Il y a un soleil magnifique quand j'atterris. J'ai pris un immense plaisir à survoler la France et à reconnaître les lieux que je connais à terre. J'attends mon bagage, il y a la cage dedans. J'ai failli désobéir à N., tout était en plastique même le verrou. La CB2000 initiale a été créée pour passer les portails d'aéroports, alors pourquoi pas ? L'idée m'a fasciné pour le stress délicieux quand je passerais, mais non j'ai décidé au final qu'il valait mieux obéir à ma Maîtresse, tout simplement. J'ai obéi et enlevé la cage qui s'est retrouvée dans la valise. Et maintenant je ne le regette pas.

Me voilà donc au sol, valise en main. Je ne sais pas si je vais y arriver mais je voudrais vous raconter le plaisir si spécial pris quand je me suis réencagé.

D'abord il y a les conditions. Je suis dans les toilettes des hommes, enfermé dans la cabine handicapée pour avoit de la place d'ouvrir ma valise. Les cabines ne sont pas fermées ni en haut ni en bas. J'entends parfaitement la joie, des hommes d'affaire heureux de finir leur semaine et des autres heureux d'aller dans leur maison de campgane familiale. J'ouvre mon pantalon : il est temps de remettre la cage. Il fait étonnament chaud pour un mois d'octobre, mes couilles sont liquides...

Dehors les autres hommes parlent de leur weekend, appellent leurs épouses. D'autres en congés appallent leurs parents pour dire qu'ils arriveront tard. Scène de vie dans des toilettes d'aéroport... Mais moi je me sens si different. Je sens quasi la présence de N. à mes côtés. Je pars dans un état second, ajuste les pièces de la cage avant de refermer le cadenas. Je me sens si fier de partager cela avec N. Je me sens complètement lui appartenir.

Je sors serein. Je sens la cage. Je suis encagé. Tout va pour le mieux du monde...

dyonisos