé de se faire sauter 13 fois de suite ailleurs ?!?
- Pour… pourquoi ?
- J’ai essayé de la faire changer d’avis. En vain ! Je ne sais pas si elle devenue folle ou si c’est un fantasme secret… J’ai cru que dès la réalité physique des premiers, elle s’en dégoûterait et demanderait à s’arrêter. Mais non ! Elle a voulu tout essayer jusqu’au bout, y compris le trio avec les 3 jeunes beurs : Momo, Abda et je ne me rappelle plus du prénom du troisième.
- Elle... elle n’a pas fait ça ?
- Si, malheureusement. Elle est devenue une sorte de tigresse de sexe ce soir, au point même que j’ai eu du mal à la chaperonner !
- Tu étais là ? Ils étaient comment les amants ?
- Il vaut mieux que tu ne le saches pas. Tu serais capable de t’en exciter perversement et ce n’est pas sain…
Maîtresse a raison. J’aime me vautrer dans la fange des émotions troubles. Mais là, j’ai peur, si je ne la suis pas dans cette aventure, que cette sortie extraconjugale soit un coin entre Claire et moi, qui finisse par briser notre socle de couple. Je décide de plaider ma cause.
- S’il vous plait, Maîtresse. Oui peut-être que Claire a bu ce soir, mais elle n’avait pas bu avant quand elle a décidé et maintenu sa volonté de la faire, vraiment… Elle a décidé de le faire et donc à moi d’en accepter les conséquences… Vous avez-vu comme elle est radieuse sur la vidéo ? Cela fait un bail que je ne l’ai pas vu comme cela…
- Quoi ? Tu ne… quand même pas…
Ma plaidoirie a l’air de faire chanceler sa détermination à refuser. Maîtresse me regarde d’abord avec étonnement, puis avec suspicion… Elle remonte de 15 cm la fermeture éclair de la combinaison en bas, y glisse sa main et passe dans la couche humide pour trouver mon sexe complètement érigé entre les barreaux. Je dois reconnaître qu’il est ainsi depuis que je sais que c’est ma femme qui a demandé les 13 queues…
- Vous allez bien ensemble tous les 2 : aussi pervers l’un que l’autre ! Donc inutile d’essayer de te sauver la mise, tant Monsieur s’excite de la situation d’être cocu. Alors ok je me rends. Comment mon petit pervers de Pierrot veut faire ?
- En mode D/S pur ! Je manquerais forcément de courage au moment crucial…
Maîtresse nous « organise », ma tête sur ses genoux et mon sexe extirpé de la combinaison. Les fesses me chauffent. Le T-shirt est posé sur mon ventre.
- Prêt, petit soumis pervers ?
Je fais oui de la tête.
- Alors ouvre la bouche en grand…
Ai-je conscience de l’énormité de ce que va se passer ? Je ne crois pas… finalement follement hypnotisé par la symbolique de la situation : Madame baise à tout va et Monsieur est rabaissé à la maison à avaler le plaisir de ses amants. C’est une étrange situation où je mets immédiatement à flotter dans les limbes du soumis.
Maîtresse me masse les couilles pour me raconter la soirée, tout en m’excitant le gland entre les barreaux. Le récit me fascine. Je note les noms, les âges. Je vérifie que chacune des queues qu’a prises Claire est rigoureusement plus grande que la mienne. Je fais le décompte mental des nombres de fois où sa bouche, sa chatte, son anus ont été utilisés et dans quel ordre. Je deviens de fait comptable des plaisirs de ma femme et fier du nombre d’amants qu’elle a eu. Ceux qui lui ont donné ce sourire si radieux !
C’est une sorte de rituel sombre. Maîtresse s’amuse de plus en plus à donner de croustillants détails, surtout les plus humiliants pour moi… Ces paroles font monter la pression en même temps que l’angoisse. Elles me font aussi terriblement bander dans ma cage mais j’appréhende le moment où finalement cela s’exécutera, comme un condamné au pied de la guillotine…
Finalement, ce moment arrive trop vite à mon goût. Au 13ème préservatif exactement…
- Je t’en épargne 12. Mais je te le promets le 13ème est rien que pour toi… Ouvre grand la bouche !
Je tremble alors que je vois au ralenti Maîtresse dénouer avec patience un préservatif rempli de ce sperme d’un Autre qui a joui entre les lèvres de ma femme. Je n’ai jamais goûté mon propre sperme, à part celui dilué dans le verre tout à l’heure. Je vais dans l’inconnu total.
- Mais avant il faut que je raconter son histoire… Donc ta Claire était en train de te laisser la petite vidéo au fond des WC et son 13ème amant l’attendait donc effectivement dans la salle de dance. Juste avant d’y aller, elle lui avait annoncé qu’elle ne pourrait lui offrir « malheureusement » que sa bouche… C’était mal le connaitre. Ta Claire a fini par sortir, déjà prête à œuvrer, et s’est donc agenouillée à ses pieds pour lui embrocher la nouille encapuchonnée les yeux levés sur son visage, en « salope de bites ». Je trouve toujours aussi fascinant de voir la bouche d’une femme amie s’arrondir autour d’un beau pieu ! Il a arrêté la fellation avant la fin pour se réserver la « salope » pour plus tard… Nous sommes partis du club sur ces mots. Je pense qu’à ce stade tu as compris qui était son 13ème amant…
Ce ne peut-être que François, sinon elle ne serait pas repartie avec. Je fais oui de la tête, tout en gardant ma bouche ouverte. Par contre mon esprit s’affole quand il comprend le sort qui lui est réservé. Je ne sais pas si Maîtresse le fait exprès, mais loin de me sentir épargné, je me sens terriblement accablé. Finalement cela aurait été plus facile d’avaler le sperme de 12 inconnus, qui ont certes tous baisés ma femme, mais qui restent plus symboliques et éloignés que réels. Là, c’est un tourment à plusieurs étages. Je ne peux nier que c’est lui le « Cocufieur en Chef », avec un grand K ou C plutôt. Celui que j’ai vu baiser ma femme sur la courte vidéo de hier lui apportant tant de jouissance. S’il ne devait y en avoir qu’un pour boire ma lie jusqu’au bout, ce serait lui ! Evidemment cela résous aussi pour Emilie les questions d’hygiène, avec une production d’origine garantie…
Mais le pire, ce qui me bouscule finalement le plus, c’est que François est un ami. Je ne peux m’empêcher d’associer mentalement son visage avec le contenu du préservatif exhibé entre les doigts de Maîtresse. Et là c’est très compliqué à devoir assumer ! L’échange de fluide sexuel est un des actes les plus intimes qu’il soit entre 2 êtres humains qui s’apprécient et donc fortement engageant. Arriverai-je à pouvoir continuer à le regarder de la même manière, après ? Cela perturbe totalement la perception que je peux avoir de l’acte. Sachant qui a « produit » ce sperme, avec qui j’ai une forte relation amicale préexistante, je ne serai plus le débiteur des plaisirs extraconjugaux de ma femme, mais celui direct de l’Homme qui l’a baise et lui donne tant de plaisir. Et en plus, se rajoute à tout cela, l’humiliation extrême d’être un mâle contraint à ingurgiter le plaisir d’un autre Mâle, en dehors de toute dévotion homosexuelle. Le principe du Mâle Alpha qui contient la reconnaissance implicite que je ne suis pas assez fort, ni assez pourvu, pour honorer ma propre femme. Je pourrais encore m’en sortir, s’il ne sait jamais ce que j’ai fait…
- Il le sait que…
- Il sait quoi ?
- Que je vais… son sperme…
- Oui.
Maitresse me laisse digérer la nouvelle avant que je digère tout court le sperme de François. Je débande nettement dans ma cage et Maîtresse s’en aperçoit. Elle vient me caresser entre les barreaux pour me le réveiller alors qu’elle commence à raconter le « final ».
- Nous sommes donc partis du club vers 3h00, l’objectif de Claire quasi atteint. Je conduisais pendant qu’ils s’étaient installés sur la banquette arrière. Claire a demandé à François dans la voiture pourquoi il n’avait pas voulu jouir dans sa bouche ? Elle lui en voulait manifestement. Il lui a répondu que le coup de la viande « fatiguée » était trop facile et qu’elle allait se faire prendre à la « hussarde, comme toute bonne salope » ! Claire a répondu du tac au tac : « Si tu veux. De toute façon, tu es le plus fort physiquement. Mais ce soir toi tu vas devenir officiellement un petit homo ! ». « Comment cela ? Je ne suis pas encore une tapette à ma connaissance… ». « Et si… Comment cela s’appelle un homme qui se fait avaler le sperme par un autre mâle ? ». « Il ne va quand même pas… ». « Et si ! ». Je pense qu’il n’était pas au courant, vu la tête que François a faite…
Il sait ! Je suis atterré.
- Tu les aurais vus dans la voiture : de vrais lion et lionne en train de se chamailler avant le coït ! Mais la lionne a fini par céder et a été réduite au silence par un sexe enfilé dans sa bouche. Je trouve à chaque fois très troublant de voir mon homme baiser avec une autre. Cela me fait tant mouiller la culotte ! François a demandé que j’arrête la voiture au niveau d’une aire de pique-nique déserte à cette heure. Il l’a mise sur le capot de voiture, arraché la culotte et paf ! Direct. Mais on dirait que ce petit récit fait de l’effet à un petit zizi…
Je ne peux nier. Je bande de nouveau à fond dans la cage et j’en ai honte. C’est le moment que choisit Maîtresse pour faire avancer les choses, en amenant la capote sous mon nez.
- Tiens je te laisse deviné où il lui a mise…
L’odeur de fumet d’entrailles ne me laisse aucun doute que ma femme a été enculée une nouvelle fois sur le capot. Mais Maîtresse me surprend totalement en allant plus loin. Elle fait pendre l’extrémité de la capote à l’intérieur de ma bouche !
- Réchauffe le bon jus de François !
La voix est déterminée. Je dois m’humilier dans un état second à suçoter délicatement le préservatif, et à ajouter à l’odeur, le goût âcre du rectum de Claire. Maîtresse m’arrête et vide de ses doigts le contenu de la capote dans ma bouche. Nous y voilà ! Le goût de blanc d’œuf à peine tiède est amer, rien qui ne pourrait exciter un petit mâle même pervers comme moi. Et pourtant je ne cesse pas de l’être. Traître de corps ! Je crains d’avaler, mais Maîtresse devance mes réticences en reprenant dans sa main mon paquet de couilles…
- A 3, tu avaleras comme un petit soumis docile ! Mais pas avant…
Le décompte ne vient pas. Elle me regarde étrangement avec un petit sourire en coin…
- Souviens-toi que c’est toi qui as demandé… Si tu es bien obéissant, je te récompenserai après. Donc
1… 2… 3…
Au fur et mesure que le décompte avance, Maîtresse accentue la pression sur mes couilles prises en tenailles, au point qu’avaler devient une urgence vitale ! Je déglutis alors que le 3 n’est pas encore fini. Le passage en fond de gorge est terrible de dégoût et je salive plusieurs fois pour essayer de chasser l’amertume. En vain ! Il reste bien collé et me prends totalement l’esprit… L’émotion est brute et me fais partir ailleurs, en tournant des yeux, au point que Maîtresse pour éviter de me perdre définitivement, me gifle.
- Hé ! Reste encore un peu avec nous ! Ce n’est pas fini. Je reviens…
Elle retourne avec une bouteille d’eau pour bien me « rincer le gosier » et finit de me détacher, de me débarrasser de la combinaison et de couche humide. Je termine nu sur le lit et je ne vois pas où Emilie veut en venir, quand elle couche son corps contre le mien… Son contact peau à peau est électrique, envoutant et j’en frémis tant dans mes barreaux. Elle me prend complètement au dépourvu en m’embrassant profondément avec sa langue. Je suis intimidé au début, mais elle arrive à me décoincer et que je partage avec elle ce baiser interdit, avec curiosité d’abord et avidité ensuite, dans un sentiment trouble de franchir un tabou de couple et de me livrer. Nos salives se mêlent dans une mixture des plus intimes. Nous restons longtemps enlacés sur le petit lit à l’écart du monde…
Avant qu’elle ne bouge pour me chevaucher la tête entre ses cuisses. Ma langue trouve naturellement le chemin d’autres lèvres, pour un « baiser » encore plus passionné. Son intimité est tellement inondée. Elle m’encourage de sa main à farfouiller dans les cheveux, pendant qu’elle se tient de l’autre au montant du lit pour ne pas basculer. Elle m’enserre contre son intimité en fermant les cuisses à chaque vague orgasmique. Je la « vis » se crisper plusieurs fois avant de redescendre un peu et me laisser œuvrer à raviver son feu interne encore et encore… Je suis aux Anges, en harmonie complète avec la femme à qui je suis fier de donner tant de plaisir.
Elle finit cependant par s’enlever à regret après plusieurs phases d’orgasmes. J’en garde la langue douloureuse tant je lui ai fait donner. Nous sommes au cœur de la nuit. Je crois que nous allons en rester là et dormir, mais non Emilie me surprend à se relever d’un coup.
- Montons dans la chambre. J’ai envie de toi !
Arrivés à l’étage, elle me pousse à m’effondrer sur le grand lit pendant qu’elle récupère ma clé. Emilie s’agenouille alors au-dessus de mon sexe encagé, la clé en main…
- Et si nous dégustions ensemble ce bon petit soldat qui me fait envie. Dans mon cul, il devrait être parfait…
Je déborde de la cage ! Mais je suis terriblement embarrassé tellement cela me parait engageant. Il n’y a plus de fausse excuse du gant entre nous… Oui Emilie me fait terriblement envie, mais il y a Claire. Et même si Claire s’est fait sauter avec avidité par 13 belles queues cette nuit, moi je n’ai jamais envisagé de vouloir voir « ailleurs » ! Cela me fait peur même ! Je mets mes mains en protection autour de la cage pour l’empêcher de m’ouvrir. Mais Emilie est déterminée et me les enlève d’autorité. La clé tourne dans le cadenas et la protection saute. Je suis dans l’inconnu, impressionné et débande quasi immédiatement !
Emilie ne peut s’empêcher d’avoir une petite moue à la découverte de la situation.
- Je ne savais pas que tu étais un émotif… Mais bon on va réparer cela…
Je vois dans la stupeur sa bouche m’engloutir, jusqu’à la base des couilles. Cela finit de me paniquer et encore plus quand elle commence à me sucer. Je suis pourtant totalement excité, mais impossible de retrouver une érection convenable, malgré l’ardeur qu’elle y met longuement, jusqu’à me taquiner le petit trou de son ongle. Je reste désespérément mou et j’en ai honte.
- Tu n’as pas envie de moi ?
- Si désespérément. Mais cela a été ainsi quand j’ai couché la première fois avec chaque nouvelle copine…
Je m’aperçois que trop tard de l’énormité de ce que je viens de dire : assimiler Maîtresse à une nouvelle petite copine.
Heureusement elle ne le relève pas, ou l’idée lui plait.
- Ok, je n’arriverai pas à obtenir quoi que ce soit cette nuit du petit soldat.
Emilie me rassure en me remettant la cage protectrice en souriant. Elle quitte la chambre et revient avec… le gode ceinture acheté ce matin ! Je serre d’avance les fesses, mais je me trompe : la ceinture n’est pas pour elle, mais pour moi !
- Heureusement, nous avons une queue de secours, qui elle n’a pas de problème d’érection…
Elle m’équipe rapidement du gode-ceinture au-dessus de mon propre sexe encagé, me chevauche et s’enfonce en amazone sur la « queue de Pierre ». Je me sens perdu à l’entendre geindre à ne plus finir des bienfaits de « ma » queue, sans que je ressente rien d’autre que le déconfort d’être coincé excité dans la cage. Je suis étonné de voir la taille inhabituelle de ma queue. C’est une sensation étrange, et encore plus, quand elle exige que je la baise en levrette, tenue au bout de la laisse. Mes mains sont bien posées sur ses hanches. Je donne des coups de reins puissants. Mon amante crie sous les effets de mon pilonnage. Mais je ne ressens pas les sensations habituelles à l’entrejambe. Il y a une déconnexion entre les stimuli visuels et l’absence de sensation là où il devrait en avoir. L’esprit en est perdu et encore plus mon zizi qui n’arrive pas à totalement s’ériger, ni à comprendre pourquoi ce n’est pas chaud et humide autour de lui… Totalement déstabilisant ! Et encore plus quand mon amante part d’un violent orgasme que je lui « procure »…
Elle m’en remercie cette fois d’un chaste baiser sur le front, me fait me coucher à ses côtés et s’endort rapidement, la laisse enroulée autour de sa main…
Je mets longtemps à suffisamment me détendre dans la cage, sous mon sexe factice que je garde, pour tomber à mon tour dans les bras de Morphée, pour cette fois un repos du corps et de l’esprit régénérateur.
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