Nous

Mardi 31 août 2 31 /08 /Août 19:43

Les instructions de Maîtresse avaient été très claires :
Quand je reviendrai ce soir après ma réunion, je désire te trouver dans ta cage !

J'avais rendez-vous pour mon contrôle technique à 17h, et elle serait déjà partie quand je reviendrais. Et je pense qu'elle regrettait de ne pas pouvoir m'y enfermer d'office avant de partir. J'avais déjà gagné cela. Nous sommes partis de fait en même temps de la maison, et elle m'avait de nouveau rappellé ce qu'elle attendait de moi par une de ces phrases à double sens qu'elle aime de plus en plus énoncer : j'espère que tu n'as pas prévu de sortir ce soir...

A mon retour, j'ai longtemps hésité. Je savais que l'attente me paraitrait infiniment longue. Je n'arrivais pas à me décider de m'enfermer moi même. Il est une chose de subir et une autre de le faire volontairement. Mais je ne voulais pas la décevoir en ne lui obéissant pas. Alors vers 19h30, je me suis déshabillé, j'ai fixé mon collier de gentil toutou à sa Maîtresse et je me suis glissé dans la cage dans la chambre. 

J'avoue que j'étais tout bouleversé dans mes émotions quanf j'ai fermé le cadenas de la porte. Je n'avais pas la clé bien évidemment et d'une manière ou d'une autre je me remettais entre ses mains (avec néanmoins un téléphone qu'elle m'avait demandé de prendre "en cas de problème", ma Maîtresse . Le fait qu'elle ne soit pas là ajoutait à mon trouble. Fébrilement je lui envoyait le SMS convenu "Toutou en cage, bien sage" tout en m'imaginant comment elle devait être excitée à sa lecture. Nous en avons discuté après, ces mots étaient "je l'ai lu immédiatement et cela m'a fait sourire intérieurement et il n'y pas que là où je souriais". 

Bref une fois que j'avais envoyé le message, je me suis brutalement retrouvé sans avoir rien à faire. Que pouvait-on faire dans une cage ? J'ai testé les positions possibles pour être le plus confortable. 2 minutes me renvoyait l'horloge du réveil. J'ai pris quelques photos à l'aide du téléphone du toutou en cage. 5 minutes. Mon dieu que le temps allait être long. Je n'attendais pas son retour avant 22h. 

La première heure fut terrible. Je comprend maintenant l'expression tourner en rond dans sa cage. Le temps semblait s'être considérablement ralenti. Souvent entre 2 coups d'oeil les chiffres sur le réveil restaient désespérement identiques. Je n'arrivais pas à me laisser porter par une douce rêverie de soumis. Je restais bien trop clairvoyant à mon goût. Et j'avais un peu froid surtout aux couilles qui dépassaient de la CB. Je mettais ma main pour leur redonner un peu de chaleur et soulager ainsi leur tension. 

blattente4.jpgPuis cela a changé, la fatigue des derniers jours m'est tombée dessus. J'avais réussi à me caler en diagonale le dos appuyé contre les barreaux. La chambre était redevenue bienveillante, familière et je reconnaissais le confort d'être chez soi. Dans cette position, je m'endormais quelques minutes puis me réveillais, avec à chaque fois un rêve très érotique, très SM qui surnageait dans les limbes du réveil. Je n'avais plus du tout froid et mon zizi ridicule battait la mesure des rêves dans son espace clos. J'étais rassuré et maintenant les chiffres défilaient sur le réveil. Le temps était redevenu normal.

A un moment j'étais complétement réveillé. Je me mettais à épier les bruits extérieurs, les rares voitures qui passaient. Allaient-elles s'arrêter ? Non elles continuaient. Je restais dans ma cage, l'oreille à l'aguet, attendant, espérant le retour de ma Maîtresse. Impatient. J'étais devenu un vrai toutou soumis. Le jour s'éteignait dehors. Je commençais même à me demander si ma Maîtresse n'était pas aller prendre un pot dans un café à l'issue de la réunion pour jouir de son sentiment de m'avoir enfermé.

Et puis finalement une énième voiture avec le bruit caractéristique du gravier. C'était Elle ! J'aurais eu ma queue bien plantée dans mon cul, j'aurais frétiller en tout sens. Elle était là, et j'étais si heureux de la revoir. Des pas en bas, encore de l'attente. J'étais devenu si impatient. Des pas dans l'escalier : ma Maîtresse arrive !

Maîtresse N. a fait tout en délicatesse quand elle a ouvert la porte de la chambre. Elle a laissé la lumière du couloir éclairer l'obscurité. Elle me regardait dans ma cage. J'étais heureux : Elle était là. Elle a ouvert la porte et je suis sorti...

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
Ecrire un commentaire - Voir les 6 commentaires
Vendredi 27 août 5 27 /08 /Août 13:30

Je suis dans la box et j'attends. Je sais bien que j'ai été pris en faute ce matin. J'avais oublié de remettre mon bracelet symbole de mon appartenance à Maîtresse. J'ai été surpris qu'elle y accorde autant d'importance, naïf que je suis. Je ne sais même plus pourquoi je l'ai enlevé, peut être pour la douche ? Je ne sais plus. Ou plutot je sais que Maîtresse m'en veut.

Cela fait 20 minutes que j'attends la tête coincée entre 6 planches. Mon horizon se  limite au couvercle de la lunette, 10 cm au dessus de mon nez. La lumière filtre entre les anneaux. Une lumière atténué, presque étouffante. Pourquoi diable ai-je oublié de remettre le bracelet ? Je m'en veux ! J'entends des bruits en bas : c'est Elle ! Mais aucun bruit qui se rapproche, que des bruits lointains. Elle me manque.

Je m'aperçois bientôt que je suis libre en bas. Pas de cage. Je résiste un moment, mais l'irrésistible envie de me toucher me prend. Je saisis mon sexe et me caresse doucement. Cela me rassure. Mais j'ai l'oreille attentive, elle pourrait monter à tout moment. Pourtant je n'arrive pas à être sage, j'ose l'interdit. Je me caresse sans m'autoriser à jouir, elle le verrait et cela serait terrible.

Je pense à ma situation. La boîte est ma création mais c'est son usage. Pourquoi ai-je eu cette idée si extrême ? Je ne sais et j'ai pas envie de fouiller dans les tréfonds de mon âme. Je m'avoue adorer cette sensation d'extrême précarité. Grosse humiliation aussi. Comment notre couple peut résister à un tel traitement ? Pourtant je sais qu'Elle va s'installler au dessus dans un instant ou dans une heure. Je sais que chez beaucoup, c'est tabou. Pourtant c'est la relation la plus intime que je n'ai jamais eu avec N. C'est un mystère ce qu'Elle peut penser dans ces moments, pourtant elle y participe de son plein grè. Il y a son amour, mais pas que ça, quelque chose de non-dit que je comprendrais jamais sans doute.

J'attends toujours en guettant les bruits lointain. Je n'ose plus me caresser. La boîte a quelque chose de menaçant maintenant. Je suis de plus en plus conscient de ma situation et commence à appréhender le moment. C'est si dur pour moi de définir le plaisir que j'y prends.

Des pas dans l'escalier, Elle arrive ! Elle me parle. Toujours la complicité, mais il me semble si incongru de parler à un esclave dans cette situation. Pourtant je dois discuter...

Le couvercle s'ouvre et elle s'installe...



La messe est dite. Je suis ravagé. Aujourd'hui cela a été très fort. Je suis toujours étonné avec quelle décontraction, elle fait des choses si infâmantes. Pourtant ces choses là, je les aime. J'adore ce sentiment de précarité. Jamais Elle n'est autant Maîtresse qu'à ce moment là. Je suis en état nerveux énorme. J'ai envie de soulagement, je me branle ostensiblement. Elle s'en aperçoit, vuet m'en empêcher puis au final me laisse faire, tout en me regardant. Je jouis.

Je Vous aime.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Vendredi 27 août 5 27 /08 /Août 09:27

Je suis allongé sur le lit, sur le dos. Je sens nettement l'odeur d'excitation de ma Maîtresse. Elle fait le tour du matelas et là d'un coup elle fond sur moi, enjambe ma tête et vient sceller son entrejambe sur ma bouche. Je suis stupéfait de sa détermination. Sa chatte largement ouverte agit comme une ventouse qui se scelle sur mon visage.

Allez suce petit soumis !

Je n 'ai plus qu'à m'exécuter mais honnêtement dans cette position je n'ai réellement par le choix que d'accéder à la deblqueening2.JPGmande de ma Reine. Si je refuse, elle me baisera elle même et je sais combien cela peut-être une leçon quand ma respiration dépend de son bon plaisir. Mais là aujourd'hui j'ai de la chance, elle reste courbée sur mon ventre et ne se relève pas pour se baiser su ma bouche. Un peu d'air continue à rentrer par le nez.

Je m'applique à lui donner le maximum de plaisir usant de la langue mais aussi des poils de la barbe. Elle apprécie, se détend et focalise sur mon pauvre zizi en cage, juste devant ses yeux. Je sens sa main qui prend blqueening1.JPG possession des couilles en les enserrant au creux de la paume. Le message est clair, elle a trouvé de quoi me diriger si je ne suis pas assez performant. Pendant ce temps, elle a trouvé un nouveau jeu sadique et joue avec sa langue à exciter la pauvre bête à travers les trous de la cage. Cela crée de l'espoir pour l'oiseau derrière ses barreaux. La bête se raidit dans son espace, malheureusement trop limité. Elle en voudrait absolument plus, sentir cetta langue si accueillante descendre la long de la colonne. Mais que nenni, une titillation mais aucun espoir d'en avoir plus.

Pendant ce temps je gratte avec ma barbe sur les grandes lèvres tout en massant l'entrée de son trou avec ma langue. Elle apprécie et se laisse aller à son plaisir. Je ne veux qu'une chose, enivré par son odeur, lui donner le maximum de plaisir. Elle râle maintenant comme elle adore le faire quand la maison est vide. Cela monte jusqu'à un climax qui l'a tend au dessus de mon visage...

Elle se retire et le sentence tombe : c'est pas mal mais cela fut déjà mieux. Depuis que nous jouons avec Maîtresse, elle a pris l'habitude d'être très exigeante quant à la qualité de jouissance. Cela déteint même maintenant sur le vanille. Il n'y a rien de plus mortifère que de subir cette sentence féminine. Je me demande qu'est-ce que j'ai raté et comment j'aurais pu être meilleur toutou lécheur. Cela inverse la rapport de force, je suis à son service et je me dois d'être l'amant parfait... une vraie oeuvre de soumis et un vrai dressage dans le temps.

Bon je vais me reposer maintenant. Dans la niche le toutou !

Je me faufile dans l'étroite cage pour garder les toutous bien sages. Elle ferme la porte avec le cadenas et me laisse là à mes pensées pendant qu'elle jouit, allongée sur le lit à côté, de la vision. Elle finit pas s'endormir, repue par les émotions.

blsmall2.JPG  blsmall1.jpg  blsmall3.JPG



J'ai du mal à trouver ma place dans la cage. Je tourne en rond et essaye de m'installer plus confortablement. En vain. c'est vraiment très petit. J'attend donc impatiemment la suite. Puis je me calme peu à peu en admirant ma Maîtresse en train de dormir. Qu'Elle est belle !

Une petit heure plus tard, elle se réveille et me libère pour me soulager. Elle est trop fatiguée pour m'emmener dans le jardin. Je reviens, retourne dans ma cage, craignant une des nuits les plus longues de ma vie.

Qu'est-ce que tu fait pauvre idiot ? Non viens te coucher dans le lit.

Sauvé !

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires

Présentation

blhumor.jpg

 

 

Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

    Nous & le pacte BDSM


Retour à la page d'accueil

Trafic

 1  visiteur(s) en ligne  

 
Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus - Articles les plus commentés