Fifteen days in UK

Mercredi 1 août 2012 3 01 /08 /Août /2012 06:00

Londres est un haut lieu du fétéchisme européen avec les fêtes grandioses qui vont avec. Ce que on appelle la scène fétichisme, mais le BDSM lui est à part.

Lisez-ce qui va suivre cela fait froid dans le coucougnettes !

En 1987, la police anglaise tombe par hasard sur une série de vidéos sadomasochistes prises dans le milieu SM gay au sein de donjons privés. On y voit de la CBT (cire chaude, abrasion au papier de verre, hameçons et aiguilles) et des scènes de flagellation (fessées à mains nues, orties, ceintures à pointes ou martinets) ainsi que plusieurs marquages au fer rouge. Ces activités étaient librement consenties et menées en privé, sans autre but que la recherche du plaisir sexuel. Les soumis disposaient tout d'un safeword.  Il n'y eut qu'aucun traitement n'entraîna des lésions permanentes ni ne nécessita l'assistance d'un médecin. C'est ce que l'on appelle l'affaire Spanner.

Bref du BDSM certes poussé mais qui reste dans ce que nous avons l'habitude de voir/subir en France et sur le web.

Ces pratiques impliquaient au final 44 hommes dont un mineur (pas dans le sens habituel, mais mineur en terme d'homosexualité -> moins de 21 ans). Les autorités choissirent de ne poursuivre que quelques uns à titre d'exemple. Mais vous noterez que personne parmi les participants n'avait porté plainte à la police.

Résultat, les 3 organisateurs furent condamnés à des peines d'emprisonnement fermes allant de 3 à 4 ans et demi au titre de :
- pour complicité de tenue d'un lieu de débauche et tenue d'un tel lieu (Un lieu de débauche est dans la loi anglaise un lieu d'où sont absents les freins de la morale, tenu d'une manière contraire à la loi et à l'ordre public. Il doit être dans une certaine mesure 'ouvert' , mais pas nécessairement à tout le monde) 
- détention d'une photographie indécente d'enfant (le fameux mineur homo de 20 ans !).
- coups et blessures et complicité de coups et blessures, en vertu d'une loi anglaise de 1861 (!) sur les infractions  contre les personnes ("Quiconque est reconnu coupable de coups et blessures encourt une peine d'emprisonnement n'excédant pas cinq ans.").

En appel les peines furent réduites de 9 à 18 mois de prison ferme !

La condamnation fut alors interjectée devant la plus haute cour de justice du royaume unis : la Chambre des Lords. Et le pourvoi fut rejeté par 3 voix contre 2 sur la base que le consentement des personnes ne constitue pas une exception à la la vieille loi de 1861 (on croit rêver !).

Et un Lord ajouta que : " La législation pénale, certes souvent enfreinte, impose des restrictions à une pratique qui est considérée comme dangereuse et pernicieuse pour les individus et qui, si elle était tolérée et généralisée, porterait préjudice à l'ensemble de la société. La société a le droit et le devoir de se protéger contre le culte de la violence. Il est pervers de tirer du plaisir de la souffrance d'autrui. La cruauté est barbare."

C'était pour le pire. Les 2 autres Lord progressiste qui avaient voté contre ont considéré qu'il ne fallait pas considérer l'affaire sous l'angle de la législation pénale relative à la violence mais plutôt au regard des dispositions pénales concernant les relations sexuelles privées. et les les adultes pouvaient consentir à des actes commis en privé n'entraînant pas d'atteinte grave à l'intégrité physique.

Le jugement vint alors devant la Cour Européenne de Justice au titre de la violation de l'article 8 de la convention. Celui-ci déclare que :

Toute personne a droit au respect de sa vie privée et familiale, de son domicile et de sa correspondance.

Mais il est tout de suite nuancé : Il ne peut y avoir ingérence d'une autorité publique dans l'exercice de ce droit que pour autant que cette ingérence est prévue par la loi et qu'elle constitue une mesure qui, dans une société démocratique, est nécessaire à la sécurité nationale, à la sûreté publique, au bien-être économique.

Et c'est là que cela devient délirant... La cour européenne de justice à statuer à l'unanimité (!) que le Royaume-Uni était dans son droit de réguler, par le jeu du droit pénal, les pratiques qui entraînent des dommages corporels, que ces actes soient commis dans un cadre sexuel ou autre, qu'il soit consenti ou non au titre des considérations de santé publique.

Donc en résumé, le BDSM n'est pas répréhensible en tant que tel, mais les blessures même temporaires ou légères qui en résulte, oui !

En tout cas tout cela fait bien froid aux coucougnettes... Même si en Angleterre un groupe de pression a été mis en place depuis plusieurs années pour faire changer la loi. Comme quoi même dans un pays si fétichiste, tout n'est pas finalement autorisé.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Fifteen days in UK
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires
Mardi 31 juillet 2012 2 31 /07 /Juil /2012 06:00

blkilt.jpgLa véritable histoire du kilt écossais. Je ne sais pas si elle est vraie, mais de toute façon ce conte est charmant...

Le premier vêtement que les Ecossais ont porté, était fabriqué à partir de peaux d'animaux. Cela puait et l'hygiène avec les peaux n'était pas terrible. Mais cela a changé lorsque les Vikings ont commencé à visiter l'Ecosse. Ils ont apporté avec eux l'art du tissage qui a été rapidement adapté par les Ecossais.

D'abord sous la forme d'une longue cape marron sale d'environ huit mètres de longueur, qui devait être enroulés autour de leur corps (pensez à BraveHeart). Comme on peut imaginer cette cape était très encombrante et lourde. Elle présentait l'inconvénient qu'il était est très difficile de se battre avec elle.

Ce problème a été résolu très simplement, quand ils s'engageaient dans une bataille, les guerriers écossais enlevaient tout simplement leur manteau et combattaient nus. Ce qui à son tour a provoqué une vive consternation dans les rangs anglais qui veanit conquérir l'écosse, lorsqu'ils étaient chargés par mille poilus Ecossais nus. La plupart des soldats anglais détournaient les yeux dans l'embarras, avec des résultats à l'avantage des écossais lorsque les deux parties se rencontraient. À de nombreuses reprises,  les anglais démandèrent aux Ecossais qu'ils apparaissent correctement vêtu pendant les combats. Inutile de dire que les Ecossais n'ont tenu aucun compte de cette demande et ont continués à se battre nus.

Les Anglais étaient face à un dilemme. Bon nombre de leurs soldats refusaient de lutter contre les Ecossais, jusqu'au jour où un général anglais a trouvé une idée. Il a envoyé ses soldats dans les taudis de Londres pour récruter des dames de mauvaise réputation. Puis il les plaça une chaque soldat dans les lignes de l'armée anglaise. Les Ecossais n'avaient aucune idée de leur présence et quand ils ont attaqué à leur habitude tout nous, ils ont été accueillis par les quolibets des dames sur leurs attributs. Les Ecossais étaient si embarrassés qu'ils refoulèrent pour aller se rhabiller sur la colline. Ce fut la dernière fois que les Ecossais combattèrent tout nus. En guise de solution, ils ont commencé à porter un kilt qui les couvrait du ventre jusqu'au genou.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Fifteen days in UK
Ecrire un commentaire - Voir les 7 commentaires
Lundi 30 juillet 2012 1 30 /07 /Juil /2012 06:00

Deux époux anglais sont dans leur salon. La femme tricote pendant que son mari lit le Times.

La femme demande :

- Dites-moi ,très cher ...

- Oui, très chère ?

- Avons-nous des relations sexuelles ?

- Oui, très chère !

Ensuite, plus rien pendant des heures, la femme tricote, l'homme lit son journal, et la pendule du salon fait son éternel tic-tac .

Au bout d'un moment, la femme s'adresse à nouveau à son mari :

- Il faudrait les inviter plus souvent...

Par dyonisos - Publié dans : Fifteen days in UK
Ecrire un commentaire - Voir les 5 commentaires

Présentation

blhumor.jpg

 

 

Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

    Nous & le pacte BDSM


Retour à la page d'accueil

Trafic

 1  visiteur(s) en ligne  

 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés