Maîtresse N. était très interessée par les possibilités du collier de dressage, mais avant de l'utiliser plus activement dans nos jeux, elle voulait VOIR l'effet que cela me ferait.

Je n'ai pas testé sur moi le collier auparavant c'est donc complétement ignorant de ce que j'allais ressentir que je me suis retrouvé attaché les bras en l'air à la poutre de la chambre, le boitier bien arrimé à mes couilles. Il faut une certaine dose de confiance réciproque pour se livrer ainsi sans défense à l'autre.

Tout comme pour la box que je venais de nouveau d'éprouver la grosse humiliation dans la salle de bain, avec le risque maintenant très réel que la douche dorée, se transforme en tout moment en douche "écossaise". Quand on commence à jouer à de tels jeux, cela peut être un dommage collatéral qu'on ne peut exclure. Heureusement cela ne s'est pas passé ainsi. Comme la dernière fois, j'en ai pris plein  la gueule. Et Maîtresse m'a laissé enchassé dans ma boîte, à ressentir au plus profond de mon être la trouble humiliation, pendant qu'elle est partie se faire du bien dans la chambre à ce que j'ai cru entendre. Je m'aperçois aussi que j'ai trop sérieusement conçue la box, et qu'une fois les mains attachées de chaque côté et le cou pris en sandwich, il est vraiment impossible de s'échapper même si on le voulait. Sans doute l'accessoire de domination le plus sérieux que j'ai construit. En tout cas, il me semble que Maîtresse devient de plus en plus une adepte de son utilisation. Le matin, elle m'a bien rappellé (ordonné ?) de la sortir du garage. Je pense que je vais devoir m'y habituer...

Au moment de laisser déverler les volts, Maîtresse a commencé un compte à rebour. Je lui ai dit que je préférais pas qu'elle le fasse, j'avais trop l'impression de passer sur une chaise électrique en châtiment final. Elle a arrêté, a attendu une seconde et a appuyé sur le bouton. Le collier avait été réglé sur le temps le plus court et l'intensité la plus faible. Mais même là l'impression est que l'on vous enfonce d'un coup 2 aiguilles dans la chair. J'ai reculé autant que m'autorisaient  mes liens. Heureusement la douleur disparait très vite... Ce qui m'a aussi stupéfait dans ma mentalité de soumis, c'est l'absence de contact physique. C'est bien Maîtresse qui dirige mais elle ne me touche pas, ni me frappe. Et j'avoue que j'ai tout de suite aimé l'idée, comme une nouvelle étape dans l'échange de pouvoir. Pour N. je sais pas nous n'en n'avons pour l'instant pas vraiment discuté.

Maitresse a recommencé encore quelques chocs, puis a décidé que pour une première fois cela nous était suffisant. Elle m'a détaché et nous sommes passés à la suite.

Je me sens finalement plein de commisération pour mes congénères les chiens.

dyonisos