Mardi 13 octobre 2 13 /10 /Oct 06:41

45ème rencontre avec Madame

Le grand jour est arrivé. Aujourd’hui a lieu la réception finale du chantier. Même le temps est de la partie, avec un beau soleil de décembre, qui illumine la carrière d’une douce lumière nordique. 

Nous attendons l’arrivée de Madame devant la maison. Il y a là Johanna et moi, ainsi que Piotr qui est revenu avec Blajez finir de nettoyer et accrocher ou mettre en place les nombreuses œuvres d’art que Madame a acheté pour sa maison. Johanna a fait la dernière tournée d’inspection ce matin : tout est en ordre et fin prêt à recevoir Madame.

D’ailleurs Madame arrive dans son coupé Jaguar accompagnée de Monsieur. Je la salue avec la déférence requise par un harmonieux baise main.

Nous commençons par les extérieurs. Tout va parfaitement y compris cette terrasse qui avance sur le lac qui est ma réussite. Elle a été équipée en cours de chantier d’un jacuzzi intégré au plancher de bois, une exigence tardive  de Madame, qui nous a demandé à Johanna et moi beaucoup d’effort de conception, pour évacuer l’eau et la garder chaude, pour la ramener et pour faire disparaître le jacuzzi quand il n’est pas utilisé…

Au moment de passer à l’intérieur, Madame a une dernière, et pas si étrange, exigence.

- Je crois que ce lieu doit trouver maintenant son sacré, fondé sur la domination des uns par les autres. Les dominants devant et les parties soumises à leur pied, dans l’ordre des choses pour laquelle ce projet a été bâti. Donc Messieurs les soumis, veuillez maintenant vous mettre à nu et donnez ces laisses à vos Maître et Maîtresses.

C’est une demande sans appel. Immédiatement j’enlève mes vêtements et me mets nu, tout comme Piotr. Nos Maître et Maîtresse récupèrent les courtes laisses de cuir qu’a apportées Madame, et les bouclent sur nos colliers. Il en reste une dans ses mains.

- J’ai dit tous les soumis, Marc. Donc toi aussi…

Je vois Monsieur devenir instantanément pivoine avant de baisser les yeux et de se conformer à la demande de sa… Maîtresse. Il a laissé ma bouche et mon cul étonnamment tranquilles ces derniers temps et je comprends pourquoi : Monsieur a le sexe dorénavant encagé ! Et ce n’est pas tout, il montre de jolies balafres qui lui strient le cul ! Monsieur a sans doute récemment pas été assez sage… Je souris.

Alors que Monsieur vient maladroitement se mettre à 4 pattes au pied de Madame, Johanna ne peut s’empêcher d’insister sur son état.

- Alors comme cela tu tiens dorénavant le zizi de ton Marc sous cage, ma Séver ?

- Oh, c’est tout récent… « Monsieur » montrait quelque réticence à m’offrir le contrôle total de sa queue… nous avons « discuté » et comme il se doit, il a « volontairement » accepté de me l’offrir…

- Oui je vois comment la discussion a pu être appuyée et fructueuse…

Et les 2 femmes partent de leurs éternels éclats de rire excités que je leur connais tant.

- Mais cela fait pas mal de changement, quand même. Te voilà à la tête d’un petit cheptel d’hommes soumis. Tu comptes gérer comment ton Marc ?

- Oh simplement, je décide quand, où et pour quoi ou qui, il peut sortir sa grosse queue. Ce n’est pas réellement de la soumission, mais juste le contrôle effectif de sa sexualité. Je trouvais ces dernières semaines qu’il passait plus de temps à baiser la bouche ou le cul de mon mari ou celle de ton Gaspou, qu’à se réserver pour moi au lit. Sa performance était notablement en baisse, donc il était temps, je crois, de mettre quelques barrières à la dispersion de son énergie sexuelle. Heureusement, Dieu a créé la cage à zizi pour de tels cas !

- Et le gode-ceinture, vous continuez ?

- Plus que jamais. Je trouve que cela a un côté très éducatif, de ressentir ce que ressent sa partenaire. J’ai décidé de nous réserver une soirée spéciale pour cela : le jeudi soir. Et il n’y a rien de plus craquant qu’un beau mâle sexy qui supplie de l’épargner et de ne pas lui prendre sa petite rondelle. Je suis même obligé de l’attacher pour pouvoir le défoncer en paix… c’est dire !

- Alors pas de chasteté pour lui ?

- Mais tu rêves ma Jo ! Quand on a un taureau à la maison, pas question de s’en priver. Si tu préfères te prendre dans le cul le petit zizi de ton Gaspou, c’est ton problème. Mais moi je préfère les beaux morceaux, tant qu’ils restent bien dressés et respectueux. C’est surtout cela qui pêchait ces derniers temps avec Marc. Mais là, comme par hasard, j’ai de nouveau toute son attention ! 

Nouveaux éclats de rire communicatifs, avant que Madame retrouve son sérieux.

- Allez trêve de Marc, on rentre !

Nous rentrons donc, les soumis suivant leur laisse à 4 pattes. Je rigole intérieurement à voir Monsieur si embêté à devoir marcher ainsi…

La visite commence par la salon, confortable et meublé avec goût. Johanna m’a même fait préparer un feu dans le cheminée qui brûle doucement.

- J’essaye ?

- Oui, essaye…

- Alors… Sésame ouvre-toi !

La bibliothèque circule sans un bruit découvrant le donjon privatif de Madame.

- C’est complètement sécurisé ?

- Oui, j’ai testé. Seules les voix reconnues font s’ouvrir la bibliothèque et en haut c’est pareil. C’est quand même plus classe que d’appuyer sur un bouton, non ?

- Oui. Cela me plait terriblement ! Je peux essayer de refermer…

- Tu es chez toi : fais ce que tu veux…

- Alors… Sésame ferme toi.

La bibliothèque se referme en ne laissant rien deviner du secret qu’elle renferme. Le fournisseur américain que j’avais trouvé a tenu ses promesses, même si cela nous a coûté 50% plus cher pour pouvoir garder le secret de l’endroit où leurs systèmes seraient installés. La moitié pour envoyer 2 polonais en formation et l’autre pour faire accepter l’anonymat aux américains. Monsieur les a payés d’ailleurs au final via une banque au Panama. Ils ne savent qu’une chose, c’est que c’est quelque part en Europe. J’ai fait de faux plans d’installation et nous avons fait livrer le tout en Pologne. Ce qui m’impressionne surtout est que la bibliothèque bouge tout en souplesse et sans aucun bruit.

La bibliothèque est de nouveau ouverte et nous rentrons dans la « salle de jeu de Madame ».  Il ne devait s’agit au départ que d’André, mais j’ai bien l’impression que Monsieur va lui aussi devoir tester les installations. Je constate avec plaisir que l’éclairage zénithal de la pièce apporte suffisamment de lumière même en ces temps quasi hivernaux. C’est un peu ma fierté et je dois être le seul à regarder cela. Madame inspecte à la place le mobilier de la pièce et sa disposition. Elle a finalement choisi en Allemagne que du classique et du sobre, préférant l’usage à la démonstration. Les « folies » BDSM, elles, sont réservées à l’Enfer et j’en connais intiment déjà quelques-unes.

La salle abrite en son centre une table multi-activité. Elles l’avaient repérée à Stuttgart et je ne suis pas étonné de la retrouver là. Je connais ses possibilités pour avoir été son testeur dans l’entrepôt : table de bondage à la base, mais se transformant selon les désirs, en fessoir ou en table médicale. Un très bel objet de beau cuir et inox. 

La table est complétée d’une croix de St André le long du mur en cuir et bois exotique, et d’un très utile carcan à l’ancienne. Le mur restant abrite force de fouets, cannes, godes, masques… digne d’un vrai magasin spécialisé ! Rien de plus et déjà tout ! Oh si, il y a la cage que je n’avais pas vu, quasi identique à celle de mon mariage mais avec des barreaux noirs, et donc aussi motorisée.

- Je crois que Séver, tu as bien fait de commander la cage en complément…

- Oui cela me permettra de faire l’air à mon André sur la terrasse ou de l’avoir sagement à mes côtés quand je regarderai la télévision. Une vraie merveille et merci de me l’avoir fait découvrir dans votre mariage !

- Oh pas de quoi ! Si cela peut donner des idées à une copine… Alors tu comptes l’utiliser pour le rapt du bel André ? 

- Oui pour ramener, tout comme pour toi, mon trophée de chasse !

- Tu vas faire comment, je veux dire pour l’enlever ?

- Cela sera très cinématographique. Monsieur Delamaye va tout simplement « disparaître » de sa belle maison au bord du golf. Mon piège est prêt et facilité par le fait qu’il ait toujours voulu être à l’écart de la population, comme il se doit pour Delamaye. J’ai acheté le couple de gardien en leur révélant mon intention, accompagné d’un beau chèque pour leur mise anticipée en retraite. Je crois qu’ils n’ont jamais vraiment aimé leur patron. Bref le soir de son arrivée, André se retrouvera  tout seul dans la villa. J’ai fait faire des doubles des clés et neutraliser son révolver…

- André a un révolver !

- Tu ne le savais pas ? Moi j’ai jamais aimé qu’il ait une arme. Je trouve que cela fait prolongation de l’égo masculin avec leur zizi. Il m’a promis, il y a plusieurs années, qu’il s’en était débarrassé, mais je sais qu’il m’a menti. J’ai trouvé l’arme et je l’ai fait neutralisée chez un armurier.

- Donc qu’est-ce qu’il va se passer ?

- Sa chère maison au bord de son cher golf, va être prise d’assaut par un groupe de Tchèques que m’a trouvé ta cousine. J’ai fait arrêter la semaine dernière le contrat de télésurveillance, tout en gardant les caméras pour le plaisir de mes yeux. Les Tchèques sont garantis très fiables et sans bavure.

- Oui je connais leur existence dans le milieu SM… Tu as choisis quoi comme options ?

- A ton avis ?

- Je crois que tu n’as pu résister…

- Tu me connais si bien, Jo. Oui j’ai choisi l’option viol de la chose enlevée, rien que pour voir mon André couiner de peur. Tu sais, ils sont équipés de 5 morceaux de choix…

Leur conversation est entrecoupée d’un fou rire, que Madame et Johanna ont beaucoup de mal à calmer…

- Après j’ai prévu qu’ils me le gardent 2 jours enfermé dans sa chère cave à vin. J’ai même prévu une liste de grands crus qu’il sera forcé à boire ! Après que du classique : chloroforme et mise en cage dans une camionnette discrète. Enfin de nouveau chloroforme, pour qu’il se réveille seul dans une maison inconnue, qui est la sienne mais il ne sait pas encore… J’en ai la chatte toute renversée à attendre ce grand moment !

- Et pour la maison du golf ?

- Elle a été vendue la semaine dernière, mais il ne le sait pas encore. Définitivement terminé le golf pour Monsieur Delamaye !

- Donc dès lundi, il sera enfermé dans ces murs ?

- Oui et complètement oui !

C’est le moment de détailler son futur quartier d’enfermement. Le coffre vestiaire d’abord, enfermant sous clé les quelques affaires restantes d’André, mais à entendre Madame, je ne crois pas s’il sera utilisé, ou alors à de très rares occasions. Sa cellule ressemble un peu à celles de l’Enfer, tout en béton mais avec en plus un tabouret fixé au sol et une table. Je découvre enfin la troisième pièce que je connaissais jusqu’à présent  sous l’intitulé de Mister’s Corner et Johanna a tenu que je ne puisse pas y accéder en la maintenant fermée à clé…

Et bien, que dire ? C’est un peu cela, le Coin à Monsieur, ou plutôt le coin aux besoins de Monsieur, avec un tas de sable ou plutôt de litière et un beau poteau de bois, comme on pourrait trouver dans un square. Et dans l’angle un pommeau de douche. A « l’eau froide »précise Madame. Pas besoin d’une explication pour comprendre qu’André va perdre un de ses derniers droits, celui d’aller aux toilettes en humain, comme moi je l’avais perdu en étant condamné aux couches. Je me demande qu’elle est le pire, devoir se laisser aller dans ses langes ou « faire » sous le regard de sa Maîtresse. En tout cas là, cela deviendra la règle quand je vois la trappe basse entre la cellule et la pièce.

- Et pour le nettoyage de son bac ?

- Cela sera son travail : le chien fait et le chien ramasse ! Il manque une poubelle que je lui ferais régulièrement vider. C’est pour cela que je t’avais demandé de faire particulièrement attention à la ventilation du lieu…

Nous montons ensuite à l’étage par l’escalier en colimaçon, dont l’absence m’a valu ma première fessée de Madame au début, avant de rencontrer Johanna. Que de chemin j’ai parcouru depuis… Finalement je suis heureux d’être devenu un soumis à l’autorité des autres. Je croyais comme les autres non-initiés que la soumission c’était avant tout les punitions, les restrictions sous l’autorité d’une cruelle Maîtresse. C’est l’image d’Epinal que véhicule notre société et encore plus dans ces temps où l’internet diffuse largement la connaissance. Mais non être soumis c’est avant de ne plus avoir besoin de décider. On le fait à votre place et tout ce que vous avez à faire c’est accorder totalement votre confiance dans la justesse des décisions prises pour vous, même si parfois vous ne les comprenez pas sur le moment… C’est si reposant de me laisser conduire et cela embellit la vie. 

L’autre point que je ne comprenais pas quand je matais les vidéos du web, est que l’absence ou plutôt la restriction de sexe, porte la sexualité à un état supérieur, presque de coït permanent. Je crois que j’avais une vision déformée par la société de ma sexualité. J’associais éjaculation et jouissance sexuelle et je me trompais : c’est 2 choses différentes. J’éjaculais par de vigoureuses branlettes, sans prendre réellement  de plaisir, au-delà de la demi-seconde où le sperme fusait. Je m’en aperçois maintenant.

Non la sexualité en soumission est véritable et sans fausseté. J’ai été patiemment éduqué à m’y ouvrir avec honnêteté. Cela passe par un détachement imposé de mon cher zizi, que je vénérais depuis mon enfance, comme tous les petits mâles. Le pénis est d’abord encerclé et réduit à ne plus se montrer si fier de sa vanité. C’est le rôle de la cage. Mais la déconstruction mentale va plus loin, en insinuant et vous faisant reconnaître, que votre fierté est finalement si petite et mérite des cages de plus en plus petites au fil de l’éducation, jusqu’à finalement ne plus avoir la taille que du zizi flasque. La cage nous fait aussi reconnaître que l’érection et excitation ne sont pas liées, comme je le constate toutes les nuits. 

L’éjaculation est détournée de son symbolisme, d’abord en faisant ressentir le vide d’un orgasme ruiné qui est si déstabilisant la première fois, puis en la détournant à mon encontre. Que Johanna me « vide » avant de me punir et la punition est plus dure à supporter…

Cela est passé aussi par la multiplication des zones érogènes. Ce cul dont je tire un plaisir particulier quand un gode ou un phallus m’envahit, nuance à l’infini avec les tailles et les formes. Ces coïts de langue à chatte bien plus puissants que de tremper sa queue. L’échange sexuel entre 2 êtres prend tant de formes variées. La fustigation en est un, recueillir l’urine de Johanna à la source un autre.

Au final mon corps s’est ouvert à une sexualité totale alors que mon pénis est devenu un simple témoin réduit à 2 états : gonflé ou pas gonflé, sans cesse vérifié et commenté. J’ai appris à apprécier la contrainte de mon organe, qui me maintient dans un état d’excitation permanent, comme une jouissance ininterrompue. Je me sens nu et fragile maintenant sans ma cage, préférant y être sagement enfermé : c’est le résultat positif et irréversible de ma longue éducation…

Madame après avoir vérifié la conformité de l’équipement de la terrasse, les anneaux pour attacher, la niche à « chien » creusée dans la roche, passe à son « boudoir », qui est resté secret pour moi. Je découvre une pièce très simple : un large fauteuil à adoration et une banquette à vénération dans le fond. Pas grand-chose et déjà tout quand vous vivez avec votre soumis ! Je suis un peu jaloux de ne pas avoir la même pièce dans notre maison de Gardienne, mais Johanna diffère de Madame en ne cloisonnant aucun espace et aucune activité…

Nous passons devant le hammam et arrivons dans la chambre, très sobre et chaleureuse et qui passerait pour totalement vanille, si ce n’est la petite merveille de cage dissimulée au pied du lit et le râtelier qui s’escamote dans la cloison.

Je suis cependant surpris de découvrir une cage différente de celle que j’avais imaginée. Elle est très basse de plafond, pas plus de 40 cm, et ne permet pas d’autre position que d’y être allongé. J’anticipe combien cela pourra être humiliant pour André de devoir ramper pour y rentrer, sous les yeux de Madame et souvent Monsieur.

- Et encore, Séver, tu n’as pas tout vu ! J’ai rajouté un puissant treuil pour le tirer de force par son collier dans la cage, s’il fait des difficultés… Tiens on va l’essayer… couché Gaspou !

Je m’empresse d’obéir. Le câble du treuil est déroulé pour s’accrocher à mon collier et la machine est mise en marche. J’essaye de suivre ma laisse d’acier en rampant… Pas du tout évident surtout quand les femmes s’amusent de mon cul qui se trémousse ridiculement.

- Il y a plusieurs vitesses et surtout un contrôle du couple ! Si ton André résiste, le treuil augmente automatiquement sa puissance. Je te montre… Gaspou arrête de bouger et essaye de résister…

J’essaye. La machine réagit et augmente progressivement sa tension sur le câble jusqu’à cela me fasse si mal au cou que je cède. Je crois que n’ai jamais rampé aussi vite ! Je finis par être rentré totalement dans la cage et Johanna montre à Madame le système de verrouillage par empreinte digitale comme le reste des installations.

- Au fait, tu me donneras la liste des personnes autorisées à ouvrir tel ou tel endroit. Une fois leurs empreintes scannées, les autorisations se gèrent directement depuis ton smartphone, s’il a reconnu ta propre empreinte.

- Donc si je veux retirer ses privilèges à Marc ?

- Tu mets son profil en quarantaine. C’est aussi simple que cela…

- Tu te donneras des droits d’administration équivalents. Je ne suis pas sûr d’être tout le temps disponible ou penser à gérer ces droits sur l’ouverture des serrures.

- Ok ! Bon maintenant j’ai une dernière chose à te montrer avec la cage. Tu me disais l’autre fois qu’André commençait à avoir des petits problèmes de rétention urinaire nocturne, alors j’ai intégré un urinoir dans la cage à son intention. Il pourra y rester plus longtemps… Regarde.

Je suis de nouveau requis pour faire la démonstration. C’est tout simple : une trappe dans le matelas d’un dizaine de centimètre de diamètre. Je dois me coucher à plat ventre et introduire mon sexe encagé.

- Fais ton pissou, Gaspou…

J’urine jusqu’à vider ma vessie et je suis surpris d’un jet d’eau qui vient me rincer, suivi d’un séchage à l’air chaud.

- Regarde ton smart phone maintenant. Il y a l’heure de sa miction et la quantité. Tu as tous les outils pour le rééduquer et lui faire corriger son handicap comme tu me l’as demandé…

Je suis laissé seul, à mon grand regret, dans la cage de la chambre pour la suite de la visite. Finalement ils reviennent un quart d’heure plus tard…

- Cela fait quand même beaucoup d’espace à entretenir au final. Tu as prévu, Séver, une femme de ménage ?

- Oui, j’ai mis une annonce et j’ai trouvé la perle parfaite. Célibataire, 55 ans autoritaire et elle cuisine merveilleusement bien. Mais je ne la veux pas dans la maison en permanence et pas le week-end non plus. Je veux garder des espaces seuls entre nous : André, Marc et moi. 

Je note que le couple à 3 est définitivement installé dans l’esprit de Madame.

- En fait par rapport à actuellement, le seul truc qui me manquera est que j’aurais personne pour me monter le petit déjeuner au lit, le samedi et dimanche matin. Je pourrais bien y envoyer André, mais je n’aime pas trop l’idée qu’il soit trop libre dans la maison hors de ma surveillance. Et Marc, et bien… j’en ai terriblement besoin au petit matin. !

- Pauvre chatte trop gâtée et fourrée… Je pense à une solution pour le matin des week-ends. Je veux bien te prêter mon Gaspou, du moins s’il est disponible et non puni…

Mais qu’est-ce qu’elle propose là !?

- Il ne te manquera pas à ton réveil ?

- Non je préfère l’avoir avec moi le soir et le matin, comme tu me l’as déjà dit, je suis une fainéante de post ado qui traîne et fait la grasse matinée, contrairement à Gaspou qui lui est plus matinal que moi. Alors pour l’instant il m’attend sagement dans sa cage et je crois qu’il ne peut pas être contre un peu d’activité matinale…

Mais si, je suis contre ! Mais je me garde bien de dire quelque chose qui me vaudra le fouet immédiat pris sur le râtelier ouvert.

- Bon Jo c’est entendu, j’accepte avec remerciement ta généreuse offre. Nous verrons ensemble pour les détails de mise en œuvre… Je vais tous vous inviter manger pour fêter la réception de ma maison… Il est quelle heure ? Ah oui que 10h30 …  Cela nous laisse plein de temps pour inaugurer ma chambre par un petit jeu délicieux. Vous pouvez déjà remercier Blajez qui m’a donné un coup de main pour le préparer.

Blajez s’absente pour revenir avec un grand carton. Je suis intrigué par son contenu hétéroclite : 3 grosses boules de métal, 3 enregistreurs, un CD musical, du scotch, 3 godes-ceinture d’un bon 5 cm, 3 tubes de gel et une cage de chasteté CB6000S dans son emballage !

- Cela va être un concours entre dominants et entre soumis, au plutôt entre godes maniés par les uns et les culs des autres. Il nous faut d’abord aligner les 3 culs sur le lit. Allez les toutous en position ! 

Nous nous retrouvons, Piotr, Monsieur et moi, en levrette côte à côte sur le lit. Monsieur tremble et ne semble pas rassuré du tout : les conséquences de la jeunesse de sa soumission…

- Bon je vous explique : les parties « receveuses » auront la tête dans les boules de métal qui s’attachent autour du cou. Cela fera un très bon isolant phonique par rapport à l’extérieur. Nous installerons à chacun un enregistreur sonique. Il donnera à la fin le niveau moyen des cris ainsi que le niveau maximum atteint. Je mets un point en jeu pour la moyenne la plus élevée et un autre pour le cri le plus fort. Les parties « donneuses » seront équipées du même modèle de gode d’un diamètre de 5.2 cm et chercheront à générer le plus de plaintes. Nous sommes 2 donneuses et 1 donneur. Blajez a accepté de porter une cage le temps du jeu pour de ne pas être gêner par son érection. Merci à lui. Allez Mesdames et jeune homme, c’est le temps de nous déshabiller…

Ce qui est fait mais la pose de la cage de chasteté à Blajez est rendue impossible par une belle érection, que Madame a vite fait de faire disparaitre d’une tendre masturbation. A la fin, les doigts souillés de sperme sont donnés à lécher à Monsieur qui grimace mais s’exécute sous la menace. Le pénis de Blajez peut être enfin enfermé dans la cage.

- Je te l’ai laissé lâche. Pas question de te meurtrir trop le service trois pièces.

- Cela fait très bizarre d’être enfermé là ...  Heureusement que c’est pour une courte durée…

Les « donneurs » s’équipent de leurs godes ceintures menaçant.

- Bon avant de vous enfermer voilà la règle : le CD contient 7 chansons de 3 minutes environ. La première servira à bien huiler les godes et les culs. Puis à chaque nouvelle chanson, les godes tourneront dans cette ordre 1, 2, 3  puis de nouveau 1.

Elle désigne et numérote. Je suis le cul n°2.

- Cela fait donc au total 6 saillies pour chacun et 2 chances de faire beugler chaque cul pour les « donneurs ». A la fin, nous regarderons les résultats. Celui qui aura gémi le plus en moyenne devra sucer les 5 autres, dominants et soumis.  Idem pour celui qui aura crié le plus fort. Si c’est le même c’est double tournée ! Tout le monde a compris ? Alors en place… ah oui, j’oublie de tirer nos places initiales.

Johanna et Blajez choisissent un des papiers, le regardent et gardent le numéro pour eux, malheureusement. Cela va être dur de retrouver le propriétaire du gode… Nous nous retrouvons finalement la tête enfermée dans la boîte de conserve et le CD est lancé. Je n’arrive pas reconnaître la musique étouffée, alors que déjà des doigts – de femme ? d’homme ? – me fouille profondément pour me fourrer d’huile. Un moment je ne sens plus rien, sans doute le gode que l’on est en train d’huiler lui aussi. Puis le rythme change et une main se pose sur mes reins, pendant que l’autre doit être à ajuster la percée initiale. L’intromission est faîte en puissance et me fait hurler à mort ! Les 5cm me sont toujours intolérables au début. Il n’y aucun répit, aucune période d’adaptation : le gode déjà me pistonne en des grands mouvements. J’essaye de me contrôler, mais je laisse toujours échapper un cri, plus au moins important.

Nouveau rythme et nouveau gode, plus vicieux. Il me « baise » de biais et me surprend. Vraiment pas agréable. Je ne cesse de gémir sous son action. Je vais sans doute être le perdant de ce jeu sadique… 

Le troisième gode est encore différent. Là je suis plus ouvert et le gode ne cesse de ressortir complètement de l’anneau, avant de pénétrer de nouveau. Une folle excitation monte et je gémis mon plaisir, malheureusement stoppé par un nouveau changement.

La seconde tournée est beaucoup plus agréable. Je deviens salope du cul à me prendre les coups de godes. Oh que j’aime être baisé par là. Et finalement je suis sur le point d’exploser avec le magnifique 6ème gode mais la musique s’arrête et je reste sur ma faim, frustré.

Les résultats sont proclamés. Monsieur gagne le prix de la plus haute moyenne de gémissements avec un beau 57 décibels de moyenne. Et à ma grande honte, je suis rétribué du prix du plus beau cri avec 84 décibels, correspondant à l’instant où j’ai été envahi par le premier gode.

Blajez enlève sa cage sur une belle érection et libère Piotr de la sienne. Monsieur et moi restons sous clé pour l’instant. Madame nous fait tous passer dans son hammam, déjà chaud en prévision. Nous y sommes quelque peu entassés sur les bancs de carrelage dans la chaude moiteur. 5 personnes assises et Monsieur et moi au centre. Madame donne l’ordre de commencer à sucer…

C’est déjà une sinécure de devoir sucer, mais en plus dans l’humidité chaude c’est une vraie épreuve. Madame a décidé que je commence sur un banc et Monsieur sur l’autre. Et les hommes seront sucés en dernier : « pas question de sucer les Dames la bouche pleine ! ». Je m’occupe de Madame pendant que Monsieur s’occupe de Johanna. Je l’entends vite haleter son plaisir et cela me rend un peu jaloux… Madame m’a attrapé et me colle, de sa main autoritaire, ma bouche contre son entrejambe. Dans la chaleur, la sueur se mélange aux fluides intimes et cela donne aux suçons un goût inattendu. Madame jouit rapidement des basses œuvres de ma langue. Nous inversons et j’offre à Johanna le plus merveilleux cunni d’Amour dont je suis capable. Elle me remercie et m’encourage de sa tendre main dans ma chevelure.

Place aux hommes.  Monsieur refuse net de sucer un homme. Madame intervient et le sort un moment en le tirant pas l’oreille pour un rappel à l’ordre bruyant de ce que je pense être une cravache. Il revient 5 minutes plus tard piteux en se frottant les fesses, s’agenouille et aspire docilement la bite dressée de Blajez sans faire plus aucune manière.

De mon côté, je suis gêné de devoir sucer Piotr. Je trouve cela finalement indécent et j’ai l’impression de trahir notre amitié. Sucer quelqu’un pour lequel j’ai du respect, n’est pas chose facile. C’est même très humiliant et il est aussi gêné que moi en bandant mou. Pourtant il faut que j’obtienne sa jouissance ou Madame ne me ratera pas ! Je dis à voix basse…

- Je suis désolé, Piotr

Avant de lui enfoncer mon doigt dans son anus et lui travailler le cul. Il se tend, mais comprend et se laisse faire sans doute aussi humilié que moi. J’arrive à obtenir une érection convenable et je l’excite de ma bouche pressé dans finir… Je le sens tendu, prêt à partir. Au dernier moment, il veut m’épargner sa jouissance et me repousse. Ce n’est pas un choix possible pour deux soumis, je plante mon doigt au fond de son rectum et l’enfourne le plus loin plus possible. Il finit par s’épandre dans ma bouche, plus que gêné. 

Au contraire, Blajez n’éprouve aucune gêne et me maintient la tête vissée à sa queue pendant que je lui donne son plaisir, heureusement rapide. Voilà c’est fini…

- Non ce n’est pas fini. Vous avez encore une sucette à faire entre vous. Je pense que le 69 s’impose…

Johanna sort pour ramener nos clés, à Monsieur et moi. Nous voilà libre et en chien de fusil sur le sol, en bouche à queue.

- Allez sucez-vous mutuellement les toutous que je me branle de ma chatouille à vous regarder être ridicules !

Madame vient de parler. J’enfourne son sexe dans sa bouche alors qu’il hésite à prendre totalement le mien. Il s’arrête à mon gland. Le pied de sa Dame vient lui rappeler à ses devoirs. Depuis combien de temps n’ai-je pas joui ? 2 mois ? 2 mois et demi ? Johanna a fait un ou deux « traites » mais c’est mécanique sans réelle jouissance. Là cela en sera une vraie, à l’ancienne. Et en plus de la bouche de Monsieur ! C’est fou comment en peu de temps, son statut a évolué. Il est tombé si facilement finalement sous la coupe de Madame. Etait-ce programmé dès le début de leur relation ?

Je me concentre à faire éjaculer Monsieur rapidement. J’ai l’envie sadique de lui envoyer mon sperme en fond de gorge en dernier, alors que ses hormones de plaisir déclinent rapidement après la jouissance. Je veux qu’il ressente le goût amer et humiliant d’être mon vide-couilles particulier...

Et j’y arrive ! Je ressens un plaisir fou à l’entendre hoqueter et étouffer à l’arrivée dans sa gorge du flot ininterrompu de mon sperme trop longtemps retenu.

Que de queues et chattes repues ! L’ambiance est à la détente totale dans le hammam.

- Alors Piotr… Maintenant que vous avez terminé mon chantier, vous allez faire quoi ?

- En commencer un autre, un camp de vacances au soleil pour adepte de la D/S. 

- Humm innovant. Cela marchera comment ? 

- Les invités seront logés dans une vingtaine de chalets indépendants répartis dans le parc, tous équipés pareils avec une cage et une croix de Saint André dans la chambre. Et il y a une dizaine de pavillons thématiques prévus autour, que les clients pourront réserver pour quelques heures ou une nuit…

- Quel type de pavillons ?

- Oh tout ce qu’une Dominante rêverait d’avoir chez soi : une salle de fouet, une salle médicale, un lit à torture, un manège à pony boy … un peu comme dans les donjons professionnels mais là cela sera mis à disposition du client et le choix sera vaste. Il y a aura aussi des espaces communs : un restaurant, une garderie pour compagnon soumis, un spa pour leurs Maîtresse et, si je devine bien sur les plans : une salle de traite et une salle de monte, où une « bull cock » devrait attendre le pauvre cul du soumis…

- Ouah, c’est le domaine rêvé ! C’est dans quel pays ?

- Tu sais bien que je ne peux pas vous le dire. Mais cela plait beaucoup à Madame Slowaski qui a négocié un droit de séjour annuel contre une petite réduction de  notre marge.

- Vous y partez directement ?

- Oui après ce week-end de retour à la maison. En fait le gros œuvre a commencé il y a 2 ans. Les bâtiments et le mur d’enceinte de 3m sont déjà terminés. Nous nous intervenons pour spécialiser ce qui n’est pour l’instant qu’un banal centre de vacances. Et pour commencer nous avons déjà trois mois de tirage de câbles devant nous…

- Des câbles pour quoi faire ?

- C’est la partie la plus ambitieuse du projet. L’intégralité du domaine sera sur surveillance. Des classiques caméras, des caméras thermiques et un système de localisation en temps réel des soumis qui devront tous porter un « shocking collar » au cou et gare à eux s’ils sortent de l’itinéraire prévu.

- Ce que tu décris semble être le paradis des femmes dominant leur mari !

- Tu y pars avec Blajez ?

- Oui. Cela plaît énormément à Madame Slowaski de me savoir sous contrôle quand je suis au loin. Et de m’humilier à devoir lui donner mon cul ou ma bouche en permanence…  Elle l’a de plus nommé comme mon adjoint. Et je dois signer lors de mon passage à la maison un avenant à mon contrat de soumission qui en fera définitivement mon Maître délégué avec le contrôle sur ma cage.

Blajez nous montre à ce moment une belle érection à la perspective et intime d’un claquement de doigt à Piotr l’ordre de s’en occuper…

- à suivre -

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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