La grenouillère (et la couche) est (temporairement ?) arrêtée depuis 2 nuits. Mais finalement je me demande si je ne préférais pas la garder. Paradoxe ! Je m'explique.

D'abord sans grenouillère, j'ai de nouveau froid la nuit et je m'enrhume, et là c'est un point pour Maîtresse.

Mais surtout sans grenouillère je suis nu et tout est accessible aux tourments de N. La première nuit surtout m'a valu nombre de coups dans l'entrejambe pour m'empêcher de lire, me faire éteindre la lumière ou me faire s'occuper de ma Maîtresse malgré ses Anglais. Et là aucun moyen de se dérober ! Sans grenouillère aussi, Maîtresse a les mains baladeuses et très joueuses. Les ongles qui s'enfoncent dans la peau des orphelines. Les doigts qui saisissent les boules dans le paquet ou remontent sous le vêtement le long de la poitrine pour venir prendre en tenaille les petits tétons rétractés de peur. Oui sans grenouillère, je suis nu et tout est accessible. Pas de violence difficilement tolérable, mais juste l'appréhension constante que cela le devienne là dans l'instant qui vient...

N. très subtile joue de ma peur, me rappellant sans cesse le pouvoir qu'elle a et dont elle pourrait user. Impossible de se concentrer sur autre chose que la main de sa Maîtresse qui prend possession du corps de son homme soumis. Souffle court, trouille au ventre. Et tout cela me fait regretter la protection d'une grenouillère que je n'ai plus... ce que je n'aurai jamais cru penser.

Maîtresse me connait définitivement bien. Mes points faibles aussi et subtilement m'emmène vers des contrées troubles.

Je l'aime.

dyonisos