Fifteen days in UK

Jeudi 26 juillet 2012 4 26 /07 /Juil /2012 06:00

Ah la discipline anglaise à l'école ! Qui n'en a jamais entendu parler ?

Dans l'imaginaire collectif, cela ressemble à cela. 

schooldiscipline.jpg

Bien sûr l'uniforme d'écolier anglais rajoute un côté à la fois exotique et fétischiste. Rappelez-vous seulement les mangas qui le mette en scène (érotique ou porno) à ne plus finir ! 

Je suis allé assez souvent outre-manche. Ado. LA plupart du temps pour apprendre cette langue. Et souvent dans des écoles anglaises en début d'été où il y avait encore ces collègiennes en uniforme. Je trouvais cela à l'époque exotique, mais je n'y voyais pas l'autre côté... J'étais un adolescent plus interessé par les petites françaises qui étaient venues que par les anglaises. En vain, puisque les italiens raflaient toujours la mise !  Quels drageurs professionnels ces italiens ! Les petites asiatiques étaient terrifiées par une simple bise sur la joue. C'est comme si je leur avais montré ma bite... vaste planète aux ressentis si différents...

D'ailleurs pour moi il ne s'est pas passé grand chose aux UK. Beaucoup d'espoirs pour rien. La Norvège fut bien mieux. Pas avec des natives mais avec les filles du camp. Surtout une : Claire (que les bons connaisseurs du blog connaissent déjà - pour les autres faut juste chercher... lol...). Eté de découverte merveilleux avec une fille qui n'avait pas froid au yeux. Il y a quelques mois, je me suis amusé à taper son nom sur google. Elle y était à tenir un magasin new age-ecolo correct dans une ville à côté de chez mes parents... Cela ne m'étonne pas d'elle finalement. Je me souviens de mon retour en France. J'avais perdu 10 kilos en trois semaines (on n'avait rien à bouffer). Je n'ai jamais été si maigre de tout ma vie. Je me souviens d'une scène aux Galeries Lafayette à Paris. Je portains un pantalon écossais, au motif très vert, très souple aussi. Je me souvenais de Claire et je bandais. Ma mère s'en est aperçu : la honte !

A ce propos, je suis allé l'année du bac à Munich et cela a été un superbe moment, mais avec quelques regrets. Contrairement à l'Angleterre, où mes hôtes faisaient cela pour le fric, quand il ne passait leur temps à picoler de la bière, sauf une année où je suis tombé sur des membres d'une secte chrétienne, finalement pas si dangereuse que cela - ils m'ont bien fait rire -. Donc contrairement à l'Angleterre, la famille qui m'a reçu en Allemagne était fana de la France. En fait pas tout à fait une famille. Une femme divorcée - 35-40 ans - avec un ou deux fils je m'en souviens plus. Le soir je mangeais en tête à tête la mère de famille. De la charcuterie allemande (très bonne) arrosée de Schwarzwaldwein (litérallement du vin de la forêt noire, quelque chose de très proche de nos alsaces bien français). Résultat j'étais quasi-ivre quasiment tous les soirs. J'étais bien mais je m'aperçois après coup que cette divorcée profitait bien de moi, pas pour baiser, mais pour avoir du temps libre pour aller frolater ailleurs ! Elle me laissait garder son plus jeune fils. L'autre fils dans ma mémoire était déjà grand et émancipé. D'autres soirs, elle restait là et je sortais me promener dans la chouette banlieue aux alentours. Il y a avait partout des distributeurs de cigarettes et c'est comme cela que j'ai bêtement commencé à fumer... Une grosse connerie.

Non cette divorcée je ne l'ai pas baisée. Je ne suis pas sûr que j'en avais conçu l'idée... Bien des années plus tard, nous avons fait avec les copains un premier de l'an à côté de Bourges dans un gite. Le matin tout le monde est parti et je me suis retrouvé seul. J'ai pris un bain dans la baignoire. J'ai entendu un première fois frapper à la porte. Trop bien nu dans l'eau, je ne réponds pas. Plus tard le bain fini, on refrappe de nouveau. J'ouvre. La proprio, 45 ans. J'étais dans la maison de sa vieille tante qu'elle avait transformé en gite. Je me retrouve chez elle. J'habitais au bord de la mer. Elle ne l'avait jamais vu et en rêver. Une femme seule. Elle me faisait des avances, j'en étais concient. J'ai hésité, mais j'étais attendu chez mes parents. Alors j'ai renoncé. A regret maintenant. 

En fait, pour tout vous dite, cette femme était professeur d'anglais au lycée et elle n'avait jamais mis les pieds en Angleterre (!). Tout cela me ramène à ce pays.

Bon alors pourquoi cet article ?

Parce que The Muir Academy va fêter ses 25 ans cette année, le 15 septembre !

Quesako ? Très britannique en fait. Une école pour adultes à l'image des écoles des années 50 au Royaume Uni. Avec les uniformes, le décorum et surtout la discipline qui va avec !

D'ailleurs tout l'objectif pédagogique de cette academie d'un genre spécial est résumé dans ces quelques mots traduits :

Toute école bien gérée nécessite de la discipline et la discipline à l'Académie Muir n'est pas différente de n'importe quelle école publique anglaise au milieu des années 1950. La canne, la ceinture, la chaussure, le martinet et le paddle sont tous utilisés. Des châtiments non corporels sont égalements utilisés : détention, écriture de lignes, mises au coin ou tâches domestiques.

Bien évidement, une discipline stricte est appliquée en quatre règles de châtiments corporels :

Obligation de compter à voix haute chaque coupe. Si mécompte ou que le punisseur n'entend rien : on recommence la punition !
Interdiction d'ajuster ses vêtements ou de bouger sans permission ou on recommence la punition !
Interdiction de se frotter les fesses ou les mains après la punition ou on recommence la punition !
Obligation de remercier le correcteur à la fin de la punition ou on recommence la punition !

Le tarif est à la hauteur. Genre 500 € les 2 jours. Et vous devez aussi porter un vrai uniforme d'écolier anglais (si il existe de magasins spécialisés piur adultes, mais de ce côté là plus rien de m'étonne) Mais c'est manifestement populaire avec 6 professeurs - hommes et femmes - exigeants dont certains sont des vrais anciens profs.

L'Angleterre en version maso et fétichiste.

dyonisos
Par dyonisos - Publié dans : Fifteen days in UK
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Mercredi 25 juillet 2012 3 25 /07 /Juil /2012 06:00

blChastity_belt_Bellifortis.jpg Ci-joint le reproduction d'une interview parue en 1987 dans le Penthouse Français. Harold(Hal) Higginbottom y est interrogé. C'est le redécouvreur moderne en 1956 de la ceinture de chasteté d'abord pour femme puis pour homme, basé sur l'adaptation du modèle florentin décrit dans le Bellifortis au début de XVème siècle. D'ailleurs ce modèle qui n'a jamais été porté à cette époque tient complètement du mythe. Beaucoup plus réel étaient les dispositifs antimasturbatoires inspirés par la pudibonderie victorienne depuis le milieu du 19ème siècle jusqu'au début des années 1930. Mais à la fin des années 50, tout cela était tombé en désuétude. Tollyboy, la compagnie qu'il avait fondé depuis son atelier de Sheffield en 1958, a dominé longtemps le marché de la ceinture de chasteté moderne. Mais il n'arrivait pas à fournir plus de 100 ceintures par an. Alors ses modèles ont été copié d'abord aux USA par Willian-Jones (La ceinture de chasteté basée en Floride) puis dans les années 90 par Access Denied à New-York et surtout Neosteel en Allemagne. Tous ces modèles gardent un air commun issu du design original de Tollyboy à la fin des années 50. Hal Higginbottom est mort en 1998 mais son atelier a été repris par un de ses anciens apprentis toujours sous le nom de Tollyboy.

En tout cas, le chiffre de 35000 ceintures annoncé en 1987, me parait complétement fantaisiste. Frank Miller ne créera la CB2000 que 2-3 ans plus tard.

dyonisos




DÉFENSE D'ENTRER

Du fond du Moyen Age, la tradition s'est conservée jusqu'à nous: la ceinture de chasteté se porte bien; elle se porte même très bien, si l'on en juge par ces photographies. Hal Higginbottom fabrique sur mesure le modèle si joliment présenté sur ces deux pages. Il a accepté de confier ses secrets à Penthouse.

Les premières ceintures de chasteté dont on a gardé la trace remontent au bas Moyen Age. On s'en doute, elles sont lourdes, rigides, rustiques. Fin XIVe siècle, apparaît à Florence la Bellifortis que François II de Carrare impose à sa malheureuse épouse. Du temps d'Henri II, un quincaillier de Saint-Germain propose un engin pour brider le cas des femmes. Des rumeurs scandaleuse circulent sur la ceinture de chasteté de Casanova et la ceinture à clous d'un certain Jean Porat dit le pharmacien tortionnaire. Cependant dès la fin du XIXe siècle, la ceinture de chasteté est vendue sur catalogue.

Aujourd'hui cet instrument, dont on ne sait plus s'il est de chasteté ou de la perversité (les deux probablement) est d'un usage, oserons-nous dire, courant: il s'en est vendu 35 000 en 1987. Hal Higginbottom fabrique les modèles les plus élégants et les plus pratiques. De sa bonne ville de Manchester (England) il répond pour Penthouse à l'interrogatoire serré de l'inspecteur Dante Vacchi.

Penthouse : Comment l'idée vous est-elle venue de fabriquer des ceintures de chasteté?

Hal Higginbottom : Cela remonte très loin, à presque vingt-cinq ans. Un monsieur qui fabriquait des instruments de précision m'a montré une ceinture en me demandant de la copier. C'était la première fois que j'en voyais. Je n'ai trouvé aucune objection à faire ce qu'il me demandait. Au contraire, je me suis mis à m'intéresser au sujet. J'ai fait des recherches et plus j'avançais, plus j'étais intrigué. Mais j'avais beaucoup de difficultés à rencontrer les clients. Alors nous avons décidé avec un collègue de passer une annonce dans un journal de grande diffusion et d'attendre ce qui allait se passer. Nous avons rédigé le texte très soigneusement en éliminant l'expression ceinture de chasteté parce que cela pouvait choquer. Nous parlions de matériel de haute technologie, luxueux et pratique pour sauvegarder l'honneur des hommes mariés, des pères de filles nubiles, des fiancés infligés de futures moitiés à la cuisse légère. Quelques jours après l'annonce, nous avons reçu plus de six cents demandes d'information, et chaque jours davantage de lettres. En plus du modèle simple en cuir et lames métallique, nous avons fabriqué des modèles de luxe artistiquement élaborés et destinés aux sex-shops. Au début, nous copions les modèles anciens, comme ceux exposés dans les musées. Naturellement les nôtres étaient plus pratiques, plus légères, plus esthétiques. Les commandes n'ont cessé d'affluer et aujourd'hui j'en reçois de toutes les parties du monde.

Penthouse : D'où en particulier?

Hal Higginbottom : Les plus nombreuses viennent de France, des Etats-Unis et de Belgique. Mais aussi d'un peu partout, du Moyen-Orient par exemple, où elles passent, dit-on, par les ambassades. Elles sont expédiées par la valise diplomatique! Mais en règle générale, la France est mon meilleur client. Il est certain que la demande est grande et le serait encore davantage si j'avais une usine. Cependant je n'y tiens pas. Mon maximum de production en ceintures haut-de-gamme est de deux, peut-être trois pièce par semaine - mais trois, c'est vraiment le maximum. Cela fait une centaine ceintures par an environ. Je travaille entièrement à la main. Je fais un travail de haute précision. Nous ne sommes pas les seuls sur le marché, je sais, mais les ceintures que nous produisons sont les meilleures, parce qu'elles sont très esthétiques et qu'on peut les faire porter sous une robe du soir transparente et exciter tout le gratin d'une party sans courir le risque de voir sa femme, sa fille, sa maîtresse ou son copain homo se faire violer... ou céder à la tentation.

Penthouse : Justement, je voulais vous demander si des clients vous commandaient des ceintures de chasteté pour homme.

Hal Higginbottom : Oui, je viens de vous le laisser entendre.

Penthouse : Comment cela fonctionne-t-il? Leur conception doit vous poser quand même quelques problèmes. Supposez que l'homme ait une érection.

Hal Higginbottom : Il n'a pas le droit d'en avoir. Il a une ceinture tout à fait comparable au modèle féminin avec, en plus, une sorte de fourreau qui maintient le pénis pointé vers le bas. Dans cette position, une érection, vous savez... Je n'ai pas de ceinture de ce type en ce moment. Mais je dois dire qu'en Angleterre, je vends beaucoup de modèles masculins, c'est vrai.

Penthouse : Tiens, donc!

Hal Higginbottom : Il y a d'autres modèles en circulation, mais ils ne sont pas pratiques. Celui que je fabrique est pratique et efficace. Je ne suis pas sûr que les autres le soient.

Penthouse : A quoi sert une ceinture de chasteté pour homme?

Hal Higginbottom : A rassurer une femme jalouse qui a peur que son homme mette sa verge entre les cuisse d'une autre femme. A assurer la paix d'un couple d'homosexuels soupçonneux. Dans ce cas précis, la ceinture est différente car elle doit protéger l'anus d'une intromission étrangère... au ménage.

Penthouse : Dans le cas d'une ceinture à double usage, vagin et anus, comment fait-on pour déféquer?

Hal Higginbottom : Il est toujours prévu une ouverture à cet effet avec un petit volet et un cadenas. 

Penthouse : La femme - ou l'homme - ainsi ceinturé(e), doit vivre en permanence à proximité du propriétaire de la clé? Et si le propriétaire s'éloigne? Et si les intestins se mettent en dérangement?

Hal Higginbottom : No comment!

Penthouse : Vous est-il déjà arrivé de devoir intervenir pour éviter une catastrophe?

Hal Higginbottom : A deux reprises, j'ai dû couper la ceinture pour libérer la fille. Il est arrivé que le type soit tout bonnement parti avec la clef. J'avais reçu un appel désespéré de la jeune femme...

Penthouse : Est-ce que vous gardez un double des clefs?

Hal Higginbottom : Oui, quelquefois. On me le demande parfois. Mais dans le cas que je viens de citer, je ne l'avais pas fait. Et le gars avait disparu! Il y en a aussi qui exagèrent, qui demandent des ceintures de chasteté avec des clous acérés à l'intérieur... je leur dis non, bien sûr.

Penthouse : Et les femmes? Elles n'ont jamais cherché à vous acheter des ceintures de chasteté pour homme?

Hal Higginbottom : Non, les femmes ne m'achètent pas de ceintures.

Penthouse : Comment procédez-vous avec les ceintures pour homme? Avez vous besoin d'un modèle?

Hal Higginbottom : Non, je demande aux clients de me fournir un certain nombre de mesures et je sais tout ce que j'ai besoin de savoir. Généralement ça marche.

Penthouse : Vous n'avez pas besoin d'avoir le client devant vous, comme un tailleur qui prend ses mesures?

Hal Higginbottom : Cela peut arriver. Mais il y a des gens qui n'ont pas assez d'assurance pour s'y prêter.

Penthouse : Et les couples? Vous en voyez?

Hal Higginbottom : Oui. Certains veulent une ceinture de chasteté pour chacun. Cela n'est pas si rare. Ils portent chacun la leur.

Penthouse : La loi britannique autorise-t-elle le port de la ceinture de chasteté?

Hal Higginbottom : Dans la mesure où les gens sont consentants, oui.

Penthouse : Vous demandez une autorisation écrite?

Hal Higginbottom : Ça n'est pas vraiment mon problème. Il faut faire la différence avec les menottes. Les menottes sont illégales. Je pense que dans 99% des cas il y a consentement mutuel. J'en suis pratiquement certain. Je parle de l'Angleterre, pas du Moyen-Orient où les réactions sont différentes et où les femmes ne sont sans doute pas consentantes. Je ne fabrique rien qui puisse être dommageable à la personne humaine. C'est consenti, j'en suis certain.

Penthouse : Recevez-vous la visite de parents qui vous demandent une ceinture de chasteté pour leur fille?

Hal Higginbottom : Oui, il y a peut-être là des habitudes liées à certaines minorités ethniques. Je ne sais pas. Il n'est pas question que je cède à ces demandes. Je ne veux pas être impliqué avec des enfants.

Penthouse : Vous pouvez le savoir, quand il s'agit d'enfants, d'après les mensurations que l'on vous donne?

Hal Higginbottom : Oui. Mais je pense que les clients auxquels je vends personnellement des ceintures de chasteté sont tous tout à fait adultes et vaccinés. Ils savent ce qu'il font.

Penthouse : D'après votre expérience - et je pense que vous n'en manquez pas - pourquoi les gens réclament-ils des ceintures de chasteté? Est-ce pour s'exciter, est-ce parce qu'ils ont peur d'être trompés?

Hal Higginbottom : Il y a toutes sortes de raisons. Si vous prenez les adeptes du SM - ils représentent un joli pourcentage - c'est pour réaliser leurs fantasmes. D'autres veulent également assouvir leurs fantasmes, mais en privé; ils ne font pas forcément partie du milieu SM. C'est érotique pour certaines personnes et ce qu'ils font en privé, c'est leur affaire. Ensuite, évidemment, il y a les gens qui les portent parce qu'on leur interdit tout rapport avec les autres - les maris qui persuadent leur femme d'en porter une pour cette raison. Toutes sortes de raisons, à mon avis, difficiles à connaître. Bien sûr, on ne peut pas demander. Certains vous le disent, comme ça, sans problème.

Penthouse : On m'a dit que vous aviez un concurrent en Italie qui travaille pour la jet-set, des ceintures incrustées de diamants...

Hal Higginbottom : Bien sûr, elles existent. Je le sais parce qu'un client à Paris m'a demandé une ceinture incrustée de pierres précieuses. Cela existe, mais je n'en fais pas, ce n'est pas mon domaine. Vous savez, il faut se méfier, la plupart des ceintures de chasteté que l'on trouve dans les musée sont des faux. Si vous y connaissez quelque chose, vous voyez tout de suite qu'elles n'ont pas pu être portées.

Penthouse : Pour en revenir aux clefs, est-ce que certaines femmes vous en demandent un double?

Hal Higginbottom : Ça arrive. C'est très difficile...

Penthouse : Qu'est-ce vous faites dans ce cas?

Hal Higginbottom : Je ne peux pas. Je dis désolé...

Penthouse : Vous êtes lié par une sorte de contrat moral avec le client?

Hal Higginbottom : Oui... je ne peux pas donner un double. Je ne peux pas. Il faut se débrouiller sans.

Penthouse : Et les clients du Moyen-Orient?

Hal Higginbottom : Vaste sujet...

Penthouse : Vraiment?

Hal Higginbottom : Vous ne savez jamais vraiment à qui vous avez affaire. Je ne traite pas directement avec le Moyen-Orient, parce que c'est virtuellement impossible. Comme je vous l'ai dit, la marchandise passe par les ambassades. Dans certaines parties du Moyen-Orient, on pratique l'excision... couramment. Je pense que certaines ceintures de chasteté vont dans ces régions et contribuent à faire cesser cette pratique.

Penthouse : En France, qui achète? A quelle classe de la société appartiennent vos clients?

Hal Higginbottom : Je ne sais pas, j'ai toujours vendu par l'intermédiaire d'un agent. Je ne connais pas les clients, je n'ai jamais vendu directement à un Français. Je n'ai aucune information.

Penthouse : En Angleterre?

Hal Higginbottom : J'ai des médecins, des avocats, des dentistes, des universitaires...

Penthouse : Des pervers...?

Hal Higginbottom : Aucun dénominateur commun...

Penthouse : Vous n'avez pas de clients chez les pauvres. Vos ceintures de chasteté sont très chères, n'est-ce pas, combien coûtent-elles?

Hal Higginbottom : Assez chères. Le prix est assez élevé pour que celui qui achète une ceinture ait des raisons de le faire. Ce n'est pas une fantaisie sans importance qui coûte à peine quelques billets de cents francs. C'est sérieux et les gens achètent cela très sérieusement. La plupart de ceux avec qui j'ai traité directement savent ce qu'ils font, ils sont d'un niveau intellectuel au-dessus de la moyenne.

Penthouse : Vous vendez surtout en Europe?

Hal Higginbottom : Oui.

Penthouse : Un homme ne peut pas faire l'amour à une femme qui porte une ceinture s'il n'a pas la clef? Vous en êtes sûr?

Hal Higginbottom : Absolument.

Penthouse : C'est vrai, il ne peut pas?

Hal Higginbottom : Non. C'est vrai.

Penthouse : Vraiment pas?

Hal Higginbottom : Non. Aucune chance. A moins que la verge ne soit vraiment, mais alors vraiment très petite..

Penthouse : Je me suis laissé dire qu'une jeune vierge cadenassée était quand même tombée enceinte...

Hal Higginbottom : Certainement pas avec une de mes ceintures! A mon avis, elle avait trouvé le moyen de se procurer le double de la clef. Ou alors on l'a aidée... Je peux vous raconter une mésaventure qui m'est arrivée lorsque je suis venu en France pour une émission de télévision. J'avais pris une ceinture avec moi et je l'avais mise dans mon bagage à main. C'était plutôt pratique. Ce que j'avais oublié, c'est que les bagages à main passent au détecteur, à l'aéroport. Et sur l'écran de contrôle, on voit très bien. Personne n'a fait de commentaires! Ils doivent voir toutes sortes de choses.

Penthouse : Vous fabriquez des ceintures très modernes?

Hal Higginbottom : Oui, bien sûr.

Penthouse : C'est vous qui les dessinez?

Hal Higginbottom : Oui. Le design a beaucoup évolué. Les miennes sont esthétiques.. et pratiques. La plupart ne le sont pas. Et, pour beaucoup d'entre elles, personne n'aurait jamais pu les porter. Impossible!

Penthouse : Une dernière question. Et si la femme décide de pratiquer une fellation à son amant? Vous êtes impuissant, si vous me passez l'expression?

Hal Higginbottom : Je fabrique des ceintures de chasteté pour protéger le vagin et dans des cas particuliers l'anus. Je ne fabrique pas de muselières. D'ailleurs, pour certains hommes, la fellation n'est pas un problème. Pour eux, il n'y a cocuage que lorsqu'il y a pénétration.

Par dyonisos - Publié dans : Fifteen days in UK
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Mardi 24 juillet 2012 2 24 /07 /Juil /2012 06:00

L'histoire se passe dans un pub anglais près de Wembley juste après un match de rugby Angleterre-Irlande. Naturellement, l'Angleterre a gagné et les gagnants fêtent la victoire à la stout. 
Trois supporters anglais boivent leur Guinness lorsqu'ils remarquent un Irlandais à l'autre bout du bar. 
Le premier Anglais dit à ses potes qu'il va l'asticoter un peu. Il s'approche de l'Irlandais et après lui avoir tapé sur l'épaule, il lui dit: 
- Hé l'Irlandais, j'ai entendu dire que votre Saint-Patrick était de la jaquette...
- Oh vraiment, hmmm, je ne savais pas ça. Réplique l'Irlandais imperturbable. 
Un peu déçu, le supporter retourne voir ses potes et leur raconte: 
- Incroyable: je lui ai dit que son Saint-Patrick était une pédale et il n'a pas bronché!
- Tu ne sais pas t'y prendre, lui dit alors le deuxième, regarde-moi faire et apprends. 
Et donc, le deuxième supporter s'approche de l'Irlandais, lui tape sur l'épaule et lui dit: 
- Tu savais que ton Saint-Patrick, en plus d'être de la jaquette, il adorait se déguiser en femme!
- Oh, hmm, je ne savais pas ça, merci pour l'information. 
Stupéfié et décontenancé par tant de flegme, l'Anglais retourne voir ses potes et leur avoue: 
- Tu avais raison, y a rien qui semble le mettre en rogne!
Et le troisième leur dit alors: 
- Non, non, non les gars, moi je vais y arriver à l'énerver. Regardez plutôt. 
L'Anglais s'avance vers l'ennemi juré, lui tape sur l'épaule et lui dit: 
- Tu savais que ton Saint-Patrick était anglais...
-Je sais, répond l'Irlandais, c'est ce que tes deux copains sont venus m'expliquer tout à l'heure

Par dyonisos - Publié dans : Fifteen days in UK
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