Samedi 13 juin 2015 6 13 /06 /Juin /2015 13:23

- Je veux savoir pourquoi Yao te surnomme Tutute ?

Je rougis violemment. Nous sommes vendredi soir, le jour de mes retrouvailles avec Elyse dans notre nouvel arrangement de vie à trois. C’est le jour où Maîtresse Elyse m’interroge sur ma semaine passée avec mon « maître »Yao et elle veut tout savoir. Cela se passe dans l’ancienne pièce d’étude, devenue une sorte de boudoir très féminin, avec des lourds rideaux et une lumière tamisée. C’est aussi notre petit donjon conjugal à nous, avec un impressionnant et menaçant banc à punir en bois noir comme ce qui j’y subis. J’ai grimacé en le voyant la première fois.

Elyse est assise dans un fauteuil à haut dossier, très royale. Elle est habillée très sexy et moi je suis nu prostré à ses pieds. Le vendredi soir est devenu un temps d’interrogatoire, Elyse nourrissant une curiosité sans fin sur ce que je fais avec Yao. Peut-être même finalement un brin jalouse…

- J’attends ta réponse…

Je sais que je vais devoir la donner, complète et fouillée jusqu’à l’os par une Elyse qui me veut n’avoir aucune zone d’ombre pour Elle. Je sais aussi que si je ne réponds pas, je serai envoyé chevaucher durement le banc et battu jusqu’à me faire céder, comme la semaine dernière. Et pourtant, je ne suis pas sûr d’avoir « envie » de dire pourquoi j’ai acquis ce stupide surnom de Yao. Il est finalement beaucoup plus dominant que j’aurais cru, beaucoup plus pervers aussi, ayant le culot de la jeunesse. Je me vois chaque fin de journée, dans sa tenue préférée, devoir faire…  et j’en rougis encore. Il y a peut-être des choses que j’ai du mal à accepter.

Elyse me regarde durement, impatiente. Je cède et passe à confessions.

- Le soir quand il rentre du lycée, et jusqu’au coucher, je suis en permanence agenouillé à ses pieds devant…

Non je n’assume pas ! Je m’arrête très mal à l’aise mais Elyse me relance d’une gifle d’impatience.

- Tu dois faire quoi à ses pieds ? 

- Je… je dois rester en permanence agenouillé à ses pieds et garder son… sexe… dans ma bouche jusqu’à… il me dise d’arrêter.

- Humm, intéressant. Tu es nu ou habillé ?

- Dans la tenue qu’il me préfère maintenant… une mini jupe écossaise qui ne cache rien du tout, qu’il a acheté aux puces et son vieux T-shirt rose, informe et délavé.

Elyse rigole de bon cœur à l’évocation de mon image ainsi.

- Sympa l’idée d’une jupette « ras la bite » ! Ton « Maître » Yao m’étonne de plus en plus.

Je suis mortifié.

- Alors tu fais quoi avec le zizi dans ta bouche ? Tu le tututes sans fin ?

Nous y voilà : Elyse a compris comment j’ai acquis cet humiliant surnom.

- Oui, je dois le suçoter en permanence pendant qu’il fait ses devoirs ou il regarde la télé. Je prends une baffe si je le lâche ne serait-ce qu’une seconde.

- Humm intéressant. Et tu ne fait que le suçoter ? Yao n’a pas des envies plus « dures » de temps en temps ?

Il me faut vraiment tout avouer, le rouge aux joues… toujours le rouge aux joues.

- Quand il… bande… je… je dois le prendre jusqu’au bout…

- Et tu aimes cela, sucer un mec ? Je veux toute la vérité. N’essaye pas de me mentir, ou sinon…

- C’est dur. Yao l’a si grosse et il aime beaucoup que je… la prenne jusqu’à ses… couilles.

- Je connais le beau morceau de Yao mais tu en réponds pas à ma question : aimes-tu devoir le sucer ?

Aie ! Je ne suis pas sûr de vouloir répondre à cette question trop intime… même à ma future femme. Je suis pivoine à chaque fois que je dois me mettre nu d’esprit devant Elyse.

- Je me sens… humilié et cela me trouble tant de devoir le sucer.

- Tu bandouilles dans ta cage pendant que tu le suces ?

Je regarde Elyse et je réponds un petit oui.

- Pourquoi ?

- Parce que… je suis excité de devoir le faire, d’être… humilié, d’y être forcé, moi qui ne suis pas homo.

- Mais si tu es un homo, mon bébé : tu suces des bites de blacks et tu bandes !

- Non ce n’est pas ça…

Elyse est étonnée.

- Comment cela, mon bébé ? Tu n’aimes pas la queue de Yao ?

C’est assez embrouillé dans ma tête, mais j’essaye d’expliquer comme je peux à mon Elyse.

- J’ai… j’ai cru en Suisse découvrir que j’aimais les hommes, que j’étais finalement homo ou bi, mais cela ne marche pas comme cela…

- Humm, cela marche comment alors ?

- Yao a essayé au début de… m’embrasser, mais je ne savais qu’en faire et surtout je n’avais pas ce frisson comme quand vous m’embrassez. 

- Pourtant tu sembles heureux de vivre avec Yao.

- Oui je le suis, comme je le suis avec vous, mais c’est différent. Ce n’est pas issu d’un sentiment amoureux, je crois que c’est plus, comment dire…

- Oui Thomas ?

- parce… parce que je suis soumis basiquement à ce corps et ses besoins. Je vois Yao comme quelqu’un de statut supérieur à qui je dois me soumettre, non comme un amant.

- Intéressant. Tu es plus soumis dans l’âme que je croyais.  Et en quoi cela te plait tant ?

- J’aime ces sensations troubles d’être dépossédé de moi-même, de devoir et de ne plus pouvoir. Et je crois que le fait qu’il soit un homme, plus jeune que moi-même, décuple mon sentiment, bien plus qu’avec Madame Pimpelrose.

- Humm, humm. Et moi dans tout cela, où je me trouve ?

- C’est différent. Je vous aime tant jusqu’à vouloir devenir celui que vous voulez tant que je sois. Et je suis sûr de votre amour en retour. Des fois je me dis que cela serait mieux d’être un couple « normal ». Mais vous avoir a des conditions que j’ai accepté pour pouvoir rester à vos côtés. Mais votre domination est différente. Je vois que l’attachement amoureux est un filet. Quand vous me fouettez, je sais que vous ne me détruirez jamais totalement la peau. Et cette confiance innée change mon ressenti : il n’y a pas ce sentiment d’abandon total à l’autre. Vos remontrances sont différentes, plus pour moi sur le remord de ne pas vous avoir satisfait. Au contraire d’un abandon total de corps et d’esprit, elles demandent une concentration de le l’âme à développer son sentiment d’appartenance et s’investir à devenir meilleur pour vous. Vous êtes mon garde fou. Si vous n’étiez pas là, il me serait impossible je crois de me lâcher totalement avec Yao ou autres…

Cela m’est venu ainsi, sans l’avoir prémédité. Elyse a le regard si amoureux que j’adore, qui m’a fait craquer.

- Je ne me rendais pas compte… Allez viens-là toi, mon petit amour !

Et il s’ensuit le plus merveilleux échanges de baisers profonds que je n’ai jamais partagé avec Elyse. Je suis si heureux ! Nous finissons par nous détacher à regret. Je reprends immédiatement ma place de soumis à ses pieds.

- Alors raconte-moi en détail. Tu le vis comment quand tu le suces dans ce contexte d’abandon total ? Que je compare à ce que je vis avec mes amants…

Tout l’art d’Elyse de me rappeler ce qu’elle fait dans mon dos, mais qui aujourd’hui ne m’atteint pas, sûr de son amour.

- Je suis fasciné quand je sens sa grosse queue se dresser dans ma bouche. Je ne comprends pas pourquoi elle peut être parfois si molle et d’autre fois si dure. Je me sens dépassé par ses envies et j’aime être dépossédé, soumis à l’arbitraire de l’état de sa queue. Je le suce très doucement, sans ardeur excessive. Je veux qu’il exige, m’impose son désir, son rythme, sa main dans mes cheveux pour me forcer à le satisfaire. Je ne veux pas être à l’origine de  sa perte de contrôle quand sa jouissance monte. Je préfère de loin qu’il reste Maître de son désir et de la façon dont il va le prendre dans ma bouche. J’attends qu’il jouisse dans ma bouche avec fatalité. Sinon cela ne marche pas et je me sens perdu, maladroit.

- Tout comme moi avec mes amants exigeants finalement ! Un conseil, titille lui le méat, les hommes adorent cela, comme le doigt dans le cul. Et quand il est prêt à partir tu fais quoi ? 

- Il me prend par les cheveux et me… colle la bouche jusqu’à ce qu’il… parte.

- Il part où, je n’ai pas compris ?

Si Elyse a parfaitement compris, mais elle veut que je le dise à voix haute, pour renforcer son emprise et mon humiliation.

- Au fond de ma gorge, Maîtresse, en me… maintenant… de force…  sur sa bite.

- Humm très dominant comme tu sembles aimer. Tu avales donc en parfait petit garçon soumis ?

Elle ne m’épargne rien, aucun détail. 

- Oui, pas le choix.

- Tu aimes le goût de son sperme ?

- Non, c’est amer. Mais si je n’avale pas tout de suite, il… il me bat.

- Bon, il y a quand même une justice dans ce bas-monde. Et je constate que cela ne te déplait pas tant que tu veux le dire, vu combien tu es devenu tout dur dans ta cage.

Trahi par son corps. Elle vient taquiner de son orteil mon zizi qui dépasse des barreaux un temps avant de me laisser si frustré à mon éternel regret.

- C’est que… je me sens si inférieur à devoir avaler les souillures de son corps dominant… Maîtresse.

- Ah tu appelles le sperme d’un homme, une souillure. Intéressant. Je m’en rappellerai les rares fois où tu gicleras ton pauvre petit sperme de mari soumis… Ah, ah, ah. De toute façon, il faut que tu en profites pour t’habituer. Car une fois mariés, cela sera la norme pour toi. Chaque que je daignerais traire ton petit zizi... Et après le passage de mes amants, pour nettoyer leurs cochonneries dans ma chatte, dans mon cul. Cela sera un bon rappel de ta place dans notre couple. 

Je grimace de dégoût à la perspective tout en étant excité. Le paradoxe de soumis.

- C’est tout ce que Yao fait de son zizi dans ta bouche ?

- Oui.

- Je suis sûre que tu mens. Il n’a pas d’autres besoins parfois ? Les hommes en ont toujours…

Impossible de cacher quoi que ce soit à Elyse.

- Il fait… pipi directement ma bouche et je dois tout… prendre.

- J’en étais sûre. Mon petit doigt me l’a dit. Tu trouves cela dégradant ?

- Oui. Yao y tient absolument, disant que c’est le rôle d’une bonne tapette, de le boire à la source. Sinon c’est le nerf à bœuf pour moi.

- Ne te mens pas : tu sais au fond de toi même que tu aimes cela. Tu viens de me l’avouer. Il t’utilise en pissotière même quand tu n’es pas à lui suçoter la queue ?

- Oui, Maîtresse. Le reste du temps, il me dit « pipi » et je dois immédiatement m’agenouiller, ouvrir la bouche, pour le recueillir dans l’instant. Au lit aussi.

- Tout le temps ? Il ne pisse jamais dans les toilettes ?

- Non jamais. Quand il est à la maison, il m’utilise à chaque fois, y compris la nuit.

- Humm intéressant. Elle est bonne son urine ?

Je déteste ces questions directes auxquelles je me dois de répondre et qui me rendent tant mal à l’aise. 

- Parfois oui, parfois non. Je grimace à celle du matin, forte et amère.

- Et bien, nous allons faire pareil ici le week-end. Faudrait pas que tu perdes tes bonnes habitudes et comme cela tu pourras comparer nos goûts entre Yao et moi. Mais là cela ne sera pas directement du producteur au consommateur. Je te rappelle que c’est interdit de voir ! Nous échangerons un grand verre.

Et merde ! Ce n’est pas que cela soit si intolérable de devoir boire l’urine d’autrui, mais le recyclage permanent augmente mon propre besoin d’évacuer. J’évacue maintenant pour deux et jusqu’à présent j’aimais le week-end avec Elyse pour ne pas devoir le faire pendant 2 jours. C’est terminé et bien terminé, encore un privilège qui m’était inconnu que je vois disparaitre avec tristesse. Un de plus !

- Et côté recto, ton petit trou s’habitue à la taille exigeante de ton Maître Yao ?

- Je n’ai plus de saignement comme au début. Mais c’est toujours aussi difficile de recevoir son sexe.. Je crois que qu’il est impossible de s’y habituer. Il est si gros, Maîtresse !

- Tu y prendrais trop de plaisir que cela ne serait plus de la soumission. Tu as mal quand ?

- Beaucoup quand il me pénètre l’anus. C’est intense et Maître Yao n’est pas très patient. Puis cela baisse. Mon corps s’habitue à sa taille. Avant de remonter aussi intensément quand il me donne des coups de bélier puissant avant la jouissance. Je hurle à ce moment là et Yao adore cela…

- Dis-toi que beaucoup de femmes doivent subir le douloureux assaut au lit. Ce n’est donc que justice que tu connaisses toi aussi cette détresse face à l’envie du Mâle. Il t’a pris en quelle position cette semaine ? En chienne ?

Je rougis d’avantage face à l’indécence de la question… L’intimité devient une chose interdite. Elyse adore de plus en plus m’extorquer crument les faits, surtout quand ils sont humiliants pour moi.

- Moi sur le ventre. Il s’allonge sur moi et…

- Et quoi, mon bébé ?

- et je ne peux plus rien faire pour y échapper maintenant !

- Ah bon ? Pourquoi dis-tu cela ?

- Yao m’attache depuis lundi tous les soirs face contre le lit quand nous nous couchons. Il trouvait que je faisais trop ma timorée face à ses envies nocturnes.

- Comment fait-il ?

- Il a fixé des chaines aux montants du lit, pour mes mains et mes chevilles, trop courtes pour que je puisse me retourner.

- Tu dors donc maintenant systématiquement sur le ventre ?

- Oui, mais ce n’est pas ma position naturelle : j’ai eu du mal à trouver le sommeil. Surtout que Yao veut ma cage soit visible entre mes cuisses. Je n’y arrivais pas alors il a installé en plus une cordelette avec un mousqueton qu’il accroche à la cage pour empêcher que mon zizi retourne se mettre à l’abri sous moi. Il veut mes couilles à disposition permanente. La position n’est pas naturelle, cela tire toute la nuit.

- Et alors il abuse de son petit trou perso dans cette position ?

Je n’aime définitivement pas la façon humiliante dont Elyse me parle quand je dois raconter ma semaine avec Yao. C’est décervelant et particulièrement intrusif…

- Oui à voir ta tête pas besoin de me le dire. Combien de fois par nuit ?

- Cette semaine, au moins deux fois par nuit et jusqu’à 4 fois dans la nuit jeudi à vendredi.

Là je ne peux m’empêcher de voir arriver quelques larmes à me rappeler ma dernière nuit avec Yao qui était en rut et m’a fait mal au point de le sentir encore dans mon cul. Cela ajoute à mon humiliation de devoir tout raconter et de ne pas avoir de secret pour Elyse.

- 4 fois et bien dis-donc. Et en début de semaine ?

- Il m’a couché sur la table pour me… sodomiser dès qu’il est rentré et puis 3 nouvelles fois pendant la nuit dont une au coucher.

- Ah que c’est mignon les jeunes couples, cela ne se voit pas 3 jours et demi et que déjà ils se manquent tant !

Et Elyse éclate d’un rire sonore qui rajoute à mon humiliation.

- Donc maintenant tu es attaché sur le ventre dans le lit et Yao dispose de ton petit trou. Allez raconte-moi comment vous faîtes ? Moi je n’ai jamais vu des garçons le faire ensemble. Je suis toute curieuse…

Je ne suis pas dupe. Elyse me pose la même question chaque vendredi soir sur le comment Yao m’encule. Non qu’elle ne le sache pas, mais parce qu’elle a trouvé là un moyen sans fin de m’humilier en feignant de croire que nous sommes un couple d’homos normal. Mais la réalité quand Yao me baise, c’est un rapport de domination et soumission. Je n’y serais pas contraint que je n’accepterais pas qu’il m’encule et si j’y trouve finalement pas un certain plaisir intellectuel à me faire déchirer par son gros sexe, c’est un plaisir de l’esprit à être pris et humilié de cette manière et non un plaisir physique. Une sensation aigue de soumission et de déchéance.

- Yao m’enjambe, me prend les mains pour les bloquer de son poids avant d’introduire son sexe dans mon anus en puissance.

- Oh que tout cela est joliment dit, mon bébé,  pour une pine qu’il t’enfonce dans le fion ! La position de l’étoile de mer. Celle du Dernier Tango à Paris. Il te réveille avant si tu dors ?

- Non, il commence même si je suis endormi…

- Et bien cela doit être un réveil violent de mon bébé. Otes-moi d’un doute, il ne te la met quand même pas à sec ?

- Yao a encore essayé cette semaine mais il n’a pas réussi à rentrer. Il s’est énervé et a décidé que dorénavant cela serait ma tâche d’avoir toujours le cul graissé. Il m’a donné un pot de graisse pour cela, et je dois en mettre tout le temps ou sinon il m’a promis qu’il n’hésiterait à forcer et forcer encore jusqu’à me casser l’anus !

- Te voilà donc une dinde graissée en permanence. Cela devrait te plaire, toi qui aime tant les queues des vrais mâles !

- Non je n’aime pas. J’ai l’impression d’avoir le cul sale en permanence. 

- Humm moi j’aime. C’est à ces petites choses, que l’on sait que l’on est soumis à plus grand, plus fort. Donc il te réveille et te fout sa bite dans ton cul à disposition chaque fois qu’il en a envie. Tu as-dis combien, 4 fois par nuit ? Eh bien mon bébé, aucun doute tu es devenu un garage à bite ! 

Je suis accablé par le langage ordurier d’Elyse, elle qui est très policée en public, tout comme moi. Sauf que moi, je n’arrive pas à me lâcher même dans l’intimité.

- Il te besogne longtemps, mon bébé ?

- 5-10 minutes avant qu’il envoie son sper…

- Non, bébé, sa purée de Mâle !

- qu’il envoie sa pur..ée au fond de moi.

- Tu jouis du cul ?

Aie ! Je réponds avec une faible voix

- D’une certaine manière… Oui et non.

- Que veux-tu dire par là ?

- J’aime… aime être… utilisé de cette manière avilissante, mais je n’aime sentir son sexe dans mon rectum. Cela fait si mal !

- ça je n’en doute pas une seconde mon bébé. En fait cela fonctionne un peu comme quand tu le suces. Ton corps n’aime pas mais le cerveau lui adore !

- Oui un peu…

- Alors raconte-moi tout. A quoi pense mon bébé pense quand Yao lui met son gros zizi dans le culcul ?

Elyse est passée Maîtresse dans l’art de tourner sa question pour la rendre encore plus humiliante. Je balbutie ma réponse.

- J’appréhende et je refuse de tout mon être d’être pris encore une fois de cette façon si… infâmante. Je le prie de m’épargner, que je serais un bon garçon obéissant, que je le sucerais à la place. Je me sens si humilié à devoir lui demandé grâce. Mais cela ne marche jamais. Au contraire plus je supplique, plus cela… l’excite. Quand sa… bite… me force l’… anus d’un coup jusqu’aux couilles, je hurle de douleur. La douleur est si… intense, Maîtresse.

- Tu sais c’est aussi pareil pour moi avec mes amants bien membrés même s’ils doivent y aller plus doucement que ton Yao : cela ne rentre jamais sans douleur. Les hommes adorent te mettre leur bite au cul. C’est le must pour eux, que tout amant ou amante doit accepter de bon cœur. Mais je t’ai coupé : je t’en prie continue.

- Je… je pense Maîtresse que j’ai besoin qu’il me rentre sa… bite en force en douleur… pour que j’accepte dans mon esprit sa trouble présence épicée en moi. Ce n’est pas naturel d’avoir un sexe dans son cul. C’est dégradant, c’est trop proche de la sensation de la grosse crotte que l’on veut dégager.

- Ce n’est pas faux mon bébé, mais c’est pour cela que c’est si jouissif. Je connais de tels orgasmes dévastateurs du cul des grosses queues de mes amants ! Que je t’autoriserais d’y mettre ton petit zizi que cela ne serait pas pareil. Je n’ai jamais joui quand Maman me mettait le thermomètre dans mon petit trou !

C’est une seconde nature pour Elyse que de me rabaisser en permanence. Elle se laisse emporter par sa rhétorique D/S… Je tire ostensiblement la tête. 

- Mais non ne sois pas triste. Tu as quelque chose que mes amants n’auront jamais : une langue et des doigts déjà très doués. Et nous travaillerons à les rendre encore plus doués ! Bon je comprends que ce n’est pas une jouissance physique que tu obtiens du braquemart de Yao, mais dans l’esprit…

- Oui, Maîtresse, quand il me… perfore… en force, je me sens si soumis, si inférieure. Je crois que la douleur se… sublime dans mon cerveau. Je crois que j’ai besoin que cela fasse mal pour me détacher de mon corps et me mettre… à vénérer, adorer, la… queue qui me transperce durement.

- Humm perspective intéressante. Tu serais donc très maso en plus d’être très soumis ? Je m’en doutais mais c’est la première fois que tu me l’avoues. Je vais sans doute en intégrer plus dans ton dressage…

J’ai encore du mal à accepter d’être ce que je suis. Ma relation avec Elyse m’ouvre des pans entiers de ma personnalité, que j’ignorais avant… même si je ne suis pas sûr qu’il n’aurait pas mieux voulu que cela reste caché. Mais le train est en marche. J’ai choisi de le prendre et je ne dois pas regretter…

- Te voilà donc addict fou de la queue qui te transperce. 

- Oui, malheureusement.

- Tu le vis comment quand Yao t’envoie sa purée au fond de tes entrailles ? Car il ne se retire jamais pour éjaculer dehors ?

- Non. Cela parait dans l’ordre des choses. Je suis son inférieur et je dois recevoir ses fluides. En fait, Elyse,…

- Oui, bébé ?

- J’adore quand je sens sa… bite devenir encore plus dure… me faire encore plus mal… je deviens comme fou… hypnotisé… avide de recevoir son… offrande en moi… je me sens en accord avec moi-même… c’est un moment de bonheur d’esprit…

- Ouah ! Tout cela ? Et bien pas de doute, tu es vraiment une tapette à foutres ! Yao te fait faire décidemment beaucoup de progrès dans ta soumission et cela ne nous est que plus profitable. Allez c’est l’heure du contrôle : tourne-toi et montre ton cul !

Elyse m’impose cette humiliation chaque vendredi maintenant. Je présente mon cul couché sur mes avant bras au sol. 

- Belles marques fraîches qui m’intriguent mais on parlera après. Plus près !

Je m’ajuste. Elyse me mate à ma grande honte mon trou du cul.

- Cela va, pas plus de dégâts. Il ne faudrait pas que Yao abime trop mon futur petit mari. Et c’est encore aussi rouge que la semaine dernière… 

Je me remets finalement en position d’interrogatoire, c’est-à-dire agenouillé devant ses pieds.

- Passons aux travaux domestiques. Tu arrives enfin à ne plus te faire dépasser ?

- Oui j’ai fait de nombreux progrès. Je crois que je fainéantais trop dans la journée et me concentrais pas assez à faire avancer mes tâches.

- Grand bien te fasse ! Tu n’as donc pas été puni cette semaine pour ton manque d’implication dans la tenue de la maison.

- Non…

- Alors qu’est-ce qui nous vaut ces belles marques fraîches sur ton cul ?

- J’ai renversé le café de Maître Yao ce matin…

- Humm pas bien cela. Combien de coups ?

- 30 à coup de nerf de bœuf. Très douloureux.

- Il faudra que Yao me montre un jour son fameux nerf de bœuf en action. Comme beaucoup d’autres choses qu’il faut que nous partageons tous les deux. Tu l’inviteras à manger de ma part, le prochain vendredi soir.

- Oui, Maîtresse.

Je ne peux pas dire que la rencontre sera vraiment à mon avantage avec  mes 2 dominants, mais leur confrontation devrait être très  « intéressante ».

- Et maintenant tu connais le tarif. Je te prête à Yao et je dois être fière de toi. Alors chaque fois que tu y manques, c’est à moi que tu manques. Allez en place sur le cheval !

dyonisos


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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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Commentaires

Un long dialogue où Thomas refuse d'abord d'admettre qu'il est en train de devenir un garage à queues... avant, finalement d'avouer qu'il aime ça. Et Elyse qui l'écoute, toute gentille. J'ai pensé un instant qu'après les baisers fougueux, elle continuerait d'être gentille avec Thomas mais... non, faut pas rêver... En tous cas je crains que ce soumis ne passe un sale vendredi avec Yao et Elise réunis.
Doux bisous.
commentaire n° :1 posté par : Cere et Domi le: 14/06/2015 à 18h23

Les dialogues sont toujours les textes les plus durs à écrire et les plus longs. L'ellipse n'existe pas avec eux. Depuis que je m'y suis mis, j'ai un oeil différent sur les romans où il y a de longs dialogues.

Maintenant la scène était intéressant à narrer, une sorte de miroir où l'on devine ce que vit réellement Thomas, où il est obligé de se dévoiler dans sa noirceur d'âme. Mais bon comme tu l'as dit, il l'a choisi, le Thomas. Et je crois qu'il n'aime pas finalement être intrinséquement un garage à bite, mais il s'aime se voir être devenu un garage à bite. Cela fait une nuance notable dans la façon où je ressens la pyschologie de ma marionnette.

Bisous

dyonisos

réponse de : dyonisos le: 15/06/2015 à 23h15
On sent toute la psychologie de la scène. Il est parfois plus difficile de raconter les choses plutôt que de les vivre. Ce sentiment ambigu d'aimer certaines choses, mais en refusant de le reconnaitre. Dur dur pour ce pauvre Thomas.
Heureusement, il lui reste son amour pour Elyse afin de supporter tout cela.
commentaire n° :2 posté par : Chaste59 le: 14/06/2015 à 20h21

Tout est affaire d'équilibre et je crois que je l'ai pas mal trouvé dans ce chapitre de dialogues. J'aime bien l'idée de lui faire raconter avec l'une ce qui se passe avec l'autre. Après, évidemment, il y a toujours certaines sources autobiographiques pour celui qui écrit pour essayer de trouver la justesse de ressenti. Je ne m'en cache pas.

amitié, dyonisos

PS : et oui, cela fait du réconfort de voir que ces 2 s'aiment finalement...

réponse de : dyonisos le: 15/06/2015 à 23h18
oh tu nous racontes tout le plaisir a etre soumis pas celui physique non celui a etre une chose un jouet et la tout soumis va ce reconnaitre c est dur a exprimer plus encore a mettre en mots et tu le fais parfaitement j aurai tres bien pu avoir les meme mots avec maitresse FLO et pire je crois qu il aurait fallu me l arracher mot a mot de la meme façon .
Un grand moment .
amitié yanode
commentaire n° :3 posté par : yanode le: 15/06/2015 à 13h26

Heureux que ce chapitre te plaise, l'ami. Cela m'a même valu mon éclat de rire de la soirée, en te voyant nu à la place de Thomas devant une Maîtresse Flo impériale... et oui je confirme que te tirer les vers du nez serait une immense tâche. 

Alors c'était bien le Mans ?

amitié, dyonisos

réponse de : dyonisos le: 15/06/2015 à 23h20
et oui je ne me dévoile pas comme cela .....
le MANS c est le Mans rien de comparable juste tres fatigué cette année puisque parti deja fatigué ...malgré le grand confort campig-car c est genial .
amitié yanode
commentaire n° :4 posté par : yanode le: 16/06/2015 à 07h46

Je veux bien te croire qu'après 22 ans de tente, une maison sur roulette soit le confort absolu !

réponse de : dyonisos le: 16/06/2015 à 08h09

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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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