Vendredi 3 avril 5 03 /04 /Avr 07:20

Prenons une situation de la vie de tous les jours. Un truc qu'a fait ou surtout n'a pas fait votre cher et tendre, même involontairement, et qui vous énerve et énerve encore. Dans un couple classique, cela se règle par des gros yeux et de longues bouderies. Mais dans un couple qui a ouvert il y a longtemps la boite de Pandore BDSM, cela se paye cash. C'est ce qui m'est arrivé...

C'est vrai que je l'ai bien cherché à vouloir donner du pouvoir à ma Dame, pour l'excitation que j'en retire et pour aller plus loin dans la complicité. Sauf que là Maîtresse N. a pris le pouvoir et j'ai payé cher, pour le symbole et surtout pour m'en rappeler et ne pas oublier de vérifier la jauge de gaz, la prochaine fois.

Car ces derniers jours, il y avait de l'eau dans le gaz à la maison. J'avais déjà compris que le manque de gaz serait un problème que l''on" ne me laisserait pas passer. J'avais déjà eu une cannée de semonce. Je crois aussi que cela avait joué dans la décision de Maîtresse N. de ne point me libérer. Mais je suis d'un naturel optimiste et je croyais m'en sortir par une livraison juste à temps.

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J'avais commandé le gaz jeudi matin. Mon fournisseur a contractuellement 7 jours pour me livrer et n'a jamais attendu si longtemps. J'étais donc confiant...

Sauf qu'une fois libéré de ma cage, le gaz a mourru comme mon service trois pièces venait de le faire. En plus de la vilaine blessure à vif et douillante à l'entre-couilles, j'ai découvert aussi que j'ai dorénavant des couilles d'éléphants, enflées, douloureuses au toucher et quasi impossibles à faire sortir de l'anneau. Bref une dévastation...

- La chaudière est en défaut : il n'y a plus de gaz.

Il était 17 heures et je me suis dit aie, aie, aie. N. ne rigolait pas du tout. Je proposais d'acheter immédiatement une plaque électrique pour faire chauffer les marmites d'eau à l'ancienne. Proposition acceptée et mise en oeuvre dans un sceau de 10 litres que le valet de bain que j'étais devenu, montait à l'étage. Là ma fille m'a tout de suite prévenu. Là elle acceptait, mais si cela durait trop...

Le lendemain, je me présente, une idée derrière la tête, au petit déjeuner avec mon avis de discipline vierge que je commence à remplir avant d'être arrêté ma Maîtresse N. : "qu'est-ce que tu fais ? C'est moi qui remplis de A jusqu'à Z !" Première nouvelle qui annonce des nouvelles douces et amères. Bigre que la situation tourne à la lune de miel D/S. Je me vois me reprocher mon "comportement inconsidéré" et mon "irresponsabilité". Et je me vois convoquer le lundi matin pour une explication, nu, collier autour du cou et mis en attendre au coin l'arrivée d'une Maîtresse N redresseuse de mes torts. On requiert : le petit paddle, la canne, la roue crantée et la cravache. Le petit paddle et la roue crantée, indique que l'on veut s'attaquer à mes orphelines (et malheureusement pour Maîtresse, je ne retrouverai honnêtement ni l'un ni l'autre). Mais c'est surtout la cravache qui attire mon attention. Elle est rare et Maîtresse N. a appris à la manier diaboliquement. Tout cela ne m'annonce rien de bon...

Le soir arrive vite et j'ai une idée stupide de soumis en manque. "Et si le gaz n'est pas livré lundi ?". "Alors cela sera 50 coups de fouet pour toi." Parle toujours, le gaz sera là lundi soir...

Le lendemain, Maîtresse N. me pousse du lit pour m'occuper de la maisonnée. Je ne suis pas un mâle qui ne fait rien pour lablfouet502-copie-1.jpg vie de la maison, mais je suis définitivement beaucoup plus attentif quand je me sens en soumission. Il y a toujours ce moment étrange, où après avoir conduit la progéniture dans ses classes, je passe de Papa attentif à l'objet sexuel et soumis à
Madame. La peur monte quand il faut se déshabiller pour recevoir sa "raclée"... Les muscles se crispent à attendre sur le sol dur l'arrivée de sa Maîtresse... Mais quelle joie interne quand elle arrive, même si je sais par instinct que je vais passer un sale quart d'heure.

Je reconnais à ma Dame, sa capacité à se muer immédiatement en Maîtresse intransigeante. L'angoisse m'accompagne alors qu'elle me fait me rapprocher de ses armes, mettre debout les mains derrière la nuque et qu'elle agit. Quelques coups de paddle bien sentis pour l'échauffement et elle passe à la cravache de reproche, faisant si mal, surtout quand elle vise la frêle peau des épaules. Je ne suis ni attaché, ni bâillonné : avec le temps, Maîtresse préfère me mater au naturel. M'entendre crier, me forcer à reprendre ma place. Je suis ailleurs en ce moment. Complètement, définitivement amoureux de ma N. et ressentant durement et moralement chacune de ces reproches frappées. Putain que cela fait mal. A la fin, je suis quasi cuit. Elle me tente en me proposant de continuer. Je refuse sagement et déjà bien maté... Mais je suis encore un peu Maître de moi, et je pose la question.

- Cela soulage ?

- Oui, cela soulage.

Plus tard, elle regrettera de ne pas avoir compté le nombre de coups. J'ose comprendre à mes dépends, que ma Maîtresse de femme qui devient de plus en plus expérimentée de mois en mois, cherche à calibrer ses traitements de rétorsion. Je suis fier qu'elle soit devenue ainsi, cela m'excite et me fait craindre l'avenir.

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En tout cas, arrivé au bureau, j'ai mal au cul et surtout au dos. Je comprends oh combien l'absence de gaz porte et je me décide soudain à accélérer les choses. J'essaye de les joindre au téléphone : en vain. Je leur laisse un message de contact. Ils ne me répondront que tard dans la soirée me disant que mon problème était pris en "haute considération" et qu'ils "s'efforçaient de le résoudre sous 48h", signé de la Camile universelle qui se cache au coeur de l'Afrique. Enculés, va ! C'est exactement le délai contractuel.

Donc le soir, il n'y avait toujours pas de gaz. Maîtresse N. me confirme donc que cela sera donc le fouet comme promis pour le lendemain. Toujours une Maîtresse qui profite du lit, moi qui m'occupe à faire démarrer en ordre la maisonnée, vider le lave-vaiselle, étendre le linge et lancer une nouvelle machine.  De retour d'amener les enfants, je me déshabille et attends mon châtiment. Je tremble clairement et N. le remarque, mais cela ne l'empêche pas d'user du fouet.

25 premiers coups terribles, donnés sur les fesses depuis la gauche, puis la droite et sur les épaules (les plus douloureux de loin). Je crie, je sursaute, j'ai du mal à garder ma position. J'en ai même un, qui m'arrive, sans que Maîtresse l'ai voulu, sur la tête heureusement sans gravité. Mais j'en suis si époustouflé. Pause le temps que Maîtresse N. admire ses marques et les prenne en photo. J'ai le souffle coupé. Je tremble, pleinement conscient que nous en sommes qu'à la moitié et c'est déjà si intolérable. Elle me pause le téléphone là devant mes yeux pour me montrer l'état déjà atteint de mes fesses et me faire encore plus craindre la suite.

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Maîtresse recommence son application avec fermeté. Plusieurs coups qui s'enroulent en serpent venimeux autour de ma taille. D'autres qui visent les cuisses. Je continue comme je peux à compter à voix haute comme exigé, avec la plus grande difficulté. Passe 40 coups en enfer, Maîtresse N. m'annonce que j'ai fait "le plus dur". Les coups suivant sont plus légers, tout en restant piquants. Je récupère un peu de souffle, jusqu'au 49ème. Madame s'arrête et me laisse un long moment, anticiper, angoisser dans l'attente de ce 50ème coup que j'entends finalement partir, siffler dans l'air, avec le sentir durement atterrir sur la frêle peau du bas des joues des fesses, s'enrouler autour de ma taille et mourir dans l'aine. Je hurle définitivement ma douleur ! Et tombe immédiatement sur le sol au pied de ma belle, maté et repentant, la tête baissée. Je demande naturellement et humblement, je prie pour que l'on excuser ma faute, je promets de faire plus attention la prochaine fois. Madame a gagné et j'ai perdu. Elle vient me consoler de ses mains. Je suis un homme heureux et complètement addict de ma Dame.

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Et pourtant, je suis de nouveau mis en garde : " et si le gaz n'est pas livré aujourd'hui, cela sera retour en cage ce soir." Je relève la tête surpris, je n'ai vraiment aucun désir de retourner dans la cage, le sexe blessé et les couilles meurtries. Je tente de protester. "Non j'ai décidé et cela sera la cage. Mais tu pourras mettre ton ancienne en plastique si tu n'arrives pas à repasser à celle en métal. Allez ouste, debout que je regarde les dégâts !"

Je suis "réparé" par l'application de crème cicatrisante. "C'est fou comme toi qui n'aime pas habituellement les crèmes tu te laisses faire là". Pas le choix. "Là j'ai bien fait de m'arrêter, un coup de plus et je t'aurais fait éclater la peau". " Tu n'y croyais pas que j'allais te donner 50 coups ?" En fait, non et j'en suis baba. "Très bien, très bien ici, là c'est moins bien..."

Finalement je suis envoyé à mon travail après avoir été durement fouetté. Dans la journée, le fournisseur me laisse un message pour m'annoncer avec "plaisir" que je serais livré le lendemain matin. Je le réécoute deux fois pour être sûr. Pas de doute, le lendemain. Aurait-il fait un effort s'il savait combien ça allait me coûter personnellement ?

J'envoie un sms à Madame pour lui annoncer. Et j'en reçois en retour "et bien cela sera la cage". Aïe !

Le soir venu, j'ai toujours les couilles enflées mais je suis prêt à honorer ma sentence. Il faut quand même que je retrouve l'ancienne CB6000 avec l'anneau démontable, seule possibilité de me remettre en cage. 1 heure de recherche avant de la trouver. Je prépare tout même une paire de menottes pour que je sois sans défense au cas où, avec un mélange de peur de redouiller et d'excitation d'être puni ainsi... Tout est sur le lit à minuit.   

Maîtresse N arrive finalement. Je suis nu sur le lit...  offert.

"Et non pas de cage ce soir : je n'ai eu jamais l'intention de te la mettre mais j'ai adoré, quand tu as su que le gaz n'allait pas être livré, ta peur de retourner en cage"

J'ai un mélange étrange entre le soulagement et la frustration de ne pas subir la punition jusqu'au bout

"La frustration fait partie de ta punition. Allez en couche et en grenouillère, maintenant : cela devrait déjà suffisamment te contraindre"

Mais là je n'ai pas envie d'y aller, je préférais une caresse ou même sa bouche sur le zizi. Je rechigne. Elle persiste. Je me mets en rébellion "Tu vas voir toi !". Maîtresse essaye de m'attraper les couilles, mais mes mains sont encore plus grosses que mes couilles d'éléphants et me protègent. Elle demande de me tourner et essaye de me donner une fessée à main nu, qui ne fait pas l'effet escompté. Je jubile un peu ; "tu vois que si je veux pas tu n'as aucune moyen de me contraindre". "Tu vas voir toi", me répond-t-elle d'une voix très joueuse. Et elle revient avec ce que je devine une de ces ceintures et commence à me fouetter avec. C'est une ceinture très fine et qui fait très mal. Maîtresse N. est devenue une pro à faire frapper là où elle a décidé dont un sur la blessure sous les couilles. Je grogne et admet ma défaite. Je passe ma grenouillère mais oublie quand même la couche. "Au lit maintenant" Je me gratte les couilles sous la grenouillère... "Tu arrêtes tout de suite cela : pas le droit. Mains au dessus de la couverture !" Je les mets et recommence un peu par défi. Elle part chercher mes mains sous l'épaisseur, les ramène dehors et la rassemble sagement sur la couette surveillée par sa main dessus. J'ai compris, ne tente plus rien et m'endort plus amoureux que jamais...  

Le lendemain, je suis heureux de voir pendant mon café enfin arriver le camion-citerne... et de monter l'annoncer à N.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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