Ma Maîtresse ayant décidé de mettre fin à ses frappes (ce dont je ne me plaignais pas), elle passa a la (re)prise en main directe en m'enserrant les pauvres orphelines qui avaient le malheur de dépasser trop outrancièrement de leur anneau. Je ne sais pas quel pouvoir ressentent les Maîtresses dans ce moment là, mais tenir littérallement leur homme par les couilles leur plait manifestement beaucoup. Surtout quand elle arrive à le faire crier comme une bête coincée. Moi je crains toujours cette prise de possession, et heureusement la possession ne permettait à ma Maîtresse de femme d'exécuter son jeu favori : les avaler dans sa bouche (jy ai eu malheureusemet droit plus tard). L'homme est un être bizarre qui adore quand la bouche d'une femme descend le long de sa tige, mais craint au plus haut point quand cette même bouche attaque les machins juste en dessous. Je pense que c'est lié à une peur ancestrale de la castration... allez savoir.
J'ai souffert juste ce qu'il faut pour préferer tout sauf ce contact particulier sur mon intimité. Et la suite ce serait mon trou du cul qui allait l'affronter. Ma Maîtresse s'est séparée de mes couilles comme à regret pour aller passer une paire de gants de latex noirs. J'ai vite senti la sensation particulière du gel avant qu'un premier doigt s'enfonce vigoureusement, avant de ressortir et pour revenir à la charge accompagné d'un collègue.
La prise du cul d'un soumis (et je pense que c'est aussi le cas pour les femmes) est une activité à plaisir très variable. Souvent le port d'un plug pendant quelques temps avant, permet de détendre l'anneau. Mais là à cause de ma blonditude, je ne l'avais pas mis. J'ai ressenti la prise de la porte comme violente et comme ma Maîtresse n'y a pas mis les formes, j'ai subi.
Ses doigts allaient et venaient à 2 ou à 3, pénétrant profond pour atteindre la prostate. Souvent ils forçaient pour aller vraiment au fond. J'étais vraiment un soumis. Le plus terrible est qu'entre chaque combinaison les doigts pivotaient à l'intérieur du rectum, pour prendre une nouvelle position. C'était à chaque fois une vraie douleur de soumission. Et Maîtresse ne cessait de s'étonner que je ne bandasse pas alors qu'elle me travaillait le cul. Mais pour moi c'était devenu une épreuve que j'endurais. Et cela recommençait sans cesse avec ce terrible mouvement des doigts à chaque fois. J'étais effondré sur ma pile d'oreillers et là carrrément soumis. J'étais tellement mal car un moment je me suis échappé de ses doigts en me propulsant en avant pour les sortir du cul. c'était un reflexe, mais pour y avoir réfléchi après c'est la première fois que je le faisais. Cela a amusé ma Maîtresse mais elle m'a fait reprendre ma position avant de me re-enfiler ses doigts.
Cela a fini par se terminer, après un long moment, heureusement. J'ai du évidemment un bon soumis nettoyer ses doigts. Cela sentait plus la vaseline qu'autre chose. Puis j'ai eu un nouvel ordre.
- allez hop sur les oreillers, les jambes sur les épaules !
J'avoue que ma blonditude a de nouveau frappé et je me suis mis sur le ventre.
- mais quelle conne... tu te mets sur le dos, les jambes au dessus des épaules et tu me tends ton cul !
Honteux, je pris immédiatement la position demandée. Elle revient avec le plug à couilles et m'annonce qu'elle ne mettra le gode ceinture car elle trouve cela pas pratique. Elle préfère guider
librement le gode à la main. Propos directement suivi d'effets quand elle m'embrocha le gode jusqu'à la garde. C'était vraiment pas agréable de sentir le gode me forcer l'anneau, mais cela est
devenu terrible quand le faux gland tapa sur la vessie. Je n'avais qu'une envie celle de pisser. Un aller-retour plus tard je ne tenais plus et lui demandait d'arrêter.
- tu vois ce que cela fait quand tu m'encules [ouh la menteuses!]
- oui Maîtresse
- supplie moi.
- pitié !
Et elle accepta de retirer son arme de mon cul, pour me permettre de pisser. Elle me suivit aux toilettes et pour ne pas risquer, j'ai pris la position la plus féminine possible. A notre retour, il n'était plus question d'embrocher, mais de sucer.
Je vais faire une pause dans le récit pour revenir sur ce moment clé. Bien sûr j'ai été immédiatement soulagé d'être libéré. Puis je me suis aperçu que cela a été le pont d'inflexion de la matinée. Ma Maîtresse de femme pensait m'amener au nirvana avec son travail de mon cul (comme cela nous est déjà arrivé), mais pour moi ce jour là, je l'ai ressenti plus difficilement. J'avais sur le moment vraiment envie qu'elle arrête avec son plug. Mais après j'ai regretté qu'elle n'ai pas continué à me faire endurer mon calvaire de soumis.
Or ma Maîtresse n'est véritablement pas sadique, et elle a arrêté quand elle s'est aperçue que ce que je ressentais différait de ce qu'elle pensait du plaisir qu'elle me donnait. Cela aurait été sans doute intéressant d'aller voir ce qu'il avait au délà du libre consentement mais ni moi ni elle sommes actuellement prêt à le faire. Pour mon anniversaire, je lui avait demandé d'être dur avec moi, et je dois avouer qu'elle l'a été au delà de ce que j'avais imaginé. Un vrai plaisir de soumission, et un vrai chef d'oeuvre pour elle. Mais à un moment ou un autre, les limites sont atteintes ensembles ce qui met fin à l'action. Je ne pense qu'il n'y a véritablement une seule fois avant où le déséquilibre de plaisir avait atteint un tel niveau (la fois où elle m'avait pris au double gode ceinture).
Après tous ces efforts, il était temps à Maîtresse N. d'obtenir sans récompense. A mon retour, elle paradait dans sa tenue de cuir, sur le lit me tendant son cul. Evidemment j'avais toujours ma cage, et même si je bandais dedans (du moins autant que je pouvais), les plaisirs de mâle m'étaient interdit. Et dans la position, où elle était la vénération de son antre m'était impossible. J'ai alors compris ce qu'elle attendait et j'ai collé ma bouche sur sa corolle. C'est une pratique que je trouve pas si inacceptable que cela pour un soumis. Et ma Maîtresse deuis que notre couple a viré BDSM prend beaucoup de plaisir à cet hommage, bruittament. Ma main vint rapidement en renfort de ma langue de l'autre côté, et peu à peu son plaisir est monté.
Post-orgasnum, je me suis mis à craindre de me retrouver enchainé au radiateur du palier alors que N. sortait. J'aurais obéi mais cela aurait été dur ! Mais elle n'y as pas pensé ou pas voulu : j'étais temporairement libre...
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.
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Quand aux limites c est bien qu elles soient là meme si apres l on le regrete , car je pense que si maitresse N avait ete plus loin pour ton enculage il y a de forte chance pour que ta journée de soumission ce soit arreté là ....
ne dit on pas Post coitum , animale tristum.
amitié yanode
Le post coitum cité c'était pour Maîtresse N. Moi dans ces conditions il y avait peu de chance que je parte. Mais je rejoins ton analyse.
dyonisos
9a c'est bordidden par ma Maîtresse ! Et si j'aimais cela... ?!?
Très ou trop réceptif, je ne sais mais ce qui est clair c'est que le plug je l'ai senti passer !
dyonisos