Jeudi 13 décembre 4 13 /12 /Déc 13:00

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Cette histoire a commencé il y a quelques semaines...

Un soir je zappe sur internet et je tombe sur un forum listant les endroits où on vend des grenouillères en taille adulte. J'en parle à N. qui me pique le portable pour regarder.

- Humm intéressant...

Et cela en reste là. Quelques jours plus tard, N. m'en reparle.

- Tu as envie d'une grenouillère ?

- Pourquoi pas... Et toi ?

- Je crois que oui cela me fait bien rire... à l'avance de t'y mettre dedans !

Et tout le monde sait qu'une femme parfois rit pour masquer autre chose de plus caché.

Donc je continue l'exploration du marché de la grenouillère pour lui proposer de choisir. Cela m'emmène d'une part dans le monde des adultes baby aux motifs enfantins et d'autre part dans le monde des seniors incontinents couleur triste. J'ai aussi comme d'habitude un problème de taille XXXL. Un fabriquant hollandais semble être un bon compromis. N. veut un modèle intégral incorporant mes petons, plus proche du monde de contrainte D/S. Donc un modèle qui se ferme dans le dos, impossible à enlever tout seul. Elle choisit un tissu en jersey et une couleur jaune canari.

- Pourquoi le jaune ? Parce tu sais que je déteste le jaune (surtout les roses jaunes) et que je trouve cette couleur complètement ridicule et ridicule tu le seras, mon chéri !

La commande est passée, moi à demi-excité. Bizarre aucune demande de paiement par carte sur le site hollandais. Je comprends le lendemain : il faut faire un transfert de fond sur leur compte aux Pays-Bas. Avec quelques difficultés, j'y arrive finalement.

Dans l'attente de la livraison, elle me demande presque chaque jour où cela en est. Elle attend avec une impatience non dissimulée sa grenouillère. Je lui dis que je ne pourrais pas la porter devant les enfants et que je serais obligé d'aller coucher dans la chambre d'amis.

- Je ne vois pas où est le problème. Tu n'auras qu'à dire que tu en avais marre d'avoir froid dans le lit !

Aie ! Je comprends là avec appréhension que N. a VRAIMENT l'intention de me faire dormir avec la grenouillère dans le lit conjugal à ses côtés avec tous les risques de découvertes ! Cela sent mauvais ! Je suis bel et bien coincé...

Le dimanche alors que ma Maîtresse prépare mes activités de soumis de la semaine, je me fais rabrouer que la grenouillère ne soit pas encore arrivée. J'envoie un mail de demande de statut au vendeur mais il ne me répondra pas avant lundi. Trop tard au goût de Maîtresse N. ...

Lundi le vendeur me répond que mon colis "vendredi est expédié". Aucun système de suivi.

Mardi dernier, je regarde en me levant la case du jour. Le calendrier me répond de revenir à 18h. Ce qui veut dire que son contenu est caché à ma vue jusqu'à cette heure.

A l'heure dite, je regarde de nouveau. Aie ! Le message m'envoie d'office au lit avec les enfants le soir, une des contraintes qu'aime bien m'imposer N. pour avoir une soirée en paix, quand elle se sent d'humeur dominante. Je note avec une petite satisfaction que les enfants se couchent habituellement plus tard le mardi soir avant de me rappeler que notre fils a invité un de ses petits camarades à venir dormir à la maison. Heureusement que la grenouillère n'est pas arrivée. Rien dans la boîte aux lettres. Cela me soulage...

La soirée se passe plaisamment. Je n'ai pas sommeil, mais mon esprit accepte de devoir se coucher si tôt. 9 heures arrivent, et il est temps à N. de faire migrer son petit monde (moi y compris) vers les chambres. C'est à ce moment qu'on sonne plusieurs fois à la porte ! N. ouvre. Je viens aux nouvelles. C'est notre voisin qui nous rapporte un colis qu'il a réceptionné pour nous dans la journée. Je blèmis et grimace en voyant le nom du vendeur hollandais sur le paquet. N. qui me regarde a compris et me lance un sourire en coin. Le gentil voisin qui me met dans la merde !

Les enfants fort excités sont difficiles à endormir. Cela me vaut des allers et retours dans les chambres pour essayer de calmer ce petit monde pour qu'ils s'endorment. Cela me donne aussi un répit inespéré. L'agitation faiblit peu à peu mais il est déjà 10 heures passée. Pas du tout envie d'aller dormir dans ma grenouillère, maintenant. Je me tente de faire oublier...

A 11 heures, je suis rappelé à l'ordre ma Maîtresse. 

- Allez ouste, on va au lit !

Pas d'autre choix que d'obéir. Je me déshabille et attends la suite. Maîtresse arrive.

- Sors-nous ta grenouillère que l'on voit comment cela te va...

Je défais le paquet. La couleur est plus proche d'un jaune bouton d'or que d'un jaune canari. Le jersey est agréable au toucher.

- Qu'est-ce que tu attends pour la passer ?

- Je vais chercher des ciseaux pour couper l'étiquette.

- Non non, si cela ne te va pas, on renverra le tout. Passe là comme cela !

Toujours la sacro sainte sagesse féminine. Elle a raison. Et si cela ne m'allait pas ? Je glisse une après l'autre les pieds dans les jambes de la grenouillère en tirant sur le tissu pour atteindre le bout. Drôle d'impression dans ma tête en devant enfiler ce vêtement. Toujours la même chose... L'excitation de l'envie et le choc de la réalité. Je passe les bras. Tout semble m'aller parfaitement, tout en restant finalement assez collé à mes formes rondes.

- Viens-ici près du lit que je ferme la fermeture éclair dans ton dos !

Ce qui est fait. Maîtresse me fait mettre devant-elle pour contrôler la coupe du vêtement. J'en profite pour contrôler discrètement l'accès à la fermeture le long de ma colonne vertébrale : pas de doute, quasi impossible à enlever seul ! Je ne suis pas assez souple pour cela. N. semble satisfaite de son acquisition et procède à la coupe de l'étiquette.

- Allez au lit, maintenant !

Pas comme cela ? Je m'interpose.

- Non, je ne peux pas en sortir tout seul. Qu'est-ce qu'il se passe si j'ai besoin de pisser ?

- Eh bien, tu n'auras qu'à te retenir !

Je suis scié. Je me demande à chaque fois si elle le fait exprès ou si c'est l'intuition dominante du moment. Je porte la cage depuis une semaine et j'atteins le sommet des hormones de mâle empêché. Je me réveille 1 ou 2 fois par nuit, le zizi gonflé en cage et la seule solution efficace que j'ai est de forcer le passage de l'urine pour faire dégonfler la chose. Et Maîtresse le sait car telle une chatte aux aguets, elle me surprend à chaque mouvement dans la nuit. Contraint avec la grenouillère, plus question d'aller se soulager ! Je me retrouve, moi homme adulte, à quémander le port d'une couche ! Nous avons gardé une dans le placard à la suite d'une tentative avortée. Maîtresse cède en me montrant son agacement. Mais la menace est claire, et le port sans échappatoire possible face aux contraintes de la cage arrivera bientôt.

Me voici à me langer moi-même sur le lit avant de remettre la grenouillère jaune que rezippe ma Maîtresse. Pas le temps de décortiller les sentiments et sensations : je suis demandé ailleurs...

- Hop au travail avec les doigts.

Maîtresse a appris à être très directive sur le plaisir qu'elle désire et moi à obéir à toutes ses exigences en soumis. A bien y réfléchir, ma Maîtresse de femme préfère mes doigts au coucher plutôt que ma langue, à son goût beaucoup plus précis et offrant beaucoup plus de possibilités techniques. Ces derniers temps en SM, la langue semble être réservée à l'hommage du après mes punitions au fouet ou autre. Il est vrai que cela arrive plus au coeur de la journée.

Il est devenu conforme à l'étiquette de s'enquérir humblement du type de jouissance que la Maîtresse désire. Dans ce cas, un doux massage pour être détendue avant s'endormir. Mais là c'était avant que N. continue sa lecture de ce livre maudit, les 50 nuances de Grey, qui décidemment prend une importance accrue dans ce blog. Pour me taquiner vu ce que j'avais écrit dessus, N. me l'a offert il y a une quinzaine de jours. Je ne l'ai pas ouvert. Il a traîné une dizaine de jour dans un coin de salon, avant que N. le redécouvre ce week-end. Je ne sais pas ce qu'il y a d'ensorcelant dans ces lignes, mais elle ne le quitte plus et le lit alors que je m'occupe de son intimité à la langue ou au doigt. 

Donc la demande de doux massage s'est transformée en une exigence d'orgasme puissant sur le champ, rapidement atteint le corps tétanisé, broyant ma main entre ses cuisses alors que les doigts continuent d'essayer de tenir le rythme malgré les soubresauts. Mon zizi a suivi activement et finit coincé par se grosseur dans la cage.

Mes devoirs finis, je me suis mis en position pour m'endormir.

(A suivre)

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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