Nous

Jeudi 9 septembre 4 09 /09 /Sep 23:31

L'article qui va suivre m'a été difficile à écrire. Comment rendre compte de ces infimes moments de sérénitude. Il y avait la chaleur de l'amitié et le bonheur de parler de soi librement. Sans jugement, juste comme 2 vieux copains autour d'un bon whisky.


Lors du dernier week-end où nos amis sont venus nous voir, j'ai eu une conversation très naturelle mais si symbolique de ma soumission sur la terrasse fumeur avec notre ami. Pendant ce temps les filles discutaient à l'intérieur de tout autre chose. 

Cet ami est la seule personne à qui j'ai jamais avoué mon statut. Pour bien comprendre ce qui va suivre, je vous invite à relire le compte-rendu de leur dernière visite avant de lire la suite
visite de nos amis 
le samedi soir
le dimande soir
le lundi à l'heure de l'apéro
le lundi à l'heure du café
le lundi soir
le mardi matin

 

 

La conversation a rapidement pris un tour bizarre, avec une question, presque un conseil, que mon ami me demandait. Comment lave-t-on des cordes de bondage ? Moi, Je me le suis jamais demandé. Je me souviens très bien de la corde rouge que le leur ai offert à Noël dernier. S'il me pose cette question, c'est qu'ils l'ont intensément utilisée. Et dans des endroits très intimes. Je ne peux m'empêcher de rougir à l'image de notre amie ficelée comme je saucisonne mon amour. Que c'est troublant. Cette vision réveille ma petite chose dans sa cage, heureusement que je l'ai, cela deviendrait sinon inconvénant. Plus tard j'ai eu l'occasion de poser directement la question à notre amie, et je n'ai rien eu d'autre qu'un faible déni féminin accompagnée d'un magnifique sourire montant jusqu'aux oreilles. Elle n'en dira pas plus mais j'ai compris quel plaisir elle - ils - avai(en)t pris.

Puis il m'a dit qu'il avait gardé pour lui l'aveu que je lui avais fait. Quel respect de l'amitié, mais déjà je regrette qu'il n'ai pas plus parlé. Dommage. En tout cas je me laisse porter par la conversation ; je n'ai manifestement pas l'initiative ce soir. Soumis aussi dans mes paroles.

Puis sans le voir arriver, il est devenu joueur. Il m'a soudainement demandé s'il pouvait pisser dans le jardin. Je me suis aperçu que j'en avais envie moi aussi, mais j'avais la cage. Alors j'ai babultié quelque chose comme bien sûr mais excuse moi je ne peux t'accompagner... Ce qui m'a valu cette réponse qui est arrivé naturellement : oui je sais tu ne peux pas comme N. te fait porter une cage.  Il aurait pu dire n'importe quoi de ce que se disent les amis habituellement, le ton aurait été le même. Avec toujours le même respect entre amis.

Une fois revenu, la convesation a repris sur leur couple et leur sexualité qui va bien mieux qu'il y a 6 mois. A les regarder ils semblent de nouveau en phase et parlent même de faire un petite frère ou une petite soeur à leur enfant. Le jour et la nuit.

Puis j'ai parlé du plaisir ressenti à être fouetté par N. Ainsi que l'immense fierté quand elle me promenait en laisse le soir. Il demandait acec tact quelques précisions. Tout était naturel entre nous, étonnant. J'ai parlé et il m'écoutait. J'ai tait des choses et il n'a pas cherché à savoir. Une vraie conversation d'amis... il était si bon de parler librement.

Epilogue lors de la fête. Je ne sais pas comment cela est arrivé. Mais nous sommes arrivé à parler à trois, N., lui et moi de la fouettée conjuguale. Il l'avait lancé cela comme une blague. Et N. lui a répondu que oui elle amait fouetter les hommes, et va savoir peut être que tu aimerais cela. Cela me fait penser que N. m'a dit tout récemment que l'expérience de la D/S, lui permettait maintenant de rabbatre très facilement le claquet des hommes qui n'étaient pas d'accord avec elle.

Mon ami a mon age mais sa femme est jeune. Je me dis aujourd'hui que dans quelques années, ils finirons comme nous. Mais honnêtement je ne pensais qu'il était capable d'avoir la maturité qu'il m'a montré sur la terrasse.

Un vrai moment de sérénité.

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Mercredi 8 septembre 3 08 /09 /Sep 20:07

Je suis de nouveau complétement libre. Nous avons arrêté pour un temps de jouer. Pourquoi cela ?
Disons que c'est à la fois la rentrée et la fatigue de l'été. Nous avons calculé que nos 9 derniers week-end ont été complétement pris soit avec du monde à la maison soit en déplacement. Et globalement cela nous a usé et cela s'en ressent dans la maison qui est dans un état de désordre jamais atteint.

Mais ce n'est pas tout. Si vous êtes fin observateur de notre chronique, vous avez vu que sur 34 jours depuis le 4 aout date officielle de mise en cage, je ne l'ai porté que 28 jours. Les 6 jours ont différentes raisons, mais la principale est que ces derniers temps je la trouvais pas si excitante à porter et comme N. n'était pas aussi interessée que d'habitude à m'y maintenir, il y a eu du relâchement manifeste. Pourtant il m'est toujours aussi facile de la porter. Qu'y plus est, j'ai plus apprécié mes promenades du toutou queue libre, que celles queue encagée. Un comble pour un soumis ! 

Je pense aussi que l'an dernier, à la même époque, j'avais une motivation importante de rester encagé pour tester les affres de la chasteté longue durée et comme souvent une fois le cap franchi cela n'a plus finalement autant d'intérêt à mes yeux.

Et je dirais aussi qu'avec tous mes amis de blog qui temporisent un à un, l'émulation n'était plus là. Et je m'aperçois que cela compte aussi.

Quand j'ai proposé à Maîtresse N. de l'enlever, elle ne me l'a pas interdit. C'est la limite entre un couple pratiquant le BDSM et un couple purement D/S. Elle s'est d'abord gentiment excusée de ne pas être assez disponible, puis a regretté de ne pas y maintenir sans qu'elle se décide à l'exiger. C'est un fait, nullement un reproche à ma femme qui est et reste merveilleuse, même si on se dispute de temps en temps sur des conneries comme tous les couples. 

Je suis donc de facto libre sans avoir l'idée quand nous reprendrons. Nous laissons faire l'instinct de nos envies.

dyonisos 

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Dimanche 5 septembre 7 05 /09 /Sep 17:30

Ce week-end très ensoleillé se passait la fête annuelle de notre hameau. J'y suis allé bien sûr en bon toutou encagé à ma Maîtresse. Pour ceux qui nous suivent depuis le début, c'était déjà le cas l'année dernière.

Cela est maintenant une habitude de porter la cage. J'étais en short et T-shirt et sans doute la cage devait se voir un peu pour une observatrice attentive, mais cela fait depuis bien longtemps que je ne m'en préoccupe plus. Bien sûr en arrivant, j'y pensais car cela me fait toujours une impression troublante de me retrouver au milieu de nos amis et voisins en cage. Je ressens physiquement mon appartenance à ma Maîtresse. Mais après le rosé aidant, je l'ai complètement oublié.

Reste comme chaque année la gestion des toilettes mais au final ce n'est pas plus compliqué que pour les femmes, et les enfants m'ont offert suffisamment d'occasion de retourner à la maison pour que cela ne soit vraiment pas compliqué. En tout cas, je suis toujours aussi fier de porter la cage pour ma Maîtresse, notre jeu ne cesse de nous amuser.

Par contre ce qui était atypique cette année est qu'un couple d'amis était venu nous voir justement ce week-end. Vous les connaissez c'est ceux qui étaient venus entre Noël et le premier de l'an et dont au moins lui connait mon statut et le fait que je sois soumis et encagé par ma femme. Le seul homme à qui j'ai montré mon zizi dans sa cage. Il est clair que je prenais un risque en l'invitant car je pouvais être trahi devant tous nos voisins.

En fait il ne sait rien passé de SM à la fête du village, heureusement. Oh juste un point. Il faisait très chaud et Maîtresse et notre amie ont commencé à regretter de ne pas pouvoir faire trempette dans le spa. Moi je n'avais nulle envie de revenir à la maison pour le remplir, mais les filles m'ont tellement taquiné, et m'a semblé que Maîtresse commençait à s'impatienter, que j'ai du finalement obéir et m'éclipser de la fête dans le champ pour faire mon devoir de soumis. 3/4 heures à attendre que la vasque se remplisse et les femmes sont arrivées. J'ai été immédiatement renvoyé à la Fête par ma Maîtresse alors que j'y aurais bien aussi piqué une tête aussi.

1 heure et demi plus tard, elles nous ont rejoint manifestement très détendues. Plus tard, mon ami m'a pris à tard car il venait d'apprendre qu'elles avaient été dans le spa. Et il m'a appris qu'elles y étaient toutes nues ! J'avoue que sur le moment j'ai été sur le cul. Mais Maîtresse me l'a confirmé de vives voix.

blfemmesbains.jpg

Qu'ont-elles faites ? Qu'est-ce qu'elles se sont racontées ?
Je ne sais pas. 

dyonisos

 

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Présentation

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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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