Dimanche 22 février 7 22 /02 /Fév 09:31

Elyse est la Reine de la soirée. Ma mère, ma sœur, ma grand-mère et même mes tantes n’ont d’yeux que pour elle. Mon père et mes oncles me regardent d’un sourire complice pendant que la ribambelle d’enfants s’ébroue tout autour de la table, indifférents aux relations d’adultes. Ils sont tous heureux de me voir si bien accompagné. Elyse répond avec gentillesse à leurs multiples sollicitations. Il y a manifestement de la joie ce soir à la maison, et je me laisserai m’y couler avec volupté, si la main d’Elyse fermement posée au contact de ma cage sous le pantalon, ne me rappelait à quel point je suis dorénavant dépendant de sa bonne ou mauvaise volonté.

Mais je reconnais que cela me fait un soulagement  dans mon dressage, d’être quasiment ce soir libre de contrainte même si je reste sous surveillance rapprochée. Un mois, au jour près, après avoir signé le pacte avec Elyse, je suis exténué physiquement et en plein bouleversement psychologique. J’étais encore il y a quelque heure enfermé dans cette foutue cage qui est devenue mon horizon quotidien. Elyse l’a installée dans la chambre d’ami. Je déteste cet endroit où  l’on m’envoie pour se débarrasser de ma présence sans raison logique et pour des durées aléatoires…

Les volets de la pièce restent toujours fermés. J’y vois simplement le jour et la nuit qui filtre à travers. La cage aux barreaux d’acier est suffisamment grande pour que je puisse m’y allonger confortablement, m’y tenir accroupi mais jamais debout.  Et aussi douillette que puisse être ma prison, elle finit par ankyloser les muscles. Une bouteille de plastique pour pisser, un humiliant seau hygiénique pour les grosses envies, Il n’y a rien à faire qu’attendre dans cette prison. Attendre que l’on vienne me voir, me parler ou me libérer. J’y passe toutes mes nuits et une grosse partie de mes journées, étant libéré souvent juste pour étirer mes muscles endoloris. A Noël, Elyse est partie seule chez ses parents, je suis resté dans ma cage 27h d’affilée, seul, une alarme pour personne âgée reliée à son téléphone et une caméra pour surveiller à distance que je reste bien sage dans ma cage. Comme si enfermé ainsi, je pouvais faire quoi que soit…

Depuis ma mise en esclavage à l’Etude, j’ai donc vécu  80% de mon temps enfermé, toujours complètement nu et n’ai jamais quitté mes attaches de chevilles, poignet et cou qui m’ont été posées le premier jour, même quand j’en sortais. Je porte aussi, sans remise de peine, ma cage de zizi depuis cette date. 

Je crois que la raison d’être de cette prison, est de limiter mon horizon à ma seule Elyse. Ressentir au plus profond de moi-même, combien je dépends dorénavant d’elle et de sa volonté. Cette cage est un accessoire d’éducation, qui me fait saisir ma nouvelle et totale dépendance et me transforme peu à peu douloureusement l’esprit en le tournant vers Elyse…

«  Tu dois apprendre à être trimballé de Charybde en Scylla sans raison autre que mon bon vouloir. Tu dois apprendre à craindre mes inspirations fulgurantes. La crainte est un des plus puissants instruments éducatifs. Mais ce que je cherche à te faire atteindre c’est la sublimation de cette crainte par la confiance que tu me portes. L’état ou tu obéiras sans te poser d’autre question, parce que tu auras confiance que cela sera fait pour notre bien mutuel. »

Il  n‘empêche que ces moments d’enfermement, qui sont la base chez Elyse,  me sont de plus en plus durs à supporter. Dans une cage, il n’y a rien à faire. Chaque centimètre carré de son environnement a été étudié mille fois et reste immuable. La cage c’est l’ennui éternel. Le seul moment agréable en cage est quand j’arrive à m’y assoupir parce qu’il m’escamote ce temps face à soi-même.

Le reste du temps, quand je suis éveillé, mon esprit s’active. Au début je dérivais fatalement  vers mes souvenirs d’homme libre, les bons moments que j’ai vécu dans ma jeune vie.  Mais maintenant je préfère sagement éviter ces pensées qui me torturent trop. Je ressens un bouleversement important au fond de moi-même, une déferlante qui m’emporte sans que je puisse la maîtriser.

 Elyse prend de-facto une part de plus importante dans mes pensées, jusqu’à maintenant habiter aussi mes rêves mais d’une façon différente de celle d’avant, moins l’attirance sexuelle de ces derniers mois – parfois encore oui, je l’avoue, mais la cage au zizi me rappelle vite à l’ordre, rouge et honteux -.  

J’ai maintenant besoin de plus en plus d’entendre sa voix, de ressentir sa présence, de lui donner le plaisir comme autant de bouées auxquelles je peux me rattacher dans ma tempête intérieure. C’est, je crois, le pouvoir magique de la cage, qu’une partie de moi-même regarde encore, un peu incrédule, agir. Mais l’autre adhère totalement à l’étrange atmosphère de ces temps, aux aguets du moindre signe de présence d’Elyse dans la maison. Je goûte avec volupté ses bruits étouffés à l’autre bout de mon monde. Je lui fais la fête quand elle vient me voir, même sans me laisser sortir. Je vis comme un petit abandon quand elle me renvoie soudainement dans ma cage. C’est Elle ! C’est l’origine de mon monde ! Et je maugrée les barreaux de cette maudite cage qui mettent une frontière infranchissable entre Elle et moi ! 

C’est aussi la période des restrictions douloureuses que je vis comme un sacrifice pour Elyse. Ma cage sur le pénis empêche toute libération de tension – aucune depuis le premier jour – sans pour autant avoir anesthésié la bête enfermée. Au contraire, Elyse la veut la plus vivante possible cette bête, que je teste en permanence les limites de mon petit monde, jusqu’à en baver de frustration.

« C’est là mon objectif : que tu ressentes les limites que je t’impose. Et ces limites il faut les titiller sans cesse pour que tu les ressentes bien. Mais c’est aussi une des premières leçons que je te donne : te faire comprendre que tu ne peux plus rien sans moi... »

Et chaque soir, elle m’enseigne sur son lit les bases de ma nouvelle sexualité conjugale. « Oublie tout ce que tu as cru savoir-faire pour le plaisir de tes amantes. C’est complètement nul et à côté de la plaque. Nous allons devoir ensemble tout reprendre à zéro, pour que tu deviennes un amant convenable ».

Elyse travaille à m’enseigner in vivo l’art subtil du suçage et du toucher. Elle a fort à faire. Je suis un élève maladroit, peu sensuel, fuyant les odeurs et les goûts féminins. Mais elle n’abandonne jamais sa feuille de route. Je suis fainéant des doigts et de la langue ? Une prothèse électrique est fixée au-dessus de ma cage à zizi sanctionnant ou récompensant immédiatement toutes mes actions d’un simple appui sur la télécommande. Elle capte avec toute mon attention entre ses cuisses. Trop douloureux sinon. Elle travaille aussi sur mes inhibitions. Un verre de son urine fraiche et odorante m’attend dorénavant chaque soir et elle insiste longuement sur ce que je fuis, jusqu’à ce que je cède. Le long léchage des bords de son anus est ainsi devenu un de nos plus réguliers travaux pratiques du soir. Je me sens progresser et cela me rassure… Si fier la première fois où ma langue l’a emmené à l’orgasme.

Les restrictions comportent aussi l’usage des toilettes. Dans la cage évidemment avec ma bouteille et mon seau dont l’odeur accompagne mes enfermements. Mais en dehors aussi. Les toilettes de la maison sont sous clé. Tout doit être « accompli » dans la cage et après en avoir humblement demandé l’autorisation à Elyse ou à qui est là, aller vider mon  « œuvre » une fois par jour dans le regard à l’extérieur. Je vis cela comme une dégradation, une infantilisation, surtout quand « on » reste pour me regarder « œuvrer » sur mon seau.

« Une autre des leçons que je t’enseigne. Tu ne dois plus avoir d’endroit secret pour te réfugier, même pour tes actes les plus intimes. Ta vie doit totalement m’appartenir dorénavant, jusque dans tes actes les plus basiques… »

Les lavages de mon corps me sont rationnés. Je dois rester dans mon jus et trimballer mon odeur de musc épicé, sans me plaindre, jusqu’à ce que l’on trouve que je pue trop et que l’on m’emmène me nettoyer à grandes eaux dans une bassine extérieure. « Cela interagit avec l’image que tu as de toi et c’est pour cela que je te l’interdis. C’est un orgueil mal placé qu’il faut éradiquer dans notre situation…»

Restriction enfin de mes habitudes tabagiques. Enfin pas restriction, arrêt complet, alors qu’Elyse continue à s’autoriser cette pratique, autrefois partagée entre nous à l’Etude.  Je n’ai pas anticipé cette prohibition et ce n’est pas facile de se sevrer alors que l’on ne le désire pas vraiment…

« L’arrêt des cigarettes pour toi a un côté pratique et un coté symbolique. Que veux-tu que je fasse d’un mari fumeur, alors que je le veux à ma disposition immédiate à tout moment ? Je vois bien la scène… J’ai besoin de tes services. Tu es en train de fumer. Déjà il faut que je débusque et après que me répondrais-tu : attends ma chéri, je finis ma cigarette et j’obéis. Tu vois bien que cela ne peut pas marcher comme cela… Il est donc nécessaire que tu cesses définitivement cette mauvaise habitude. Et vois un peu le topo. Je suis libre de fumer quand je veux. Tu ne l’es pas. C’est un symbole très quotidien de la relation que nous cherchons à établir dans notre ménage : toi soumis et moi libre. »

Et pour bien m’ancrer cette nouvelle réalité dans l’esprit, Elyse a pris l’habitude d’un petit cérémonial entre nous le soir. Souvent elle m’appelle et me dit : « Tu viens prendre une cigarette, mon chéri ». Cela se passe habituellement sur la terrasse de la maison. Elyse préfère fumer au grand air. Elle fume donc une ou deux cigarettes, pendant que moi, agenouillé à ses pieds et grelottant, je suce dans le froid. « C’est un très bon dérivatif à ton envie de fumer, tu ne trouves pas ? ». Encore une fois, elle a raison pour deux.

Elyse n’a pas cessé de travailler. Elle s’absente régulièrement les jours de la semaine, parfois même pour 2/3 jours d’affilée quand elle doit se déplacer.  Je suis alors laissé aux bons soins d’Aya. Cette femme noire qui doit avoir quelques 50 ans a tout de la mama africaine : la force, la bonne chair, les tenues bariolées, les chevaux noirs et une sévérité qui m’intime. Pour ce que j’ai compris, elle travaille pour Elyse depuis quelques années…

« C’est que, vois-tu, Aya est d’ethnie baoulée. Cela ne te dit rien alors je t’explique. Les baoulés vivent en Côte d’Ivoire. C’est un peuple fascinant dans l’inversement des valeurs machistes occidentales. C’est les maris qui payent la dot pour être épousé et viennent habiter dans la famille de leur femme. Les femmes sont les chefs de maison, vendent les récoltes et nourrissent leurs maris qui les aident aux champs. Ils ont même socialisé le droit à la femme de gifler son mari, quand elle n’est pas contente de lui. Normalement, le pouvoir s’inverse dans le couple baoulé quand l’homme a donné deux enfants à sa femme. Mais Aya a choisi de n’en avoir qu’un. Alors son mari continue de filer doux à la maison, Aya n’hésitant jamais à faire usage de son nerf à bœuf. C’est l’aide parfaite pour notre maisonnée...»

Je n’aime définitivement pas cette femme. Sa présence me trouble. Avec Elyse, les sentiments me portent. Tout est érotisé mais si sur l’instant tout n’est pas partie de plaisir. Et je peux voir notre relation déséquilibrée, mon enfermement, les restrictions imposées comme une forme de sexualité amoureuse  entre nous à laquelle j’ai volontairement adhéré. Mais rien de cela avec Aya. Aya, c’est l’œil extérieur, celui qui me voit comme un pauvre mâle à martyriser et bafouer. Aucune sublimation du ressenti n’est possible. Avec Aya, je sens l’humiliation, je sens la honte, d’être ce que je suis en train de devenir.

« Et c’est très bien ainsi, mon chéri. Tu ne croyais quand même pas t’en sortir dans une rêverie porno-érotique ? La soumission, cela ne doit pas être un jeu sexuel, mais une réalité de vie et d’esprit. La présence d’Aya dérange ta petite vertu ? Et bien tant mieux ! Tu apprendras bien plus vite quel est l’état d’esprit docile que je veux que tu atteignes pour moi… Et tu apprendras à craindre sa main, crois-moi».

Aya me « gère » quand la patronne n’est pas là ou n’est pas disponible, me surveillant et m’emmenant à mon « heure » de promenade. Elyse tient à ce que je prenne l’air chaque jour, qu’il pleuve ou vente. « Il ne faudrait pas que tu dépérisses, mon chéri ».  Cela se passe dans ce que j’ai pris l’habitude pour moi-même, d’appeler le poulailler, non que je sois sûr que cela en a été un, un jour, mais en tout cas cela y ressemble beaucoup : un enclos au fond du jardin grillagé jusqu’au ciel, à l’abri des regards, avec un petit auvent pour me protéger de la pluie. Seule concession au confort, un parasol chauffant à l’instar de ceux que l’on trouve en hiver sur les terrasses des cafés, pour que je ne prenne pas froid. C’est le rôle d’Aya de m’emmener et de me récupérer de ma promenade. Je n’aime définitivement pas quand elle le fait et me saisit de ces grosses pattes dans ma cage, m’attache une laisse au collier et m’y emmène… à quatre pattes ! La première fois qu’Aya a dit à Elyse qu’elle m’avait obligé d’avancer ainsi et que j’avais renâclé, Elyse a éclaté de rire, surtout quand Aya a rajouté : «  je trouve que le Missieu blanc il fait moins le fier ainsi et j’adore regardé son cul d’hippopotame se balancer devant moi ! ». Depuis Elyse m’a « condamné » à avancer de cette manière dégradante, à l’extérieur mais aussi dans la maison…

Aya ne rate aussi jamais l’occasion de m’humilier, la garce. Mon « petit zizi de blanc » enfermé est une source sans fin de remarques acerbes dans sa bouche. L’autre fois, elle a attend le summum quand elle a demandé l’autorisation de redécorer « ma » pièce. Aya l’ayant fait devant moi, j’étais particulièrement inquiet. J’ai eu ma réponse quelques jours plus tard quand Aya est revenue avec des cadres à la maison qu’elle a pointés sur le mur en face de ma cage, sous les yeux de « notre » patronne. Tous les cadres montrent des belles bites dressées, souvent africaines ou maghrébines, avec le prénom de leur propriétaire dessous, sauf le dernier qui expose mon petit « asticot » sagement enfermé dans sa cage à la même échelle, avec simplement Thomas en dessous. J’étais mortifié d’autant plus que cela a donné une crise de fou rire à Elyse.

La présence d’Aya m’interdit toute distraction par une tâche domestique. Là est son Royaume ! Et pas question d’y toucher. Non que j’aime faire les corvées domestiques, mais dans mon ennui, cela aurait été un bon dérivatif. J’ai  bien essayé de proposer humblement mes services, surtout quand Elyse est partie, mais en vain. Aya préfère à la place me laisser enfermé des heures durant dans ma cage et être dégagée de ma présence pendant qu’elle nettoie la maison.

Tout cela peut vous paraître léger et amusant, pour qui me lit, mais Elyse m’a montré qu’elle pouvait avoir un côté beaucoup plus sombre et cruel. Le premier soir, les 2 femmes qui sont venues me « prendre » sont devenues mes bourreaux. On les appelle les 2 Sœurs, sans doute parce qu’elles le sont véritablement, d’origine allemande à écouter leur accent dans les rares paroles qu’elles adressent à leur pensionnaire. J’ai été drogué dès ma montée dans leur voiture et je me suis réveillé dans une pièce sans fenêtre éclairée d’une lumière artificielle. Je n’avais aucune idée où je pouvais être : j’ai paniqué, j’ai appelé longtemps au secours. Aucune âme vivante ne m’a répondu. On n’entend rien dans son cercueil…

La pièce était petite, peut être 2x2, grise du haut en bas avec une paillasse pour dormir au trop mince matelas et un seau hygiénique dans un coin (déjà !). J’étais de plus attaché par le collier à une chaîne tombant du plafond. Une lourde porte métallique de prison, m’isolait de l’extérieur. Et une caméra dôme inatteignable surveillait mes faits et gestes.

J’ai fini par voir la lettre sur le matelas et je l’ouvris inquiet… C’était la belle écriture d’Elyse. J’ai lu avec appréhension…

« … il faut que tu comprennes que je ne reculerai jamais devant rien pour que nous réussissions dans ce que nous entreprenons de construire ensemble pour notre bonheur. Et ce que je peux anticiper est que l’attachement que je pourrais ressentir, m’empêche un jour ou l’autre d’être aussi juste et déterminée qu’il le faudrait. C’est pour ces situations là que l’endroit où tu es arrivé, existe. On les appelle simplement les Sœurs. Elles ont une telle réputation chez les soumis, qu’il suffit souvent de les menacer de les renvoyer « chez les Sœurs » pour que tout s’apaise et rentre dans l’ordre dans les maisons. Cette crainte je veux que tu l’es dès maintenant. Je veux aussi que tu connaisses ce qu’il se passera si ton comportement me déplait un jour. Chez les Sœurs, aucune échappatoire possible, aucune jérémiade ne peut influencer son sort et dévier la sentence. Les Sœurs font ce pourquoi elles ont été largement payé et n’en dévie jamais. Il faut aussi que tu saches combien il est facile de t’envoyer « chez les Sœurs ». Tu t’inscris sur leur site après avoir montré patte blanche. Un formulaire apparait. Tu le remplis et tu payes. Tout cela ne prend pas plus de temps que de commander des nouvelles capsules Nespresso… »

J’ai relu deux fois croyant avoir mal lu, que mon Elyse ne pouvait pas être comme cela. Mais aucun doute, elle l’était et le sera. Quel était donc la spécialité des Sœurs ? Forcément quelque chose de très cruel pour terroriser leurs victimes. Je n’étais pas du tout rassuré mais arrivait à gardait mon raisonnement comme bouée de survie. Je ne dormis pas beaucoup cette nuit-là…

Le lendemain, on me servit mon petit déjeuner par une fente en bas de la porte. Cela me réveilla. Rien de très appétissant : une bouillie et de l’eau. Les Sœurs ne sont pas manifestement réputées pour leur cuisine trois étoiles. Aucune possibilité de se laver : je restais dans mon jus.

Mon cachot était définitivement silencieux, trop sans doute. Je perçu cependant un petit buzz à un moment puis le son vint. J’aurais préféré rester sourd. Des bruits de chaînes. Une femme qui pleurait. « …. non s’il vous plait ne faîtes pas cela… ». « … non je serais sage dorénavant… » Des bruits de lutte vite matés, puis juste des pleurs sans fin. Avant le fracas, le tonnerre, les hurlements, les cris, les vaines suppliques. J’étais sous le choc, incapable de reprendre pied.

Les plateaux repas sans goût arrivaient et 2 autres soumis et soumises étaient sacrifiés. Mon moral était au plus bas. Je me voyais comme un condamné dans le couloir de la mort…

Quand vint mon tour, 2 jours après mon arrivée, les Sœurs vinrent me chercher et me forcèrent pour arriver dans la salle d’exécution. Mes jambes ne me soutenaient plus. Je pleurais comme je n’avais plus pleuré depuis l’enfance. Je me laissais attacher au centre de la pièce, les bras en l’air accrochés à la chaîne qui descendait du plafond, les pieds fixés au sol. Les Sœurs me mirent une espèce de coque autour de la cage au zizi englobant les testicules, avant de me couper la vue d’une cagoule de coton sombre épais. Je tremblais, j’avais peur et l’Enfer se déchaîna…

Je n’ai pas envie de raconter ce que les Sœurs m’ont fait subir. De toute façon, l’éthique de notre monde D/S veut que l’on ne fasse jamais ni avec son Maître ou sa Maîtresse, ni avec ses congénères. Tout ce que vous avez besoin de savoir, c’est qu’Elyse a raison et que je vais suffisamment obéir pour ne jamais retourner « chez les Sœurs ». Car c’est l’Enfer sur Terre là-bas…

La soirée se termine chez les parents. Elle est si plaisante au point d’inspirer Elyse qui m’a promis à l’oreille de me donner enfin du plaisir sur l’oreiller « dès que nous serons dans ta chambre ». Depuis ma bite bat la gigue dans sa cage, impatiente.

Moi aussi je suis impatient et finalement nous allons enfin nous coucher vers 2-3 heures du matin. Elyse étudie avec intérêt ma chambre d’adolescent qui est resté inchangée sauf le lit de 140 que Maman a acheté lorsque que je suis venu avec une précédente copine. Elyse se déshabille et me demande de faire pareil. Je me mets nu et me couche sur le lit.

« Attend, mon amour. Il faut que je prenne des assurances ». Mes mains sont attachées aux montants du lit avant qu’Elyse me libère de la cage. Je ne crois pas à la pipe : il ne faut pas trop rêver. Mais une petite chatte en amazone, cela serait divin. « Tss, tss. Faudrait pas que tu me vois œuvrer… » Et elle utilise son écharpe pour me masquer la vue. Je suis chaud comme un puceau. Elle me caresse la bite tendue à l’extrême. Un mois que je ne suis pas parti ! Enfin !

Je la sens s’installer sur le lit. Elle m’enfonce un bâillon en bouche. Ce n’est pas la peine… même si mes parents sont dans la chambre d’à côté, je sais me tenir et je ne beugle pas dans l’amour. Elle me fait un bisou sur les joues tout en me caressant langoureusement le membre, pour me rassurer. Je suis aux anges, avide de sentir son humidité enfin coulisser pour mon plaisir. Mais Elyse traîne. Je ne comprends pas encore quand elle me fait relever le cul sur des oreillers, encore moins quand elle balance mes pieds au-dessus de mes épaules et les attache à la tête de lit. Je ne finis pas comprendre que quand je sens le gel sur ma rondelle, suivi bientôt de la pression du gode ceinture sur mon trou. Ma Maîtresse a décidé de me baiser le cul ! Je beugle de désapprobation. Je ne suis plus une oie blanche en termes de pratiques noires. Je sais ce que c’est ce que les femmes dominantes aime faire subir à leurs mâles. Il y en a tant de vidéos de strapon sur le web, tant cela a l’air de faire fantasmer les hommes. Mais moi ce n’est définitivement pas mon trip. Je crois n’avoir aucune envie homosexuelle non-avouée, et se faire prendre par le trou qui vient d’expulser moins de deux heures de la merde, c’est répugnant !  Et en plus me faire subir cela, à la maison, de l’autre côté de la cloison avec papa et maman... Je refuse et je ferme donc la porte.

Elyse m’enlève  l’écharpe de mes yeux. Elle me sourit avec bienveillance. Je boude et détourne les yeux, mais elle vient me chercher et me ramène dans son regard doux. Elle me chuchote : « Je ne vais pas quand même devoir te violer, mon chéri ? Nous allons y aller doucement, en complicité. Pas te casser dès la première fois. J’ai envie que tu prennes plaisir à cet échange… Allez détend toi… Laisse toi aller… ».  Elyse se désengage et se penche pour m’embrasser les lèvres, tandis que son doigt fureteur me détend et m’ouvre. Je me laisse aller à la caresse très intime. La pulpe de son doigt parcourt longtemps le bord, avant de masser le centre. Elyse ne cesse ne m’embrasser, de me câliner, je me sens beaucoup mieux. Je sursaute à peine quand sa phalange me pénètre en douceur. Je ferme les yeux et me laisser aller à l’étrange massage. Ma fleur de mâle s’ouvre et accepte l’intrusion d’un doigt, bientôt de deux qui jouent de mon élasticité interne. Je soupire d’aise…

 «  Voilà qui est mieux... Nous allons y aller tout en douceur pour une première… »

Elyse remet beaucoup de lubrifiant sur le gode, sur l’anus et se positionne de nouveau à l’entrée. Je suis plus en confiance, je la laisse entrer. La fleur se dilate sans douleur et avale en douceur la tête du gode : la trouée est faîte. C’est le plus dur. Elyse fait une pause et me laisse accepter l’intrus, puis peu à peu elle s’enfonce millimètre par millimètre jusqu’à ce qu’elle ne puisse plus et que les fausses couilles reposent contre ma raie. Je relève ma tête incrédule de l’avoir pris jusqu’à la garde. J’ai une brève pensée de honte à me voir ainsi pris par ma future femme, vite remplacée par une fierté naissante.

« Attention, Thomas, je vais commencer à bouger… »

Elyse donne des petits coups d’avant en arrière, doucement. Cela ne fait pas mal mais par encore grand bien. La profondeur du va et vient augmente, et mon plaisir avec. Elyse utilise maintenant tout la longueur du gode en prenant soin de ne pas déculer. Je soupire, à ma grande surprise, de plaisir. J’aime ce qu’Elyse m’offre. Ses mouvements se font plus rapprochés. Sensations d’excitation limite douleur/plaisir. J’adore ! Je geins de plaisir. Elyse aussi à ma surprise. Puis je comprends qu’elle s’est munie d’un double gode. Elle me baise. Elle se baise. Nous baisons. C’est génial !

Elyse me défonce maintenant à grands coups de gode. Déculant quai systématiquement avant de replonger d’un coup de rein puissant dans l’origine de mon monde. Je deviens pute, sautée les jambes en l’air, la chatte en chaleur à beugler mon plaisir dans mon bâillon. Le lit couine sans fin. Le plaisir d’Elyse monte. Elle augmente la cadence jusqu’à l’épuisement, jusqu’à s’effondrer au fond de mon cul d’un long et puissant orgasme.

Ma femme reprend peu à peu ses esprits. « Mais tu bandes encore… » J’explose plutôt, dans l’impossibilité de me terminer. Elyse vient à mon secours, jouant doucereusement de l’élasticité de ma rondelle du bout de son gode, pendant que sa main me fait monter la sauce en tige. Je me laisse aller à ces bons soins et lâche rapidement une quantité importante de sperme retenue depuis un mois. Une inondation. Le bâillon m’est finalement retiré et Elyse me présente son doigt souillé de mes basses œuvres.

« Lèche, mon petit soumis... »

Le plus marrant est que, le lendemain, Papa m’a glissé complice au petit déjeuner : « Eh bien, on vous a entendu hier soir… ». Je n’ai pu m’empêcher de rougir jusqu’aux oreilles et plonger mon regard dans mon bol…

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Par dyonisos - Publié dans : Petits contes D/S
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