En l'absence des enfants, je me suis retrouvé enfermé en couche dans la grenouillère ce week-end.
Un jeu épicé entre adultes conscentants avec une pincée importante d'humiliation.
Une aventure intérieure de soumission.
C'était une idée évoquée dans un moment de folie. La suite logique de l'achat de la grenouillère il y a un an. L'essai aussi d'un autre pan des jeux d'adultes. N. m'a annoncé dans la semaine qu'elle allait m'y maintenir suffisamment longtemps pour que je me mette à la détester cordialement (la grenouillère pas ma Maîtresse).
Les règles ont été annoncées : en autres, grenouillère cadenassée, utilisation de la couche obligatoire, Maîtresse décide seule si je dois en changer, sieste imposée et couché obligé à 21h. Avec en plus une liste de corvées à faire "pour m'occuper". Et ce pour "au moins" jusqu'à dimanche. Tout cela me trotte dans la tête le vendredi et je n'en mène vraiment pas large en rentrant à la maison.
N. a prévu une sortie au restaurant. J'y gagne un répit salutaire, mais à notre retour à la maison : allez hop, dans la grenouillère ! Maîtresse N. a un sourire des grands jours. Elle m'avoue au combien la situation l'excite. Elle me fait me coucher sur le lit pour fixer l'épaisse couche qu'elle renforce par de la bande adhésive. Comme annoncé, je garde la cage bien accrochée à mon zizi. Sa volonté de me frustrer, elle, n'est pas remise en question. Maîtresse me fait ensuite passer la grenouillère jaune avant d'habilement m'y maintenir par un lien attaché sur le tirant de la fermeture éclair, qui passe autour de mon cou avant de finir verrouillé par un cadenas. Impossible de descendre la fermeture du dos ! Je suis pris et bien pris !
- Allez bonne nuit, mon Amour...
Ma nuit est agitée. Oh pas de rêve particulier, mais de nombreux réveils. J'ai trop chaud au niveau des jambes et je caille en haut. Au petit matin, je finis par me lever toujours enchassé dans la grenouillère. Immédiatement je fais mon pipi du matin dans la couche pas plus gêné que cela. Cette partie là, je la connais déjà pour y avoir été enfermé des nuits en cage dedans l'hiver dernier. Je vaque à quelques occupations et je fais une ou deux des corvées que Maîtresse m'a assignées.
Sauf que je sens depuis mon réveil que j'aurais du mal à éviter l'humiliation venue de mes intestins. Je lutte lontemps, mais au final je perds peu avant 8 heures. Excusez moi mais je passerai au silence ce moment de solitude, si humiliant pour un adulte avec en sus l'odeur infâme que l'on transporte après avec soi... C'est vrai que des fois, nos jeux nous entraînent bien loin. Avec des bonnes et mauvaises surprises, mais je crois que celle là n'en est pas vraiment une bonne.
Je m'apprête à rester dans ma m**** longtemps. Impossible de me changer et de toute façon je n'en ai pas le droit dans la règle du jeu. Mais N. se lève plus tôt que j'aurais imaginé et me salue au détour de la cuisine. Je ne dis rien sur l'état de la couche (pas le droit) et elle ne s'en aperçoit pas tout de suite. Avant de sentir finalement mon fumet.
- Humm, mais c'est que mon petit dyonisos aurait fait dans sa couche...
Je ne peux pas le nier.
- Bon alors comment on change la couche d'un adulte. Avec un bébé je sais, mais là ?
Elle ne compte quand même pas me changer elle-même ? Il semble bien que si... Elle disparait à l'étage le temps d'aller chercher serviette, gant et couche neuve. Je reste interdit. Un détour par la cuisine pour prendre un sac poubelle et direction la salle de bain du bas. Je crains le pire.
- Bon tu as du papier, un sac poubelle, de quoi se nettoyer et une nouvelle couche. Allez hop au boulot ! Tu ne crois quand même pas que je vais le faire moi même. Bah, trop dégoutant.
Je suis roulé dans la farine, mais j'avoue que je préfère cela. Je mets très longtemps à me dém***** sous la douche. Putain c'est vraiment pas agréable, voire même dégueulasse. Au retour nouvelle couche et de nouveau enchassé dans la grenouillère.
Maîtresse N. décide alors de m'envoyer aux conteners de tri et faire quelques courses, la grenouillère simplement dissimulée sous un jean et un col roulé. Une fois qu'elle est sûre que rien dépasse, allez ouste dehors. Je marche d'une façon aussi empruntée qu'un cosmonaute russe dans Moscou. J'ai chaud aussi avec les différentes épaisseurs. Je me sens très nettement sous l'emprise de ma Maîtresse, un être différent de tous ces gens que je rencontre. Corps et esprit totalement pris. Mais je finis par faire mes devoirs pas rassuré du tout et aux aguets perpétuels.
Retour à la maison pour un nouveau moment de solitude engluée sur le coup de midi. Et re-m**** ! J'en ai marre de cette foutue couche, chia**** à souhait. Je me rebelle un peu et décide de ne rien remettre.
- Tu as remis une nouvelle couche ?
- Non !
Maîtresse N. ne relève pas. Je m'attelle à faire le repas avant après d'aller faire la sieste. Non pas parce que c'était la règle de jeu mais parce que j'en ai besoin après bientôt 4 semaines de nuit écourtées par la cage. Deux heure et demie plus tard quand même, je me reveille nauséeux.
- Je t'ai laissé dormir, tu en as tant besoin mon Amour. Mais dépêche-toi tu vas rater ton cinéma...
Ce que je fais mais qu'après Maîtresse m'est remis avec le même enthousiasme de la veille en couche et grenouillère cadanassée toute propre sortant du sèche linge ("oui je l'ai lavé pendant ta sieste, elle sentait trop après ce matin").
- Comme ça quand tu en porteras quand tu seras bien vieux tu t'en souviendras...
Une fois de nouveau langé, Maîtresse me rappelle qu'elle sort ce soir et que je dois aller me coucher à 21h. "Bien qu'en pratique je ne saurai pas si tu as obéi". C'est pas faux.
Le film est enthousiasmant. J'oublie un moment mon état de servitude. Retour à la maison en voiture. J'ai bu au cinéma et l'envie se fait pressante. Alors je me laisse aller. Etrange sensation de le faire tout en roulant, quelque chose d'irréel et d'étonnant. En tout cas beaucoup plus agréable que ce qui m'est arrivé ce matin. Presque un plaisir interdit.
Maîntresse N. m'a laissé la clé, dans une enveloppe de secours. J'hésite mais je m'autorise à changer la couche déjà lourde du retour de voiture pour la nuit. Je ne pense pas en avoir le droit mais tant pis je le prends... Aie déjà 21 heures. La journée est passée si vite même en l'absence des jeux "d'accompagnement" que nous avions pu imaginé autour d'un soumis en grenouillére et couche. Je ne sais d'ailleurs pas si Maîtresse N. n'en a eu pas simplement le temps ou l'envie, ou si c'était prévu à dessein pour frustrer son soumis à la maison. Donc 21 heures. Braucoup trop tôt. La chatte n'est pas là alors la souris danse. De quart d'heure de rab en quart d'heure de rab, je ne rejoins ma couche que peu avant 22 heures. Pour y lire encore un peu le roman de SF en cours. Pas très obéissant le dyonisos. Je verrai bien si c'est un si grand crime demain...
dyonisos
Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.
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Dungeon furniture MAJ Juillet 2010
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