e matin là, je prépare la pérégrination en contrée Françoise en convoi de la Reine et des jeunes pages, le fer à castrer bien accroché, en craignant l'inconnue de l'érection de la bête, la nuit à venir, ainsi empalée. J'aurais voulu pouvoir tester l'appareil à vide, ou plutôt a plein, avant de m'y retrouver confiné, mais la Reine dans un souci de me faire abdiquer rapidement face au nouveau régime, a décidé - et en monarchie absolue c'est sans appel - de m'anneler au plus tôt et de me surprendre ainsi de la rapidité de cette ordonnance.
Je n'ai aucun refuge sauf à essayer d'inhiber toutes les réactions de mon corps à force de boissons maltées, aussi répandu en Dyonisie qu'elles le sont en Yanodie, chez le bas peuple, que je fais aussi discrétement que possible hors de la vue de la Reine. L'avantage est que cela fonctionne assez bien et que je n'aurai point de dureté trop exigeante cette première nuit dans le fer à castrer. L'inconvénient est que la Reine découvre finalement mon astuce ce qui me vaut une engueulade carabinée et une promesse de punition redresseuse de tort "dès que les conditions seront réunies". A cela se rajoute que le lendemain, c'est la tempête en Dyonisie, que je laisse la Reine dormir et m'occupe par ailleurs de mes affaires, sans m'occuper de celles du Chateau, ce qui me veut une seconde remontrance sèche et courroucée au réveil tardif de la Reine, qui me fait m'activer immédiatement la couenne honteuse.
Finalement nous prenons chemin en fin de journée. La Reine m'installe à la conduite de la carriole mécanique non sans me donner conseil de surtout bien m'installer et prendre mes aises vis à vis du fer qu'elle me fait porter. Sur le chemin je ressens dans l'entrejambe chaque ornière du terrain. La bête prise dans le pal bouge encore en coulissant lentement le long de la tige, avec l'étrange impression de la boule qui pénètre si profond à l'intérieur de mon corps au point que je n'ose y penser et l'agacement de la tige qui frotte sur le méat.
La communauté arrive finalement à une auberge où elle s'installe pour la nuit. Après un frugal repas, nous allons nous coucher. Nous occupons, la Reine, les pages et moi, une unique chambre de l'auberge, pas très grande. Je ne suis pas rassuré mais heureusement j'ai prévu un bas de culotte pour masquer ma jambe de fer de la vue des pages, ce que remarque malicieusement à voix haute la Reine. Il est temps à la communauté de s'endormir et moi le premier, physiquement fatigué du port du fer à castrer...
Les Démons Baiseurs viennent me rendre visite tôt dans la nuit. Je me demande si la Reine ne les a pas commandés à escient. Le fer à castrer devient instrument de torture et l'équivalent dans le royaume Dyonisien de ce qu'est la veuve de Nuremberg en Yanodie, celle d'un accessoire apte à briser toute vélléité de résistance chez l'homme qui se le voit imposé. Les Démons me baisent longuement la bite et la pénètrent durement, au moins à 4 reprises, et m'envoient le reste du temps dans des délires cauchemardesques. Je me sens désespérement coincé dans mon carcan de fer, à endurer les assauts des Démons Baiseurs, ramené à l'état d'une pauvre donzelle à 3 trous qui se fait violer le même trou en continu toute la nuit par une bande de Démons avides et dépravés. Je donnerais à ce moment mon âme pour qu'ils s'intéressent à un autre trou que celui qui transperce mon sexe.
La nuit est très longue et le matin arrive si lentement... Je me lève très tôt, bien avant la communauté et vais reprendre mes esprits à l'air froid du matin, l'entrejambe brulante qui met à longtemps à désenfler. Je sors exténué de la nuit. Quel présomptueux j'ai été de croire que je pouvais échapper à l'action retors du fer à castrer.
Oui je promets : je serai un soumis bien sage dans sa cage...
Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.
Page officielle du Ruban Bleu |
Dungeon furniture MAJ Juillet 2010
Cabinet de dessins
Index
Liste de nos pratiques - Index thématique
Carnet de punitions et discipline
Centre de ressources BDSM
Calendrier de l'Avent
Projets SM
Projet #0 : le Tribunal de la Reine (logiciels de punition,...) | |
Projet #1 : la Trayeuse de Soumis | |
Projet #2 : la Box | |
Projet #3 : la Cage de Dressage du Toutou | |
|
Projet #4 : le Grainetier |
Coups de coeur HI-TECH
DL2000 - Système de dressage de soumis
Fond Of Writing - logiciel de dressage
Histoires SM persos
Les 40 ans de David
Le domaine 11000ème visite
Petits contes D/S
et l'Humour SM perso
1 visiteur(s) en ligne
amitié Yanode
En fait le plug crée une pression assez intense en érection, mais ce qui me gêne surtout c'est le frottement sur le méat qui a la longue irrite beaucoup. Mais comme au même moment j'avais la peau à vis sur le côté droit, je ne sais pas ce qui l'emporte. Sans doute était-ce trop de commencer par une pérégrination ainsi. Quant à irriter la Reine, ça et beaucoup d'autres choses, me sont effectivement revenus à la figure plus tard. C'est fou comme les femmes en dominance deviennent très exigeantes et ne laissent plus rien passer !
amitié, dyonisos
Bisous de nous deux !
La Dyonisie n'a rien à envier à la Yanodie en terme de barbaries raffinées.
amitié Yanode
C'est un peu le jeu de la D/S non ? Mais ce que je remarque c'est que l'on paye en période de dominance cher pour un tas de choses qui ont eu lieu bizarrement avant. C'est comme si nos Reines se semblaient légitimées de nous faire passer des messages forts.
dyonisos
Les Reines sont Reines par envie plus que raison. Alors une fois que la royauté est établie, pourquoi se gêreraient-elle pour devenir Reines Cruelles.
dyonisos
oh les femmes ne sont jamais rancunières, c'est bien connu ! lol ! Que veux-tu en dictature tout est injuste, et tout devient crime d'état, comme j'ai encore pu a voir un exemple ce matin.
amitié, dyonisos