Comme je l'annonce en haut à droite (pour ceux qui suivent), les vacances au ski ont été à 90% vanilles. Mais somme toute pas très reposantes pour moi. D'abord parce que nous résidions chez mes parents et qu'il fallait monter matin et soir à la station. Ensuite N. est restée à la maison pendant que je m'occupais des enfants au ski. Et ces chères têtes blondes peuvent être aussi mignonnes qu'exaspérantes. Et agaçantes, je dois dire qu'elles l'ont été souvent : veux pas faire ci, veut pas faire cela, veux pas, etc... Bref tout ce qui ont des enfants auront compris. C'est à se demander même si cela n'était pas une punition maso que m'avait réservée N. ! lol ! Mais quand même au final des supers moments avec eux.

Avec pour moi - en compensation ? - quelques tendres bisous humide sur ma bite libre au retour. Un en particulier, fabuleux, à l'improviste dans la chaufferie de la maison familiale. Humm... .... ... passons.

De la cage, il n'en fut guère question. Sauf le lundi pour que je raconte à ma Maîtresse ce que cela donnait. Et bien... comme je l'ai écris dans le faux article féminin précédent - ce que d'aucuns ont trouvé être très inspiré de la réalité - le port de la cage dans un pantalon de ski est très confortable. Plus je dirais que dans un pantalon normal. Les encagés savent que l'inconfort vient de la retractation empêchée des couilles sous le froid. Mais la bene habes in calenda. Je les avait bien au chaud. Enchaînement télésiège, virage, téléski, slalom, même le pas du patineur. Aucun problème. Une vraie promenade de santé ! Sauf que...

Sauf que rapidement j'ai eu envie de pisser et avec 2 gamins au cul, une queue d'enfer aux toilettes mixtes, un timing serré. Pas de possibilité de satisfaire le besoin naturel qui montait avant la crêpe au nutelle dans coco du gouter. Je m'éclispse un moment. Attends mon tout devant l'unique WC et y entre enfin. Le genre d'endroit que l'on trouve au ski. Forte odeur du dernier qui est passé. Pas de lunette sur la cuvette. De la pisse tout autour et sur la faiance. Et... aucun papier - nada ! - pour nettoyer avant de m'assoir. Que les hommes sont donc des porcs ! Je promets que je ne pisserai plus à côté ! Bref j'ai du improviser, comme doivent le faire nos dames dans ses conditions. En équilibre au dessus de la cuvette sans la toucher, relachant les vannes qui coulaient le long de la coque en plastique avant de tomber verticalement en une drôle de cascade jaune concentré (l"attente...).

A mon retour cela a bien fait rigoler N.

Plus de cage après. Revenu à la maison, une lettre de Las Vegas m'attendait. Les pièces de rechange de la cage venues de chez Tom et Susie. Second envoi car le premier s'est perdu dans les méandres de la poste internationale. Mais ils m'ont tout renvoyé gratuitement. I love youy country, moi aussi (du moins sur ce coup là). Tom et Susie c'est Keptforher.

Epilogue de nos vacances. N. ne retrouve pas son énorme trousseau avec les clés de la maison, du boulot, d'autres choses encore dont la petite clé de la cage qui est aussi la clé d'une ses propriétés. (Sueur d'anticipation, je pourrais l'avoir actuellement bien fixée au zizi ! La perte de clé, nous connaissons déjà). Après une demi heure de recherche complémentaire, je suis presque convaincu qu'elle n'a pas été ramenée de notre séjour - elle étais là lundi quand j'ai utilisé la clé pour ouvrir la cage à l'oiseau au retour du ski - et je laisse un message à ma mère qui rappelle cinq minutes plus tard. N. décroche.

- oui, je l'avais chez vous. D. a pris une petite clé dessus lundi pour ouvrir le cadenas...

Bigre que cela devient effrayant. N. n'est quand même pas en train de parler de la clé de la cage à ma mère... je frémis... Angoisse ! N. pendant ce temps enfin consciente de la mauvaise pente sur laquelle elle s'est engagée...

- qui... qui.. ouvre.... ouvre... une poche à l'intérieur de sa valise... qu'il avait laissé fermée.

N. a ramé mais ouf ! Je l'adore !

En tout cas pas de retour en cage ce soir. D'ailleurs cela vaut mieux. Ces jours de liberté m'ont montré combien la fragile peau avait été abimée par les 60 jours passés de port. Donc sauf (mauvaise) surprise de dernière minute, je partirai demain libre aux Pays Bas.

dyonisos

PS : la photo est pour SP (qui trouve les articles sans photos ennuyeux...)