Mardi 7 janvier 2 07 /01 /Jan 23:55

Je glisse mon corps dans l’eau. Un peu trop chaude à mon goût peut-être mais qui s’harmonise à la chaleur de mes sens. Ma belle d’un soir m’attend déjà. Il a suffi de quelques mots échangés pour qu’elle m’indique son désir complice et que je laisse libre champ au mien. Son corps est étendu à mes côtés, tête bêche avec le mien. Je prends quelques instants pour goûter aux caresses des bulles, qui finissent d’affoler ma fierté. Sans aucune hésitation, mes doigts prennent demeure non dans son cul mais son antre, déjà ouverte à l’envie du moment. En réponse, elle se saisit du phallus. Je pousse un soupir silencieux de contentement. Mes phalanges ré-explorent ce conduit mielleux trop vite parcouru la dernière fois. Je débusque rapidement le monticule du col, ample dont j’explore avec empressement les faces et surtout la base. Différent mais non moins charmant. La belle ne dit rien, de toutes façons elle ne dit jamais rien pendant les caresses, quoi  qu’il arrive de bien. Elle s’occupe à me rendre de ses habiles doigts le plaisir naissant que je lui donne. Elle masse les boules dans leur enveloppe détendue. Elle remonte la hampe qu’elle souligne du bout de la pulpe d’un index délicieux. Elle joue du petit frein. Je soupire d’aise.  A quoi peut-elle bien penser ? Peut-être à ce qui diffère de ce que l’on connait bien. Plus court mais plus épais, avec une cerise plus généreuse et des couilles plus taurines. J’ai failli rater la première tension. Au moment de la première déferlante,  si la damoiselle ne chante pas, elle joue d’un rythme particulier de sa matrice alors que sa matrice devient subitement plus visqueuse. Allons donc, amant d’un soir, je la conduirai sur le chemin du plaisir au toucher. Je me déplace légèrement pour que le pouce électrise le petit chose à l’extérieur. Elle apprécie silencieusement et me remercie de caresses plus appuyées. J’apprécie sa façon à elle de me masser. Mes doigts cherchent le G intérieur sans fulgurance en retour, mais tout cela participe à son plaisir. Les contractions entre ses jambes offertes se rapprochent, se redoublent, m’incitent à ne pas m’arrêter en chemin. Sa main devient plus ferme autant avide à nous faire chavirer et à emporter le tout. Mon petit doigt se pose en réponse sur l’anus plissé et s’enfonce juste ce qu’il faut pour faire sentir tout son bienfait additionnel, entrainant une nouvelle série de palpitations internes. Ma Dame dirait que je lui fais le coup du full monty. En fait pas totalement, puisque mon auriculaire se voit refuser une entrée complète. Pas grave.  La damoiselle achève de me faire perdre mes sens en attaquant à tout va des orphelines au sommet. Je sais que je suis déjà perdu à ce stade, si tendu dans le bas ventre. A mon tour je joue une symphonie endiablée de mes doigts ne voulant pas être dépassé. Sa main est devenue anneau et n’a pas plus d’autre dessein que d’extraire cette sève. Je sens la boule monter très doucement, presque au ralenti, dans un immense plaisir, pendant que tout son être vibre d’un rythme africain. Je geins pour deux, ferme les yeux et accueille notre déflagrante jouissance.

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Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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