La grenouillère change pas mal de chose dans les sensations et le ressenti. J'avais envie de me masser les couilles, pour soulager la pression de la cage, comme tous les soirs : interdit d'accès et donc très frustrant. L'épaisseur de la couche eu vêtement crée comme une déconnexion avec l'entrejambe. Les pressions que l'on essaye de porter par dessus ne se transmettent pas. Une impression d'être complétement dépossédé de son sexe, qu'il nous appartient plus. Les seules choses que je continue à ressentir est l'irritation de la peau causé par l'anneau et les limites de la cage quand je suis trop gonflé. A plusieurs reprises dans la nuit, face à une tentative d'érection dans la cage, j'ai eu l'impression que la cage avait cassé, s'était ouverte en deux mais impossible à vérifier ! Sensation prenante d'être complétement dépossédé.
Le sentiment de se sentir enfermé dedans sans pouvoir en sortir est aussi très puissant et m'a amené dans un état second tout au long de la nuit. Je me suis senti humilié, possédé et complètement soumis. Enfin la peur d'être découvert en grenouillère ajoute à l'instabilité de la situation.
J'ai mis quelque temps à m'endormir mais j'y suis parvenu finalement. 1er réveil douloureux vers 1 heure du matin, les couilles en feu et la bite si gonflée. Maîtresse lit toujours son roman à côté de moi. Elle me remarque et fait une chose que je trouve étrange: elle pose son livre et éteint la lumière. Je ne comprends pas car la nuit d'avant, j'ai dû presque l'engueuler pour qu'elle accepte de stopper sa lecture et de ne pas y passer sa nuit. Mais je comprends vite son intention. Elle m'attire vers elle avant de m'ordonner "Mets moi ton poing dans la chatte et fais moi jouir ! Maintenant !". Encore ? Mon poing ?
Je descends dans son antre un premier doigt en éclaireur. La caverne est béante et totalement inondée, jamais ressenti cela sauf peut être au bout de ma queue quand je la pénètre et qu'elle est très très excitée. Ce bouquin a eu une influence démoniaque ! Je n'y rentre pas le poing mais quatre doigts sans problème. Elle devient très directive et je m'efforce de suivre ses ordres. Je ne suis plus son amant, mais un rabbit vivant qu'elle utilise pour jouir. Et elle jouit comme elle veut, autant de fois qu'elle veut ! Je suis tellement surpris que je m'aperçois à la fin que j'ai débandé dans ma cage. Elle s'endort repue et je quitte en moment la chambre pour aller boire à la cuisine car j'ai la gorge sèche, l'oreille aux aguets. Ouf tout le monde dort. Dans l'escalier la couche avec le mouvement fait un distinct bruit de plastique que l'on froisse. Trop notable à mes oreilles, je continue à pas de velours. Retour en chambre où je finis par m'endormir.
Vers 3 heures, nouveau réveil. Même cause que le précédent : ma maudite nouille a décidé de ne pas me laisser en paix. Là impossible à débander. Impossible à se rendormir aussi. Trop mal aux couilles. Je me refuse à me laisser aller à uriner dans ma couche. Trop humiliant. Trop risqué aussi de déborder et de finir la nuit en pisseux. Je décide en désespoir de cause d'aller fumer et me mettre dans l'air très froid cette nuit là, en espérant que j'obtienne la débandaison. Je passe un pantalon au-dessus des jambes de la grenouillère, ainsi que pour le haut un pull épais. Pour finir une paire de chaussures dans lesquelles j'enfile les pieds de l'habit. Maîtresse se réveille et me demande que ce je fais. Je lui dis que je n'arrive pas à dormir et que je sors pour fumer.
Dehors, drôle d'impression de se sentir à la fois habillé et pas habillé avec l'épaisseur inhabituelle de la couche dessous. Humiliation aussi. L'air froid n'a pas l'air d'agir vite sur la tumeur. Peut-être trop bien protégé par les épaisseurs ? Je fume une cigarette pour laisser le temps à tout de refroidir obtenant rien de plus qu'un petit dégonflement. L'anneau tire toujours trop sur mes pauvres couilles.
Je regarde pitoyablement la lune moribonde avec son petit quartier avant de me décider de faire ce que je n'aurais jamais cru faire un jour. A 40 ans révolus, je redeviens un pisseux et me laisse aller dans mon lange. D'abord un petit peu. Cela marche sur la tumeur pénienne qui dégonfle enfin mais je bois en solitude ma honte. Je voudrais m'arrêter là. Mais pour une raison que je ne comprends pas : je ne contrôle plus rien. J'ai trop envie de vider ma vessie. Je sens la couche s'alourdir au fur et à mesure que je m'épanche dedans. Je crains plus que tout que cela déborde sur les côtés. Je tâte le jersey de la grenouillère dans l'entrejambe à la recherche de toute trace humide suspecte. Ouf rien ! Ou pas encore ?
Après je n'ai plus sommeil, je regarde internet sur le canapé. La maison et calme avant d'avoir besoin de me recoucher. Retour dans le lit.
3ème réveil à 5 heures. Cette nuit est décidemment interminable. Là plus que la pression dans la coque, c'est l'irritation de la peau sous l'anneau qui me lance. Je me demande à quel point l'urine peut en être responsable. Nouveau levé et départ de la chambre. J'erre quelques minutes en bas, en ayant un besoin obnubilant de me débarrasser de cette foutue grenouillère pour mettre de la crème apaisante sur la peau. Je descends en passant la main derrière l'épaule la glissière aussi loin que je peux mais je n'arrive pas à l'atteindre depuis le bas du dos pour continuer. Vraiment coincé. J'imagine un instant de me servir d'un lacet de chaussure pour prolonger la tirette de la fermeture pour l'attraper par le bas. Je pense que cela devrait marcher mais j'ai comme un scrupule. N'est-ce pas tricher de faire ainsi ? Je me fous une gifle (virtuelle) et retourne me coucher en bon petit soumis bien sage. Je suis finalement gagné de nouveau par la fatigue...
4ème réveil. Je regarde l'heure : 6h30. Enfin ! Une heure acceptable pour se lever. Je récupère mon pantalon et mon pull et m'apprête à quitter la chambre vers le palier. Au passage de la porte, j'entends les 2 garçons qui parlent entre eux à voix basse. Non ! Pas déjà réveillés ? Je me fige espérant ne pas mettre fait remarquer et retourne à pas de velours dans le lit. Je ne dors plus. J'ai envie de me débarrasser de cette couche pleine d'urine dont je ressens le poids, l'humidité et la suave odeur qui remonte jusqu'à mes narines. Je regarde les minutes passer une à une au réveil. Bigre cela n'avance pas et Maîtresse qui me chope dès que je me lève la nuit, là dort profondément malgré mon remue-ménage dans le lit.
J'ai l'impression pris dans une chausse trappe alors je me révolte et essaye de tester comment sortir de cette grenouillère impérieusement. Le problème vient de cette tirette de fermeture éclair qui doit passer nécessairement par une zone que mes mains ne peuvent pas atteindre. Je commence à la descendre le plus que je peux depuis le haut des épaules, mais la main passée en bas du dos ne peut pas la récupérer. Alors je tire sur le tissu le plus vers le cou que je peux pour gagner quelques précieux centimètres supplémentaire d'ouverture. Toujours un échec. Je mets la tirette verticale et repousse encore de quelques millimètres l'ouverture et là miracle j'arrive à la reprendre pas le bas et à me libérer. Ouf je peux sortir et mettre une tenue plus classique (sinon j'aurais attendu le réveil de N. mais là j'avais trop envie d'en sortir).
Je pars immédiatement sous la douche sans pouvoir enlever la cage. L'anneau autour de la cage est toujours douloureux à cause de l'irritation et des testicules qui se collent contre lui. Cela ira mieux dans une paire d'heure comme pour chaque matin d'encagé, mais je tente ma chance auprès de ma Maîtresse qui s'est réveillée entre temps.
- T'autoriser de sortir un moment de ta cage ? Non pas question ! Tu risquerais de ne pas la remettre après... Masse moi le dos à la place...
La morale de cette histoire est que j'avais lu que les nuits en couche et grenouillère étaient l'occasion de rêves érotiques. Je ne me rappelle jamais de mes rêves. Mais si j'en crois la vigueur de mon thermomètre personnel, alors oui cela devait très érotiques. Mais que aie aie aie. Et 4 réveils en une nuit causé par la cage je crois que cela ne met jamais arrivé.
dyonisos
Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.
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Dungeon furniture MAJ Juillet 2010
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amitié, dyonisos
merci pour les photos tu y es superbe et bravo pour le choix d ela couleur pas de doute j imagine te voir croisant un des gamin dans cette tenue ou maitresse N te faisant recevoir des amis ou encore aller au taf avec lol
amitié Yanode
C'est effectivement une nuit très décérébrante qui m'a été offerte par Maîtresse N. C'est aussi une démonstration qu'elle m'a portée qu'il n'y avait pas besoin d'être violente pour dominer. Il y avait aussi l'inconnu de ne pas savoir si j'en pouvais en sortir en urgence ou qu'un gamin découvre leur papa ainsi qui m'a pas mal fait flipper. En fait à la fin, j'ai su que oui je pouvais et cela me rassure un peu.
La couleur est un choix de Maîtresse N. L'association de la cage, de la couche est en fait terrible. Et beaucoup plus dur qu'une seule contrainte prise à part. Je ne sais si c'est prémidité ou une des fameuses intuitions de ma Maîtresse de femme. Mais le résultat est là.
Cela empêche d'abord tout contact intime avec ce qui me restait de virilité : les machins pendants. L'épaisseur de la couche + grenouillère, empêche de ressentir tout pression apaisante. J'avais regardé il y a quelque temps l'exobelt qui enferme les couilles dans la cage et j'avais dis à N. que c'était un degrè de plus dans la privation de son sexe. Elle a peut être retenue l'idée, je ne sais...
J'avais essayé il y a longtemps une couche et je ne peux dire que se soulager dedans m'ai beaucoup excité. Là elle revient dans un contexte différent, la D/S et avec la cage N. sait que je vais pisser pour lutter contre les érections. Donc pas d'échappatoire possible, il faut se soulager dans sa couche et vivre après le reste de la nuit avec la lourdeur et l'humidité. Et globalement ce n'est ni excitant, ni agréable. La dernière épreuve est de s'en débarasser humilié le lendemain dans une poubelle quelque part.
amitié, dyonisos
Je te confirme : c'était le but recherché par ma Maîtresse.
amitié, dyonisos
Je ne sais si le récit est superbe : il est honnête simplement. Une nuit que je ne suis pas prêt d'oublier.
C'est surtout ma Maîtresse qu'il faut féliciter. Je lui transmettrai...
Je n'ai plus maintenant de doute sur l'étanchéïté de ma couche, alors je vais évité de rajouter une nouvelle contrainte...
amitié, dyonisos