Je dis souvent ici que tout cela n'est qu'un jeu sexuel épicé entre adultes conscentants.
Si je suis gardé chaste en cage depuis tant de semaines par Madame, c'est que je ne le refuse pas et que j'y trouve une certaine excitation à cet étrange échange de pouvoir.
Il n'empêche que s'expriment dans cet espace ludique des traits conscients ou non de chacun au sein notre couple. Sans l'expression des envies et l'acceptation du partage de ces envies,par l'un et par l'autre, rien de tout cela ne serait possible...
Peu à peu et dans notre couple joueur BDSM, les choses se sont mises en place. N. ne croyait pas au début que l'on puisse enfermer son homme si longtemps et le priver de sa jouissance. D'ailleurs moi non plus d'ailleurs. Je tenais ces récits d'hommes encagés de longs mois comme forcémenent mensongers au pire, ou faisant partie des plus masochistes au mieux.
L'expérience montre finalement qu'il y a une éducation à la cage, comme il y a une éducation à la propreté ou à la marche. Cela se passe doucement, parfois avec quelques passages délicats, mais la cage au final est acceptée.
Je me souviens avec émotion de notre première période d'encagement, il y a déjà pas mal d'années. Oh ce n''était pas long, tout juste deux semaines, mais déjà cela nous semblait un Everest pour nous. Cela tiraillait, cela chauffait en permanence. Les nuits étaient toutes affreuses pour moi et pour mon amour en ricochet. La CB2000 que je portais n'avait ni le confort ni le côté socialement plus discret des cages de conception plus moderne. Je me rappelle aussi que la CB2000 laissait l'érection nocturne se développer beaucoup plus jusqu'à ce que le gland butte durement sur le bout plutôt que de restreindre la croissance du phallus à la base. Il en résultait l'enfer au lit.
Ma délivrance finale a été un cuisant orgasme ruiné ,à l'insu de ma Maîtresse inexpérimentée, par un plug grenade gonflable qui écartelait mes entrailles à en crier de douleur. Une fois libres le pénis et les couilles étaient dans un état lamentable,: coupures, brûlures, écorchures. J'en suis ressorti epuisé physiquement et moralement doutant que l'on puisse aller humainement plus loin.
Bien sûr ce n'était qu'une première expérience et l'éducation à la cage reçue depuis, rend finalement les choses plus faciles à vivre. Il est vrai que je note souvent que les cages de mes confrères encagés ont tendance à reduire avec le temps comme pour moi. Plus de fierté pénienne mal placée, si l'objet doit maîtriser une érection, il n'a pas besoin d'être plus grand que la limace flasque de son homme à encager. Cela se passe souvent par étapes avec un mélange détonnant de crainte de se voir encore plus contraint, d'humiliation de reconnaître sa taille peu flatteuse et de soulagement à porter une cage plus discrète sous les vêtements.
L'éducation à la cage porte aussi en son sein une éducation à la chasteté. C'est fou comment le fait de ne plus pouvoir jouir m'a fasciné avant de passer à l'acte, comme il continue d'hypnotiser de nombreux mâles en quête de sensations fortes. C'est vrai que c'est une idée étrange de rechercher à se voir empêcher de jouir librement de son zizi qui est le droit le plus fondamental et sexuellement catégorisant depuis la jeune enfance, chez le mâle.
Je sais que certaines femmes ou épouses, ne supportent l'idée que leur homme se paluche l'haricot derrière elles ou même devant elles. Elles trouvent cette sexualité vécue en solitaire comme un acte égoïste. Ce n'est pas le cas chez nous. N. a toujours eu une grande tolérance pour cette pratique et me donne à l'occasion un coup de main (lol). Donc je ne me restreints pas et aime m'adoner régulièrement à cette pratique solitaire avec grand plaisir. Bien sûr si je ne suis pas en cage...
Alors pourquoi vouloir se voir contraindre dans une cage ?
Fondamentalement parce que son port est une complicité vécue à deux. Ma Maîtresse n'est pas sadique mais elle est très joueuse. Dans notre jeu, la cage n'est pas un contrôle de la sexualité de son homme - elle ne l'a jamais été - mais un sex toy qui implique fortement les deux membres du couple. Elle est sans doute plus de chasteté pour moi et de sexualité alternative pour N. qu'ailleurs.
La mse sous cage résonne aussi chez ma Dame comme une vengeance sur tous les petits garçons du monde et leurs zizis qu'ils ne cessent de montrer et de triturer. Prendre son zizi à son homme n'est donc pas sans signification psychologique forte. Il n'y qu'à voir son sourire à chaque qu'elle me referme le cadenas après le nettoyage. Je suis libre de l'enlever seul et de me nettoyer sans surveillance, mais elle tient à être là pour refermer la cage et est déçue si ce n'est pas familialement possible à ce moment là.
Il y a aussi quelque chose que je trouve très symbolique et qui me trouble à chaque fois que j'y pense, le lieu où est gardée la clé de l'oiseau. Le sondage de ce début de l'année a montré que la clé n'était jamais loin dans la majorité des cas contrairement aux idées reçues : 70% des encagés savent où est la clé et un sur deux peuvent même y accéder. N. a essayé beaucoup de choses. La clé restait au début sur sa table de chevet, puis elle l'a mise dans sa poche la perdant même à deux reprises. Elle a essayé en vain la chaîne autour du cou. Puis peu à peu, la clé a rejoint sa destination finale, attachée à son trousseau perso. Aux clés de SA voiture, de SON bureau, de SA maison, s'est donc naturellement ajoutée la clé de SON homme. Tout un symbole...
Au quotidien, si Maîtresse n'est pas là : pas de clé. Au cas où, j'ai une clé de secours scellée que j'ai du utiliser en particulier le jour où N. m'avait pris rendez-vous chez le médecin et où je me suis présenté en salle d'attente en ayant complétement oubliée la cage attachée à mon zizi.
Maintenant ce que m'a appris l'éducation à la cage, c'est que la cage de chasteté n'est pas une négation de la sexualité masculine, mais une exacerbation de celle-ci. L'éjaculation est habituellement la fin du plaisir. Oh ne me fait dire pas que je n'aime pas cela, cette pression qui se détend brusquement. Mais la cage agit sur un autre plan. Elle me maintient dans un état de douce excitation quasi permanent, où je prend plaisir à sentir à toute heure les limites de mon monde en bandouillant doucement. Cela a été une révélation.
J'aime aussi la chasteté qui change mon comportement. Il faut croire que le déferlement d'hormones qui va avec la sortie de sperme a une incidence sur les réactions masculines. N. me trouve décidemment plus gentil, plus attentif, moins aggressif quand elle m'a maintenu chaste depuis quelques temps. Et moi aussi je le remarque et aime devenir ainsi.
Tenez, prenez ce matin. N. qui travaille me demande d'aller lui chauffer la voiture avant qu'elle parte. Libre de zizi, j'aurais soit refusé, soit fait en maugréant. Là c'est naturel, elle demande et j'obéis sans que cela me paraisse un effort.
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.
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Dungeon furniture MAJ Juillet 2010
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