Saison 9

Jeudi 20 août 2015 4 20 /08 /Août /2015 08:52

Je dois ramper dos contre le sol, jusqu'à ce que je sois "en place". Finalement mon bandeau tombe pour me montrer mon "univers" de l'instant : le plus excitant panoramique sur ma Maîtresse qui ramène la vue depuis un chalet Suisse à une banalité...

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Mon "apéritif" de nectar de Maîtresse est divin, gouteux, odorant et concentré et m'envoie loin en esprit. Il y a tant de dévotion dans cet "échange".

J'ai juste le droit d'essuyer le surplus d'une serviette, avant de devoir remettre mon bandeau et d'être blbarre amené dans le petit couloir de service de la maison. Ce couloir a une barre qui permet habituellemnt d'accrocher une échelle pour monter dans un petit grenier. Dans le noir, je comprends que Maîtresse me positionne juste au dessous. Le bruit d'une chaîne que l'on y fait glisser. La sensation froide des bracelets de menottes autour des poignets et me voilà saucisse de Morteau mise à sécher les mains attachées en l'air.

Je suis abandonné en l'état, un moment qui me parait déjà trop long. Mais dans cett journée, où les sensations me sont restreintes, cela peut être autant 10 minutes qu'une heure. C'est finalement une des épreuves de soumis que j'aime le moins : attendre le bon vouloir de sa Maîtresse sans rien avoir à faire. Les pensées glissent l'une sur l'autre dans le cerveau sans grande cohérence, dans une sorte de spirale sans fin. Et surtout, impossible de ne pas être pleinement conscient de QUI on tient cette mise au rébut. Sentiments d'appartenance, de dépendance et au final de pleine soumission.

Je commence à avoir un peu froid. Ma peau frisonne. J'attends avec impatience le retour de ma Maîtresse, comme un chien débousollé. 

Je l'entends finalement progresser et s'arrêter juste devant moi. Je sens son odeur toute proche. Maîtresse est venue équipée : l'air est frappé à gauche puis à droite du bruit sifflant de ce que reconnais être le martinet. J'appréhende un peu... Et fatalement le martinet me vise directement, pour me chauffer le corps des pieds au cou, du devant au derrière. Ce n'est pas que cela fasse trop mal. Mais c'est très possessif. Tu es ma chose... Je le ressens ainsi.

Et sans qu'aucun mot ne soit échangé, Maîtresse N. repart me laissant refroidir accroché à ma barre.

Là le temps me paraît encore plus long à ne rien pouvoir faire. Les anneaux de métal me pèsent contre les poignets. J'accroche mes mains plus haut pour soulager la tension. Cela ne marche que partiellement. De plus mes sensations se précisent : le poignet droit fait plus mal que le gauche. Sans doute est-il plus serré que l'autre ? La question m'occupe l'esprit et me distrait de mon immobilisation. Je pars à tâton découvrir la réalisation de mon accrochage...

Et là je découvre - honte à moi ! - que seul la menotte droite a été fixée. La gauche prend le petit collier à clochette que j'ai depuis le début au poignet gauche ! L'espoir renait. Le bracelet à clochette est suffisamment élastique pour que je puisse y retirer ma main. J'hésite puis je me décide. dyonisos est redevenu libre à moitié...

La main libre va naturellement à la rencontre du zizi qui devient accessible. Petit garçon, je suis et je reste. Même là, il mouille son plaisir de soumission. J'esquisse une vilaine pensée : et si je me branlais ? Je commence le sempiternel mouvement autour de mon sexe encore flasque. L'idée de la faire en cachette est attrayante et distrayante dans mon emprisonnement. La tension bien connue née dans le bas ventre...

Et pourtant un petit coin d'esprit est honteux de me voir céder à ces basses manoeuvres. Il me rappelle que je ne suis pas autorisé à faire cela et que je trahis les règles mises en place par ma merveilleuse Maîtresse. Dans le combat entre le bien et le mal, le bien finit par gagner et à laisser la honte seule submerger. Je cesse mon geste de désobéissance immédiatement et remet comme je peux ma main dans le bracelet.

Et l'attente recommence désagréable. Toujours pas de Maîtresse en vue... Face à rien, il m'amuse maintenant de laisser le mal reprendre le dessus ! Je libère ma main et recommence à toucher, non en vue d'une éjaculation, mais d'un langoureux massage de la chose.

Et c'est ainsi que Maîtresse N. que je n'ai entendu arriver que trop tard me découvre.

- Mais que ??? Tu arrêtes tout de suite cela ! Et tu viens de gagner tes 10 premiers coups !

Pris sur le fait, la honte me monte au visage. Je suis détaché de ma barre...

- A 4 pattes ! Le repas du fauve est prêt !

Le "repas du fauve" m'emporte loin en esprit. Je me souviens que N. a évoqué les jours précédents de me donner les mêmes croquettes que le chat. J'ai grimacé. Elle en a rigolé. "Et pourquoi pas après tout ?" Je ne suis pas du tout à l'aise avec l'idée de devoir obéir...

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Saison 9
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Mardi 18 août 2015 2 18 /08 /Août /2015 19:37

J'attends donc sagement contre mon volet...

L'obscurité est déstabilisante. Le souffle de l'air me balaie la peau et insiste sur ma vulnérabilité. La longe a mauvais goût en bouche et me fait saliver sans contrôle. Heureusement, il me reste l'ouie...

Les bruits de Maîtresse N. se rapprochent finalement, rapportant leur lot d'appréhensions renouvellées. Je me vois reproché d'avoir bougé. C'est faux et injuste. Mais il n'y a pas de justice qui tienne pour une Maîtresse en majesté !

La badine (ou la cravache ?) m'est immédiatement servie. Sur les fesses, sur les cuisses, sur le dos. Lentement et sûrement. J'accentue mes prises sur le volet tout en essayant au mieux d'étouffer mes cris. C'est ce que j'appellerais un service à froid, surprenant pas la douleur et complètement maîtrisé par ma Dame. Oh pas la raclée du siècle. Mais si efficace pour montrer qui est la chef et m'envoyer dans un trouble état de soumission et d'obéissance.

Les coups ne cessent à mon soulagement temporaire, que pour laisser la place à l'opération d'éboutonnage. Je sais que ce mot n'existe pas mais il décrit bien cette spécialité de Madame qui part à la recherche des vilains boutons qui empêchent les poils de pousser. Maîtresse N. a une tendresse constante pour ces pauvres poils emprisonnés. Chaque découverte est fêtée d'un Ah de satisfaction, avant que la peau soit coupée à vif pour libérer l'enfermé. Elle utilise en ce jour une pointe aiguisée, sans doute celle de la roue à piques qu'elle a mises sur sa liste de courses. Oh que je déteste cela ! Je geins à chaque opération sous les rires moqueurs de Maîtresse...

Je crois que mon (petit) calvaire est terminé. En fait non : les poils de mon dos sont arrachés un à un à la pince à épiler. Je grimace au grand plaisir de ma bourrelle (féminin de bourreau). 

- Oh que les hommes sont douillets ! Mais tu verras que cela sera encore moins agréable quand je t'épilerai avec les bandes de cire !

Et Maîtresse en rigole. Je frémis à la perspective. Je ne sais pas si c'est du lard ou du cochon. Mais la menace est très crédible. Les bandes de cires traînent sur la table basse du salon depuis que N. les as utilisées sur ses jambes l'avant-veille. Et déjà leur usage me faisait grimacer pour ma Belle... alors sur moi ? Aie, Aie, Aie !

- Allez à 4 pattes, mon chien !

C'est l'usage en ce jour : passer ma vie de soumis aveuglé entre sol et hauteurs.

Je retrouve la dureté du sol, la progression difficile sous l'action d'une longe qu'on tire. On me fait négocier les derniers obstacles, jusqu'à me me ramener dans l'intérieur de la maison...

- Pas bouger !

Aucune intention de me relever, mais j'en profite pour balayer de ma main les petits cailloux coupants sous mes genoux et mes pieds, ramenés de l'extérieur. 

Maîtresse revient vite...

- Nous allons jouer à un petit jeu, mon dyonisos qui s'appelle : devine le mot que j'écris sur ton dos ?

La plume est la roue à piques qui est appuyée fortement à chaque trait sur mon dos. Un moyen d'écrire craint me fait serrer les dents. La première lettre m'est très difficile à trouver. A chaque erreur, Maîtresse, persévérante, recommence. Peut-être une bonne vingtaine de fois... jusqu'à je trouve finalement que c'est un B.

Il me semble que je l'avais dit au début, juste après le R. Mais Maîtresse N. le nie. Je proteste pour le principe...

- Tais-toi, de toutes façons, un soumis n'a jamais raison face à sa Maîtresse !

C'est ce qu'on appelle un clair rappel à la règle.

Les 2 lettres suivantes sont plus facilex : un E suivi d'un A. Je ne me trompe pas. Je pense tout haut : B.E.A. Et là j'ai droit à la minute de la Maîtresse blonde (ou kinder comme dirait une amie : brune dehors et blonde dedans !).

- Oh, je crois que je me suis trompée...

- Oui BITCH ne commence pas par BEA..

Cela me vaut l'éclat de rire de la soirée. Mais Maîtresse ne se démonte pas et me trace en force le C et le H qui de toutes façons finissent les 2 mots. Cela me remet la soumission en place !

Encore un petit moment d'attente, le temps à Maîtresse de farfouiller quelques trucs et retour.

- Recule ! Non tu restes à 4 pattes ! Encore ! Stop !

Le temps de laisser passer un vol d'anges et l'intention est dévoilée : mon cul est légèrement lubrifié, avant que l'hôte qu'on lui destine, soit rentré en force d'une seule fois jusqu'à la garde. Je grogne la bête violée ! Je crois même que la colonne d'air repoussée est sortie ma bouche !

- Ah, ah ! Elle aime cela ma petite "BITCH" !

Cela est salué par des claques sonores possessives sur mes fesses. Le gode m'est encore difficile, mais cela n'empêche par Maîtresse de me travailler le cul, une main posée sur mes reins. 

Le "baisage" doit être un instant interrompu quand Maîtresse N. découvre avec jubilation que je "mouille de mon petit clitoris". Si humiliant de le constater... mais si troublant... encore une fois. Elle me laisse le gode planté dans le cul, le temps de revenir avec une serviette protectrice. J'ai toussé à deux reprises et le gode recule. Je me fais disputer... avant que mon baisage reprenne méthodique. J'avale le gode maintenant sans difficulté avec un plaisir de plus en plus évidant.

- Allez marre de travailler : c'est toi qui va le faire pour moi ! Baise toi sur MA queue !

Drole de scène où l'on voit un dyonisos se prendre avec avidité sur la queue de sa Dame, en gémissant son plaisir de pucelle en chaleur. C'est si bon ! Le plaisir monte, je grins de plus en plus... avide à partir du cul ! Mais Maîtresse me l'empêche en me dérobant au dernier moment l'objet ! 

- Tu en crois pas que je vais te laisser partir, non ? J'espère que tu es bien frustré...

Oui je le suis avec le vide au cul maintenant... Et pour me remettre en droite ligne immédiatement...

- Et en plus ton cul est sale ! tu as laissé des traces de pneux sur le gode !

Plus qu'humiliant cette remarque ! Je baisse la tête en soumission.

- Ouvre la bouche !

Je crois qu'elle me va me le faire nettoyer. Il me faut quelques instants pour découvrir que Maîtresse me tend un verre. Je goute à peine, c'est amer et pas bon. Et je ne trouve pas ce quelle infamie cela peut être... Maîtresse en rigole. [qu'est-ce qu'on peut être craintif aveuglé : j'ai découvert plus tard que c'était le fond de mon verre de vin ! ]

- Allez à 4 pattes : c'est l'heure de te servir ton apéritif !

Madame est trop bonne, mais je crains le piège. Elle m'entraîne dans les profondeurs de la maison...

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Saison 9
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Lundi 17 août 2015 1 17 /08 /Août /2015 08:33

D'un geste impératif, Maîtresse N. vient de m'ordonner de m'agenouiller à ses pieds.

Elle lit sur la terrasse en ce week-end ensoleillé. C'est un peu comme ce tableau que j'adore... Que j'ai toujours trouvè si D/S... J'imagine l'homme nu en attente aux pieds de sa belle.

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Pour l'instant moi je suis encore habillé.

Une fois la maison dégagée de toute intrusion de pages, Maîtresse N. m'a donné une liste de " courses ", d'objets et d'instruments à sortir. Elle est inhabituellement longue et je me doute bien qu'il y a des chausses-trappes posées à mon escient, pour mieux me tromper.

Pour une fois, je ne sais rien de ses intentions. C'est le pur Mistress N.'s art of dominating qui va m'être servi. J'angoisse un peu mais pas trop. J'en heureux par avance. Et même si quelques moments pourront être durs, je sais que demain j'en serais que plus amoureux.

Maîtresse N. tourne lentement les pages de son roman, moi à ses pieds sur la terrasse ensoleillée. J'attends...

Elle s'interrompt pour enfermer mon cou dans mon collier de soumis. Un cadenas empêche toute fuite. Quelques claques craintes pour affirmer son pouvoir... et elle recommence à tourner ses pages une à une...

Finalement, elle referme son livre d'un claquement sonore.

- Je finirai plus tard... A 4 pattes dyonisos !

Ce trouble qui me saisit quand tout bascule... Ce zizi qui suinte déjà sous les vêtements... Belle entame !

Elle me dirige à 4 pattes à l'intérieur. La marche m'est déjà difficile. Les genoux me pèsent. Je n'ai plus ni la santé, ni la souplesse de mes 20 ans. Je progresse petit pas par petit pas, en abordant chaque obstacle avec précaution. Un seuil à passer. Une marge à négocier.

Je suis finalement mis en attente au pied de la table du salon, le temps qu'elle recherche une musique sur son portable.

Dès les premières secondes, je reconnais : "You Can Leave Your Hat On" de Joe Cocker. Il n'y a pas de musique à l'intention plus marquée !

Sauf que je suis en polo avec les auréoles de sueur de la tonte de la pelouse (et l'odeur !), en short et en sandales. Un teuton en vacances quoi. Rien de très érotisant...

Je commence le striptease. Je suis maladroit et ridicule. Et je me dis que cela doit être l'effet désiré. Je rougis un peu. J'essaye d'être l'allemand le plux sexy du monde, mais sans grand succès. Maîtresse N. m'houspille et se moque... J'essaye de faire coulisser la ceinture du short qui reste complètement bloquée ! Finalement, Maîtresse N. lassée, me baisse d'un coup short et caleçon. Cela ne me plait pas. Je les remonte pour finir mon strip-tease, ce qui me vaut un geste exaspéré. Short et caleçon sont mis une seconde fois à mes chevilles !

- A 4 pattes !

Je me conforme...Maîtresse s'éloigne et revient.

- Debout ! Donne ton pied !

Je me vois fixer les bracelets de poignets... sur mes chevilles ! L'une puis l'autre...  Tout ce qui est inhabituel m'intrigue !

Puis c'est le bandeau de cuir qui vient m'obscurcir la vue.

- Donne ta main gauche...

Je donne la droite par erreur, ce qui me vaut une claque séche.

- Tu ne connais pas ta droite de ta gauche !

Je rectifie. Maîtresse N. trifouille alors mon poignet gauche, l'enserre d'un lanière, bracelet. Je ne sais... Finalement une fois terminé, elle secoue mon poignet. Une petite cloche se fait entendre...

- Comme cela je ne risque pas de perdre... ma Marguerite !

Toute contente de son effet, Maîtresse jubile un moment. Et de nouveau :

- à 4 pattes ! Et pas bouger Marguerite !

Maîtresse N. revient bientôt. Mon collier est inversé pour mettre l'anneau au-dessus. Je comprends qu'elle vient de me fixer la longe.

- Allez hue ! En avant ! 

Elle me guide à éviter les obstacles de la maison. Je les connais pourtant, mais je suis toujours étonné de me retrouver un endroit différent de celui où je penserais être. L'absence de vue est très déstabilisante et m'inquiète déjà. Je suis orienté à travers la salle à manger et la cuisine... Marcher à 4 pattes m'est aujourd'hui très douloureux. Je ne me sens plus jeune chiot fringant, mais un vieux taureau aveugle qui a tant de mal à bouger sa graisse... C'est long, lourd et contraignant. 

Je suis fatigué en ce moment. Mais je comprends pourquoi N. a absolument voulu que je tonde la pelouse : pour bien fatiguer la bête, avant de lui porter l'estocade !

Je finis par arriver sur la terrasse de la cuisine, au plutôt l'absence de terrasse depuis que je l'ai démontée. Et là c'est le pire. Les cailloux me rentrent dans les pieds et les genoux. C'est un calvaire à progresser ! Je finis par me relever et Maîtresse N. ne m'en empêche pas.

Tiré par la longe, je suis emmené le ventre contre ce qui me semble dans mon obscurité être un volet (même si depuis, je me suis aperçu que je n'avais pas imaginé le bon volet). 

- Pose tes mains de chaque côté ! Plus haut ! Et ouvre la bouche !

Une partie de la longe m'est mise d'autorité dans la bouche.

- Les règles sont simples : si tu bouges des mains ne serait-ce que de quelques mm ou si je t'entends chouiner un tant soit peu, je te ramène à l'intérieur et je sors le fouet !

Maîtresse N. ne rigole pas. Sa menace est réelle ! Je sais nos voisins revenus de vacances et il n'y a que quelques mètres qui nous séparent, surtout que la voisine a l'habitude de se délaisser, souvent seins nus dans son jardin (ce qui m'embête toujours quand je fais les travaux de coupe des haies...). Je suis surtout sur le cul que ma Maîtresse N. ose cette trangression.

Maîtresse N. me laisse ! J'attends tremblant la suite, que je devine pas facile, désespérement accroché à mon volet.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Saison 9
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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