Je rentre du taf après mon Amour. Je me suis arrêté pour racheter de quoi prendre l'apéro ce soir. Je commence à me détendre lorsque je rentre dans la maison, sauf que... Maîtresse N. m'envoie directement à la cuisine sans passer par la case départ. Sur le frigo, un message m'est clairement destiné :

Aie ! C'est vrai que je men doutais un peu après le coup de sang que je lui ai fait. Maîtresse utilise les avis de discipline qu'elle m'a fait créer après que je lui ai montré il y a quelques temps une utilisation de tel Request for Discilpline sur un site. Elle avait beaucoup aimé l'idée.

Je lis et me trouve subitement con et frustré avec ma toute nouvelle bouteille. Maîtresse me détaille malicieusement comment elle a rempli avec amusement le formulaire "en plusieurs fois au fur et à mesure de mes besoins".

- Mais cela ne marche pas. Il est déjà plus de dix-neuf heures.

- Oui, je sais. Je comptais que tu rentres plus tôt, le temps de faire les préalables avant d'aller attendre mon retour au coin dans le salon.

Humm, je comprends la perspective qu'aurait voulu découvrir à son retour à la maison Maîtresse. Sauf que...

- Tu n'as pas coché Nudité ?

- Non, je risquais d'être longue et je ne voulais pas que tu prennes froid en attendant longuement mon arrivée.

Raté donc. De toute façon ma peine s'allège un peu et j'obtiens la permission "exceptionnelle" pour ce soir d'ouvrir ma bonne bouteille et d'en prendre un verre.

La soirée se déroule ensuite toute vanille, comme chez Monsieur et Madame tout le monde. A la fin de son émission, Maîtresse m'annonce que je vais prendre ma punition puis elle ira se coucher. Je vérifie les requis et ramène le tout au salon. 

- Non, mais qu'est-ce que tu fais ?

- Je baisse mon pantalon...

- Mais t'es un soumis con, toi ! Je te veux à poil !

C'est le genre d'ordre que l'on sent complétement passer, humilié, le rouge aux joues. Je m'exécute. Contrôle de l'état complet de mon corps, devant, derrière avant d'en venir au zizi encagé qui est étroit à ce moment dans sa cage de verre.

- Humm joli tout cela... Depuis quand n'as tu pas éjaculé, dyonisos ?

- Un peu plus de trois semaines, Maîtresse.

- Et bien tu n'es pas prêt de le faire ! Mais dès que les anglais seront partis, tu retourneras la tête la première entre les cuisses de ta Maîtresse !

Troublante pespective.

- Allez en position disciplinaire, courbé sur la chaise des enfants ! Moi je reste assise.

Elle prend son temps pour me photographier en position. "Comme cela tu montreras sur le blog ton gros bidon de mari bouffi...". Maîtresse organise alors son week-end avec son soumis. Elle utilise une liste des Choses à Faire, qu'elle me fait maintenir depuis quelques temps. Elle vérifie ses contraintes avant de définir mon programme.

- Nous irons au cinéma un de ces soirs, voir La Vie d'Adèle, tu sais, qui a gagné la Palme d'or à Cannes.

Moi je pense surtout aux torrides scènes de sexe entre filles dans le film.

- Et bien sûr, je garderai la cage ?

- Ben oui, sinon cela ne serait pas marrant. Et je suis sûre que cela va m'inspirer et que tu finiras entre mes jambes après... Tiens pourquoi tu as rayé cela ?

- Je ne pensais pas que cela te... vous plairait Maîtresse.

- Et pourquoi donc ? ... Non très bonne idée... Tu commenceras vendredi soir et cela te tiendra occupé samedi quand je l'absenterai. D'ailleurs tu devrais en profiter pour aller au cinéma avec, tu sais, voir le film que tu veux voir mais qui ne m'intéresse pas... Au fait la commande est arrivée ?

- Oui j'ai reçu un mail, il faut que j'aille la chercher demain.

- Très bien. On verra cela sans doute dimanche. Allez en position que je te tanne un peu la peau avant d'aller me coucher.

Le reste n'est qu'un échange exigeant entre sa Maîtresse et son soumis même par jeu, rythmé au vif des instruments, le paddle toujours aussi incisif et la confirmation que Maîtresse a changé sa manière d'utiliser le martinet que je crains maintenant. Une pause. "Pas assez rouge tout cela". Nouvelle rasade avant que je sois libre de mes mouvements.

dyonisos