Lundi 17 août 2015 1 17 /08 /Août /2015 08:33

D'un geste impératif, Maîtresse N. vient de m'ordonner de m'agenouiller à ses pieds.

Elle lit sur la terrasse en ce week-end ensoleillé. C'est un peu comme ce tableau que j'adore... Que j'ai toujours trouvè si D/S... J'imagine l'homme nu en attente aux pieds de sa belle.

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Pour l'instant moi je suis encore habillé.

Une fois la maison dégagée de toute intrusion de pages, Maîtresse N. m'a donné une liste de " courses ", d'objets et d'instruments à sortir. Elle est inhabituellement longue et je me doute bien qu'il y a des chausses-trappes posées à mon escient, pour mieux me tromper.

Pour une fois, je ne sais rien de ses intentions. C'est le pur Mistress N.'s art of dominating qui va m'être servi. J'angoisse un peu mais pas trop. J'en heureux par avance. Et même si quelques moments pourront être durs, je sais que demain j'en serais que plus amoureux.

Maîtresse N. tourne lentement les pages de son roman, moi à ses pieds sur la terrasse ensoleillée. J'attends...

Elle s'interrompt pour enfermer mon cou dans mon collier de soumis. Un cadenas empêche toute fuite. Quelques claques craintes pour affirmer son pouvoir... et elle recommence à tourner ses pages une à une...

Finalement, elle referme son livre d'un claquement sonore.

- Je finirai plus tard... A 4 pattes dyonisos !

Ce trouble qui me saisit quand tout bascule... Ce zizi qui suinte déjà sous les vêtements... Belle entame !

Elle me dirige à 4 pattes à l'intérieur. La marche m'est déjà difficile. Les genoux me pèsent. Je n'ai plus ni la santé, ni la souplesse de mes 20 ans. Je progresse petit pas par petit pas, en abordant chaque obstacle avec précaution. Un seuil à passer. Une marge à négocier.

Je suis finalement mis en attente au pied de la table du salon, le temps qu'elle recherche une musique sur son portable.

Dès les premières secondes, je reconnais : "You Can Leave Your Hat On" de Joe Cocker. Il n'y a pas de musique à l'intention plus marquée !

Sauf que je suis en polo avec les auréoles de sueur de la tonte de la pelouse (et l'odeur !), en short et en sandales. Un teuton en vacances quoi. Rien de très érotisant...

Je commence le striptease. Je suis maladroit et ridicule. Et je me dis que cela doit être l'effet désiré. Je rougis un peu. J'essaye d'être l'allemand le plux sexy du monde, mais sans grand succès. Maîtresse N. m'houspille et se moque... J'essaye de faire coulisser la ceinture du short qui reste complètement bloquée ! Finalement, Maîtresse N. lassée, me baisse d'un coup short et caleçon. Cela ne me plait pas. Je les remonte pour finir mon strip-tease, ce qui me vaut un geste exaspéré. Short et caleçon sont mis une seconde fois à mes chevilles !

- A 4 pattes !

Je me conforme...Maîtresse s'éloigne et revient.

- Debout ! Donne ton pied !

Je me vois fixer les bracelets de poignets... sur mes chevilles ! L'une puis l'autre...  Tout ce qui est inhabituel m'intrigue !

Puis c'est le bandeau de cuir qui vient m'obscurcir la vue.

- Donne ta main gauche...

Je donne la droite par erreur, ce qui me vaut une claque séche.

- Tu ne connais pas ta droite de ta gauche !

Je rectifie. Maîtresse N. trifouille alors mon poignet gauche, l'enserre d'un lanière, bracelet. Je ne sais... Finalement une fois terminé, elle secoue mon poignet. Une petite cloche se fait entendre...

- Comme cela je ne risque pas de perdre... ma Marguerite !

Toute contente de son effet, Maîtresse jubile un moment. Et de nouveau :

- à 4 pattes ! Et pas bouger Marguerite !

Maîtresse N. revient bientôt. Mon collier est inversé pour mettre l'anneau au-dessus. Je comprends qu'elle vient de me fixer la longe.

- Allez hue ! En avant ! 

Elle me guide à éviter les obstacles de la maison. Je les connais pourtant, mais je suis toujours étonné de me retrouver un endroit différent de celui où je penserais être. L'absence de vue est très déstabilisante et m'inquiète déjà. Je suis orienté à travers la salle à manger et la cuisine... Marcher à 4 pattes m'est aujourd'hui très douloureux. Je ne me sens plus jeune chiot fringant, mais un vieux taureau aveugle qui a tant de mal à bouger sa graisse... C'est long, lourd et contraignant. 

Je suis fatigué en ce moment. Mais je comprends pourquoi N. a absolument voulu que je tonde la pelouse : pour bien fatiguer la bête, avant de lui porter l'estocade !

Je finis par arriver sur la terrasse de la cuisine, au plutôt l'absence de terrasse depuis que je l'ai démontée. Et là c'est le pire. Les cailloux me rentrent dans les pieds et les genoux. C'est un calvaire à progresser ! Je finis par me relever et Maîtresse N. ne m'en empêche pas.

Tiré par la longe, je suis emmené le ventre contre ce qui me semble dans mon obscurité être un volet (même si depuis, je me suis aperçu que je n'avais pas imaginé le bon volet). 

- Pose tes mains de chaque côté ! Plus haut ! Et ouvre la bouche !

Une partie de la longe m'est mise d'autorité dans la bouche.

- Les règles sont simples : si tu bouges des mains ne serait-ce que de quelques mm ou si je t'entends chouiner un tant soit peu, je te ramène à l'intérieur et je sors le fouet !

Maîtresse N. ne rigole pas. Sa menace est réelle ! Je sais nos voisins revenus de vacances et il n'y a que quelques mètres qui nous séparent, surtout que la voisine a l'habitude de se délaisser, souvent seins nus dans son jardin (ce qui m'embête toujours quand je fais les travaux de coupe des haies...). Je suis surtout sur le cul que ma Maîtresse N. ose cette trangression.

Maîtresse N. me laisse ! J'attends tremblant la suite, que je devine pas facile, désespérement accroché à mon volet.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Saison 9
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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