La première réflexion qui me vient est que le fouet qui était une nouveauté de cette journée et une envie depuis des mois ne m'a pas déçu. Et pourtant qu'est-ce que chaque coup fait mal ! Il ne faut pas une force importante pour que le coup cingle sur la peau. C'est à la hauteur du fouet de dressage qui lui éclate la peau, même si notre expérience en la matière est plutôt hasardeuse que volontaire. Je ne suis donc pas déçu par le fouet acheté, il est efficace et magnifique, ce qui ne nuit pas. N. m'avait prévenu quelques jours avant : tu verras c'est un très bel objet !

La deuxième réflexion qui me vient est que nous avons poussé la complicité très loin pour en arriver là. Désolé pour ceux qui fantasment, mais le SM est chez nous conscensuel, cela reste au niveau de la relation sexuelle. Le soumis apprend à subir pendant que la Maîtresse apprend à faire mal. Et je pense que c'est encore plus dure pour la Maîtresse. Dite vous quand ma très Vénérée Maîtresse n'est que N., elle adore venir se blottir contre mon épaule. Elle ma moitié et je suis sa moitié. Alors il est vraiment difficile pour elle de frapper son homme - même si je pense qu'elle avait certaines dispositions pour cela - et encore plus difficile d'accepter de prendre du plaisir de nature très sexuelle au corps de son homme qui se tortille sous les coups qu'elle donne. Pour tout ceux qui ont regardé la vidéo, on voit vraiment qu'elle s'amuse à me fouetter, variant les angles d'attaques et jouant de mon appréhension. Le visionnage des films après coup est souvent une rédécouverte et un ravissement pour moi. Ce niveau de la complicité si déséquilibrée, nous ne l'avions trouvé pour l'instant qu'avec la box.

N. n'est pas une femme ni sadique ni gynarchique. Quand je lui pose la question de son ressenti, elle se tait ou elle nie le plaisir qu'elle a pu prendre à me fouetter. Et avec le temps, j'ai cessé de m'interroger et de semble vivre ce que l'on fait à 2. Et pourtant nous sommes un couple SM ou D/S tout jeune, ayant encore du chemin à faire ensemble. Donner 40 coups de fouets tout en ayant conscience que cela VRAIMENT mal, n'était pas évident. Nous nous sommes mutuellement coincé pour aller jusqu'au bout. Pour elle le nombre à réaliser, pour moi le fait d'être attaché à sa merci. Si nous avions laissé aller notre libre arbitre nous nous serions sans doute arrêtés avant le but.

Cela restera un très bon souvenir de complicité à 2 et honnêtement fêter ainsi ses 40 ans, était vraiment une bonne idée.

dyonisos