Il y a quelques jours maintenant, à la fin de l'épisode de la ferme qui s'est terminé par l'encagement du zizi du mari de main de Maîtresse, nous nous détendions autour d'une plateau après la folle excitation de l'après-midi.
Toujours seuls. Les Pages sont encore au Pays Grandparentesque et N. doit partir seule les rechercher le lendemain à ma place car bloqué exceptionnellement au boulot. Je resterai donc seul quelques jours à la maison. Maîtresse m'a fait mettre la tenue qu'elle préfère chez son dyonisos adoré, à savoir la grenouillère canarie et bien sûr l'éternelle couche dessous. La vue de son Amour empêché et empêtré, lui est, en effet, "très plaisante".
- Tu sais ce que l'on oublié d'acheter aux courses ? Du papier toilette, il y en presque plus... Mais bon tu n'en auras pas besoin... et la maison est vraiment en désordre.
J'avoue sur le moment que je n'ai pas porté trop attention à ses propos. Ils m'auraient du m'alerter pourtant. La soirée s'est terminée tôt pour moi, crevé, et je suis allé me coucher sagement enchassé dans ma grenouillère. Première nuit de retour en cage, là ou commence le matage et le cassage de la bête, qui n'entend pas se rendre sans résister. De très nombreux réveils, douloureux et hébétés, où la seule issue est de se laisser honteusement aller à quelques pipis dans sa couche. Et des fois même, cela ne suffit pas à détendre l'érection coincée dans la cage inatteignable...
Finalement je finis par récupérer un peu de sommeil au petit matin et quand je me lève, Maîtresse N. est déjà debout depuis un bout de temps. Elle prépare activement son voyage et m'envoie immédiatement aller lui chercher du pain frais et du beurre pour son pique-nique, dans ma tenue actuelle, la grenouillère macérée et la couche lourde des pipis de la nuit et du lever, cachées sous un jean et une veste. Va pour l'ambiance dominante ! J'obéis et je sors un peu honteux...
Plus tard, Maîtresse N. est habillée et charge tranquillement sa voiture. Je regarde les nouvelles d'internet sur la terrasse, ayant encore et toujours la couche lourde de la nuit (il me semble dans mes souvenirs que Maîtresse a refusé que je la change avan sontdépart, mais je l'ai quand même descendu au WC pour laisser passer un popo du matin). Donc Maîtresse N. qui discute avec le voisin dans le chemin me hèle malicieusement pour "venir dire bonjour au voisin". J'obéis en rechignant en mettant toute mon attention à marcher le plus normalement possible malgrè l'épaisseur et l'humidité entre mes jambes.
Si je crois que le voisin lui ne voit rien, son satané chien lui ne me rate pas et me renifle avec insistance le museau sur mon entrejambe. Je suis mal à l'aise et je trouve vite une excuse pour couper court à la conversation entre voisins sous l'oeil amusé de Maîtresse N.
Plus tard encore, alors que le moment de décoller arrive pour Madame, Maîtresse N. vient me voir et me tends un papier, que dis-je un règlement.
J'y apprends que sur volonté Royale, et jusqu'à son retour :
1) qu'en dehors de mes horaires de travail à partir de lundi, je suis emprisonné en couche et grenouillère, jusqu'à son retour. J'ai quinze minutes le matin pour me doucher, me préparer et quitter la maison. Et le soir, je me dois de remettre immédiatement ma couche et grenouillère dès mon retour. Je n'ai pas d'autorisation de sortie autre que pour mon travail.
2) qu'en conséquence du 1), l'usage des toilettes m'est strictement interdit à la maison. "les couches sont là pour l'usage que l'on en attend - bon courage"
3) que mes repas et collations vont être sacrément compliqués. Pour la boisson, l'usage de tout verre, tasse, mug ou autre, m'est interdit et seule la prise au biberon qu'elle me tend est autorisé. Pour le repas, je n'ai droit qu'en tout et pour tout à une petite cuillère ("et tu ressortiras la chaise des enfants du garage, cela fera de jolies photos pour le blog...").
4) que pour m'occuper, elle me donne un tas de corvées à faire pour "écluser" le désordre dans la maison et faire le grand ménage.
Et qu'elle veut les photos qui montrent que je lui obéis parfaitement pendant son absence.
- Dernier point, je prends la clé de ta cage. Avec la nouvelle cage, tu n'as plus besoin d'en sortir pour te laver. En cas d'urgence tu as toujours la clé de secours mais il te faudra casser la boîte pour cela !
Et sur ce, elle part sans m'avoir fait un chaste baiser.
Nous sommes dimanche matin. Les jours à venir ne vont pas être faciles.
dyonisos
Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.
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les couches .. et oui ce doit etre d un humiliant et devant autrui dur la vie un! sacré N tu as la vraiment tiré le bon numérot elle ne manque pas d'idées en déborde meme pour ton bien soit dit en passant car tout cela rien que pour toi et pour t évité de t ennuier quelques jours ,je serais curieux de savoir ce que tu as pensé tout au fond de toi .
Sur l'instant, j'ai pensé que mes jours allaient être long. Pendant, je n'ai pas pensé, trop occupé à rnagoter, lavoter et me faire engueuler au phone. Après tu en liras quelques bouts lundi, mais si cela ne te suffit, je te fais confiance pour revenir t'enquérir... Mais je te confirme, être raméné à l'usage des couches à mon age, c'est une humiliation cuisante, mais un sentiment d'appartenance et de dépendance très fort.
amitié, dyonisos
la distance n a t elle pas ajouté a l humiliation de la couche ?
amitié Yanode
Ce qui m'a été difficile, c'est d'avoir été abandonné à ma triste contrainte. Voire pire être rabroué à distance. Difficile de ne pas se sentir plus humilié...
amitié, dyonisos
De là à dire que tu en tiens une sacrée couche, je ne franchirais pas le pas ( ah ben si, je l'ai dit )
Veinard, je ne sais pas car sur le moment, je me suis dis plusieurs que cela aurait pu tomber ailleurs cela n'aurait été bien mieux... Mais la prise totale d'esprit était très réussie, même à distance.
dyonisos
Bisous, l'ami.
Comment cela tu aimes me voir dans cette tenue ?
Bisou sur ton gland.
C'est effectivement une différence sémantique.
contre-bisou, dyonisos