Au bout de quelques jours dans la cage que j'avais réclamée, la blessure du mois dernier s'est réouverte et je suis retourné à douiller à vif.
Mais là pas question de m'en débarasser aussi facilement que la fois dernière. Maîtresse N. est devenue trés dure en affaire.
J'ai pensé qu'une promesse d'honneur de renoncer à mon droit de libre masturbation suffirait. C'était un engagement important à mes yeux que je prenais là. Quand je l'ai proposé, Maîtresse a été trés dubitative...
- Oui, tu promets cela et au bout de quelques jours, dés que j'aurais le dos tourné, tu te laisseras aller...
J'étais vexé. Car c'était un engagement solennel que je tenais bien tenir ! Maîtresse N. me propose à la place de revenir à la cage précédente en plastique. Elle se moque de moi ! La cage est détruite de grenouilles ayant voulu se faire plus grosses que le boeuf, et elle est surtout moins confortable que ma Looker actuelle.
J'étais un brin énervé dans le lit que l'on ne me croit pas capable de tenir ma promesse.
- Mais, enfin avec ma blessure, que veux-tu que je fasse ? Dis-moi ce que tu veux à la place ?
- Tss, tss. Cela ne marche pas comme cela. Les soumis proposent et les Maîtresses disposent...
J'ai donc cherché le soir suivant ce que je pouvais "proposer" en échange ayant une valeur aussi symboliquement forte que l'encagement par ma Maîtresse de femme de mon zizi. Et j'ai trouvé...
Je me suis donc engagé à ne plus me masturber, en donnant le droit à Maîtresse de me punir si je cédais à la tentation. J'ai même renoncé à toute possibilité de masturbation sous sa surveillance me privant ainsi de délivrances qu'elle m'accorde souvent facilement une fois son plaisir atteint au lit (du moins quand je ne suis pas en cage).
J'ai accepté d'avoir mes ongles de pieds peints en permanence.
Et j'ai accepté de porter une chaîne cadenassée à la cheville en permanence !
Serait-ce suffisant pour convaincre de ma bonne fois ma belle ? Je pensais que oui. Elle a accepté le package mais pour l'instant, je restais dans ma cage en attendant le temps disponible du lendemain... Je me suis anesthésié à l'alcool pour passer une dernière nuit en cage. Et me suis recouvert de force de crême cicatrisante.
Le lendemain, c'est jour de RTT comme dirait chaste59. Nous allons au magasin de bricolage, chercher ma chaîne de cheville. Il y a quelque chose d'irréel de voir sa femme chercher le meilleur compromis pour la destination que cela peut avoir. Un vrai moment contemplatif de soumis. Nous en profitons pour passer voir la nouvelle jardinerie qui vient d'ouvrir. Et nous nous arrétons devant le rayon colliers et laisses... Ma Dame est joueuse.
- Tu as vu, il y a une laisse de dressage. Tu veux que je t'en achète une ?
- Non pas la peine. C'est trop court et nous avons déjà une longe de dressage. Tu te souviens la première fois quand nous avions acheté notre collier de dyonisos ?
- Oui, c'était une autre époque...
- Et là, cela t'a excité d'acheter une chaîne pour contraindre ton mari ?
- En fait, non. Cela fait longtemps que je ne rougis plus. La dernière fois, c'est quand tu m'as emmené chez Démonia...
- Bah cela n'a pas duré longtemps, vu comment tu étais à l'aise aprés...
- Hi, hi. C'est vrai.
Détour par la papeterie. Nous cherchons un élégant cahier de punition, un de mes souhaits sur lequel s'accorde N. En vain, cela sera donc celui que nous avons repéré sur internet...
Nous déjeunons dans une brasserie. Il y a au plafond un étrange lustre à bières dans les supports me rappellent tant une cage de chastété enserrant un zizi... Nous en rigolons.
Retour à la maison. L'ambiance se fait tout à coup plus sombre. Mon engagement solennel de non masturbation est rapidement expédié sur le brouillon sans même me le faire réécrire. Trop à mon goût, Maîtresse N. va toujours à l'encontre de ce que je pourrais attendre et elle le fait exprés. Elle me demande de sortir la canne et direction la chambre d'amis.
- Tu pue, mon chéri, le stress du soumis...
C'est ce qu'il se passe à chaque fois face à l'inconnue de l'appréhension. Maîtresse me fait remonter le haut du pantalon sur les genoux, comme on va à la pêche. J'enlève chaussures et chaussettes et met mes pieds à disposition. Elle a descendu plein d'outils inconnus qui ne me rassurent pas. Elle en rigole... Je me suis étendu sur le lit pour ne pas avoir mal aux coucougnettes. J'ai droit à la lime. Je sursaute et criaute quand elle me repousse les peaux au bâtonnet à cuticules. Cela la fait rire :
- Tiens tu mettras sur le blog que tu crains le bâtonnet à cuticules. Cela fera tellement rire tes lectrices, ou les femmes de tes lecteurs !
Je sens un gel épais sur mes ongles. Dans ma position couchée, je ne peux voir ce qu'il se passe et il est attirant de ne pas savoir avant la fin. Je l'entends qui râle d'avoir débordé. "Tant pis, de toute façon ce n'est pas pour moi.".
- Allez debout, dyonisos ! Les mains à plats sur la commode... ton cul en arière.
J'obéis. Elle me descend pantalon et slip.
- Tu vas être puni parce que tu n'as pas commandé le gaz à temps !
Maîtresse craint de ne plus avoir d'eau chaude ce week-end. Et une chatte qui craint l'eau froide sort les griffes. Je suis puni de rafales de coups de cannes données à la volée. Cela fait mal, trés mal même, sans aucun échauffement : pour répondre à yaya, nous ne sommes là clairement plus trop dans un jeu mais dans quelque chose de plus complexe où la réalité du couple prend une part. Je crie, me tortille sous les coups qui volent. Elle s'arrête une première fois pour dégager ma chemise et une seconde fois pour me faire reprendre ma position. Finalement cela s'arrête. Le cul en feu, j'ai presque un regret qu'elle ne m'ait pas poussé plus loin jusqu'à abdiquer toute dignité... Ma quête du Graal et foutue fierté du mâle en soumission.
Retour sur le lit, le cul grimaçant au contact. Je dois redonner mes pieds, l'un après l'autre. Nouvelles peintures, à ce qu'il me semble, mais je n'ai aucune connaissance du processus pour se faire les ongles...
Maîtresse me fait écarter les pieds, mets du coton entre mes orteils... tout cela me semble les rites d'une secte que je pratique pas. Mais je me laisse tranquillement faire en bon soumis sage, les couilles qui se détendent enfin.
C'est fini : le résultat est terrifiant pour un garçon ! Putain, elle s'est lâchée... Mais comme pédicure à bien y réfléchir, je ne la conseillerais pas à ma femme, vu les finitions...
Mais bon cela veut dire que je vais bientôt ne plus avoir ma cage de douleur au zizi, même si sur le moment : elle s'est fait oublier. Le temps de me cadenasser la chaîne à la cheville...
Je suis prêt à ma libération. J'ai rempli tous mes engagements même avoir cette horreur aux pieds. Sauf qu'elle tarde...
- Tu me m'enlèves pas la cage ?
- Pas tout de suite, on verra ce soir...
Là je comprends que je me suis fait "eu" en beauté ! Elle jubile ! Et pour être sûre que j'ai bien compris la leçon donnée, N. vient se blottir contre mon épaule, comme elle l'adore, pour s'amuser à m'exciter longuement jusqu'à me faire poindre mon jus d'encagé qu'elle me fait goûter perfidemment. Tout y passe : les caresses dans la cage et sa traîtrise de s'attaquer à mes tétons. Je suis "eu" et cuit...
Le mot de la fin, c'est Maîtresse N. qui l'a eu. Il n'y a pas eu plus de libération le soir. Voilà ce que je reçu la nuit de sa part pendant que je dormais. Si je pouvais avoir un moindre doute...
Elle est si machiavélique : je l'aime, je l'adore ! Me voilà encagé, enchaîné à la cheville et ne pouvant plus enlever mes chaussettes à la maison ! Et j'aime cela...
Malgré cela la vilaine blessure n'avait pas disparu par miracle et le lendemain a été une journée de douillage sans grand répit. Et puisque Maîtresse N. ne va quand même pas détruire un de ses sex-toys préférés... elle m'a deverrouillé la cage finalement en fin d'aprés-midi... Il était grand temps, tant ce n'est pas beau sous l'anneau !
J'ai quand même grimacé quand à l'heure du coucher, Maîtresse N. a sorti ma grenouillère de canari jaune.
- Tu ne veux quand même pas que...
- Oh que si, je le veux et tu vas la mettre ! Que ton zizi soit inaccessible, avec la couche...
- Non pas besoin de couche...
- Tu mets ta couche !
dyonisos
Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.
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Dungeon furniture MAJ Juillet 2010
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