Dimanche 7 mars 2010
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Je me concentre d’abord à démarrer le feu. Je me
déplace à 4 pattes en faisant très attention à ne pas trop tirer sur mes pauvres couilles. Je sens aussi bien en place le rosebud dans mon cul. Ce n’est pas facile de démarrer un feu à 4 pattes
mais avec patience j’arrive peu à peu à mes fins. J’ai un peu froid et il me tarde de sentir la chaleur des flammes…
Puis je me lance dans une séance photo pour m’occuper en usant du retardateur de prise. De nombreuses fois, car je ne suis jamais comme il faut dans le cadre. Cela m’occupe un temps. Je me demande
quelle heure il peut être. Là je triche car l’heure est sur le décodeur sat. Mazette que 15 minutes de passées : cela va être long ! Je regrette presque aussitôt de disposer d’un moyen d’avoir
l’heure car cela diminue un peu le trouble de l’attente. Je me souviens de l’été dernier où Maîtresse m’avait attaché sur le lit de notre petit bout pour la nuit. Il ne fait que 1m40
alors la nuit est un peu compliquée. Je n’avais aucune idée de
l’heure quand je me réveillais, seul le jour filtrant à travers le volet m’a indiqué que le temps avancait. Mais c’était un dimanche et Maîtresse a fait la grasse matinée. Donc je n’est pas arrêté
d’attendre. Super souvenir !
Mais là avec l’heure sur le décodeur, je constate avec mon grand déplaisir que le temps n’avance vraiment pas. Et là en plus, je sais où est N. alors j’ai une vague idée de combien de
temps va durer mon attente… Je m’occupe une peu du feu. 3 minutes. Je prend une photo de mon rosebud. 2 minutes. Cela va être long.
Les couilles commencent à faire mal. Le temps n’avance pas. J’ai
froid. Je finis pas me caler à faible distance de la cheminée, par rassembler mes membres autour de mon corps et pos
er mon front sur le sol en béton. Et là mon esprit à commencer à
divaguer dans des fantaisies SM. J’étais bien en état second de soumission. Je pensais à plein de choses sur nos expériences et sur mes envies… J’étais bien flottant dans un espace de
soumission, excité et troublé… je m’imaginais dans de tas de positions contraignantes...et excitantes.
A un moment je sors de mes pensées et je regarde de nouveau l’heure : 45 minutes ont passées et je ne m’en suis pas aperçu. Je me demande même si je ne me suis pas endormi la tête sur le sol. Je
pense qu’à ce moment là, je suis clairement parti dans le sub space sans douleur.
Encore quelques minutes à attendre et j ‘entends la voiture de ma femme.
Un très bon souvenir !
dyonisos
Par dyonisos
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Publié dans : Saison 3
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