Samedi 28 février 6 28 /02 /Fév 14:49

J+0

L'esprit est incrédule de s'être vu enfermé ainsi et n'en revient pas. Heureusement la cage est neutre. Maîtresse jubile du retour de son canari jaune favori avec sa couche. Je dois éteindre l'incendie entre ses cuisses. Orgasme de Maîtresse puissant et déstabilisant...

Elle est aussi déçue que la grenouillère d'hiver en éponge orange avec le petit chat et la petite souris ne m'aille pas. Mais le vêtement est mal taillé et ne laisse pas assez d'espace aux épaules. Ce n'est pas ma faute.

J+1

Aucun réveil contraint cette nuit. Etonnant mais je me méfie. Journée assez éprouvante avec la route et la cage qui ne veut pas se décontracter. surtout que je n'ai pas la liberté de me repositionner librement avec la présence des pages. Les poils qui repoussent sous le métal font un peu mal. Au coucher je traine à mettre la grenouillère et à perdre le contact de ma main.

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J+2

La vengeance du serpent déplumé à frapper à 4h24 exactement. Violent réveil dans la dureté matinale matée. Je finis par me lever pour ouvrir les vannes et remplir la couche. Moment humiliant à l'âge que j'ai. La bête s'est rendue et je peux repartir me coucher. Seconde vengeance à 7h25 : cette fois je me lève définitivement (l'encagé se lève tôt). C'est dimanche, je garde ma tenue de canari pour aller fêter plus tard le réveil de Maîtrese comme elle aime me voir, camouflée sous des vêtements en cas d'arrivée impromptue de pages.

Je monte. Je suis accueilli avec plaisir à m'occuper de ma Dame en ce matin ensoleillé. De mes seuls doigts qui constatent l'extrême humidité avant d'être exilé sous la couette pour un long hommage total que l'on attend de moi. Encore une fois, elle a raison : je suis meilleur suceur, suceur empêché. J'en prends plein les sens, d'odeurs et de goûts. Enivrant ! Post-orgasnum, elle me fait mettre nu. Nous discutons de sa domination et ma soumission actuelles, tandis qu'elle s'assure que je ressente bien les limites de mon petit monde entre les jambes, de caresses, des massages et même de mordillements sur mes tétons. A ce traitement, je suis vite frustré à point et elle me fait remarquer combien ma peau sort par toutes les ouvertures de la cage. Avant finalement me demander du rab, avec mes seules doigts qui massent le bouton et jouent de l'élasticité de l'entrée. "Aprés avoir joui une première fois, mes besoins ne sont pas les mêmes..." 

Le reste de la journée s'est passée en famille avec cependant ma découverte que jeudi prochain, c'est les 15 ans de notre rencontre. Je me demande si mon retour en cage n'y est pas quelques part lié, un peu comme nos dix ans qui avaient été fêté à la mode BDSM. Un moment d'anthologie. Ma Dame m'a parlé d'un restaurant rien que pour nous deux, mais l'organisation avec les pages semble difficile. J'ai finalement proposé que nous soyons en congé ce jeudi, idée qui a été trés bien accueillie. Mais pour le reste, j'ai annoncé que je ne m'occuperai de rien laissant à ma Maîtresse de Dame, et à sa sagesse ou sa perversité, les décisions qui s'imposent pour cet anniversaire. Dans la vie, il faut savoir vivre dangeureusement quand on aspire à la soumission domestique.

Au coucher, j'ai été de nouveau longuement excité dans ma petite cage, surtout de par le massage de mes grosses couilles qu'adore Madame. Pas facile de trouver le sommeil aprés. Mais j'y ai gagné la possibilité de ne pas porter la grenouillère pour la nuit. Je ne l'avais pas mise à-escient pour avoir ce contact sur mon sexe emprisonné. Je ne sais pas si ma femme s'en est rendue compte, mais elle n'a rien dit.

Le mot du jour : "Ce n'est pas t'enfermer le zizi en lui-même que j'adore, mais la façon dont, une fois enfermé, tu deviens gentil et attentionné avec moi"

J+3

Nuit d'enfer : 4 réveils douloureux. La bête rechigne à s'être laissée enfermée. Je me suis lève exténué de ma nuit. C'est cela aussi la cage : une discipline nocturne et une gêne diurne.  Au point même quand l'heure du coucher arrive, on craint et rechigne un peu à rejoindre les bras de morphée et les parties de casse-noisettes qui s'y jouent. La cage sonne les heures nocturnes à sa manière : jamais à l'heure pile, à heures assez fixes cependant, sautant, je ne sais pourquoi, certaines périodes. Pour moi en ce moment, c'est 2h30 puis 4h30, 5h30, 6h30 où je préfère me lever. La cage réveil matin aussi. A cela se rajoute la grenouillère qui enchâsse et la couche qui humidifie la nuit. Je sors d'une telle nuit lessivé...

Le jour est différent plus en attente de baisse de tension. Je passe trop vite à mon goût des couilles détendues sous la couette au paquet reserré qui porte sur l'anneau et réveille les échauffements passés. Pas la période la plus confortable. L'aprés-midi est habituellement mieux, un vrai bonheur d'encagé. Mais en ce moment, sans savoir ce qui se passe, les machines sont pressées dans la cage et deviennent un peu douloureuse en fin de journée.

Allez tenir et attendre la détente au bout de 10 jours...

J+4

Hommage en chambre le soir exigé. Aucune négociation possible. Je me mets donc au travail pour "une détente de Maîtresse avant de dormir". Mais l'excitation montant chez Madame, la détente se transforme en une exigence de travail complet jusqu'à la jouissance. Maîtresse très directive pour son plaisir.

J+5

Maîtresse est venue me regarder sous la douche. J'étais en train de laver l'asticot dans sa boite de conserve, à force de jets d'eau et de savonnage de gland par le petit doigt entre les barreaux, avant de délicatement décalotter le gland dans la cage pour finir de bien nettoyer et rincer. Elle avait un petit sourire satisfait de me voir oeuvrer tout en restant sous clé.

C'est la modification qu'a apportée la nouvelle cage, l'enfermement total, avec la solidité à toute épreuve de zizi. Et quelques part cela change le ressenti de la chose. Complètement enfermé 24/24 et 7/7 soumis à la seule volonté de ma Maîtresse de femme. La clé a disparu hors de ma vue et ne réapparait que quand ma Dame décide. La clé de secours est scellée dans une boîte inattaquable sauf en cas d'urgence.

Finalement je préfère. Il n'y a plus la tentation d'en sortir le matin officiellement pour la douche et officieusement traîner avant de la remettre pour soulager la pression matinale. Ce n'est plus laissé à mon bon vouloir. La prise et l'appartenance est plus ferme.

Demain c'est notre quinzième anniversaire de vie commune. Aprés le premier baiser nous nous sommes plus quittés et je me souviens l'émotion que j'avais quand j'ai sonné le lendemain tard chez ma belle pour la rejoindre. Ce blog est aussi mon journal intime. J'ai retrouvé ces derniers jours, notre 10ème anniversaire. Un moment magique en complicité et émotions.

Demain devrait-être autre. J'ai laissé N. organiser tout sans savoir...

J+6

Journée merveilleuse. J'y reviendrai dans un article à part le temps de clarifier un peu mes ressentis...

J+7

Corvée d'achat de couches. Assez humiliant que de devoir faire cela. J'évite les magasins à proximité et vais dans la ville d'a côté pour l'anonymat. Je complète mon caddy de choses plus adultes pour éviter que la caissière ne soit intriguée. Cela pourrait pourrait passer pour être destiné à ma vieille grand-mère... Du moins, je l'espère. Je ne suis pas fier.

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dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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