Mercredi 4 septembre 3 04 /09 /Sep 06:05

- Allez viens pendre ta raclée maintenant...

Passé de l'obscurité de la boîte, où je viens de servir, à la pénombre de la chambre. J'ai été grognon hier. Je meblmiroir3.jpg suis même refusé à ses sévices. Maîtresse le sait et agacée, m'intime l'heure de payer l'addition.

Dans la chambre le grand miroir a été installé en face des poutres. Je m'y vois, nu, bedonnant, le crane dégarni, ridicule alors que Maîtresse s'occupe de m'attacher les mains. Très troublante cette image de soi en soumission. En un tour de main, les bracelets sont refermés et accrochés aux anneaux. Le baillon est inséré dans le gosier. Me voilà à sa disposition.

N. commence par la canne, de loin son instrument favori depuis quelques temps. Tout y passe depuis la fragile peau du haut du dos jusqu'au haut des cuisses. Avec rythme dans les séries et force. Maîtresse compte pour elle à voix si basse que je perds vite toute notion de décompte pour vivre ma "cannée" en face à face avec le miroir. La vue change la perspective. Je viens de passer en cinémascope. Je regarde avec détachement le corps de l'autre, le soumis à l'âme noir, se contorsionner sous les coups vicieux. Maîtresse aime toujours que je réagisse dans mes liens à ses traitements. Je bande nettement pendant la série, 50, 100 coups de cannes ?  Je ne sais plus... Une fois la canne reposée, Maîtresse prend le temps d'admirer ses traces et ses couleurs.

Elle a prit un tabouret et s'est assise devant son soumis. Dans le miroir, on dirait qu'elle s'apprête à le prendre enblmiroir2.jpg bouche, mais point de cela en réalité. Elle transforme le service trois-pièce en un joli roti ficelé tout dodu. Moi aussi, j'aimerais voir, mais N. me l'interdit. Elle veut garder son effet, malgrè le miroir. Une fois son ouvrage terminé, elle me laisse admirer son oeuvre finalement. Un superbe bondage de sexe, comme à son habitude !

Le chaud et froid souffle dans cette chambre finalement. Maîtresse me tanne maintenant la peau avec le long paddle de cuir. Je le crains. L'effet d'une fessée démultiplié. Une douleur sèche qui m'envahit peu à peu, partout, surtout sur le haut du dos qui me ferait regretter qu'elle ne vise pas les fesses plus matelassées. D'ailleurs elle y vient, tout en accentuant la force de son geste. Aie ! Je ne sais plus si finalement je ne préférais pas le dos. Le paddle donne des envies sadiques. Le voilà face à mes petites choses. Maître se joue des appréhensions de son mâle. Les hommes se sentent si fragiles en cet endroit. La peur primitive de se faire émasculer.

Le temps est comme suspendu. Je me vois dans le miroir me tendre en arrière pour mettre le plus de distance entre le cuir et les orphelines, et je ne m'aime pas ainsi. Humiliant ce miroir... Maîtresse parle, me questionne et s'amuse de mes réponses inaudibles étouffées dans le baillon. D'ailleurs je salive et salive autour du baillon alors que la gorge est si sèche. Etrange constraste. 

Et le coup finit par partir. Je crains de devoir y passer cette fois. Mais Maîtresse est joueuse et amortit au dernierblmiroir6.jpg moment l'impact. Elle est tout sourire, heureuse de son effet. Elle me tapotte les couilles de la tapette sans violence en guise de victoire. Je sursaute de soulagement mais je suis sauf. Pourtant un jour je sais que...

Elle fait tomber le paddle pour saisir les testicules à la racine. Elle les malaxe avec plus au moins de tendresse, joue de ma flute dressée, revient aux boules, au exetera. A ce traitement elle obtient ce qu'elle recherche, me voilà chatte, prête à miauler de plaisir. D'ailleurs je miaule déjà alors que mon étrange mécanisme se met en route. Oui je veux partir là et tout de suite. Je me contemple dans le miroir. J'y vois cette chatte en chaleur que je suis devenu. Maîtresse me branle maintenant à pleine main. Oui je vais partir ici et maintenant. Je le veux tant. L'irréductible se rapproche. La sève commence à monter dans la colonne. Oui je vais partir...

Et non ! Maîtresse a décidé d'en disposé autrement. Déçu le dyonisos ! Elle pose à la place deux pinces douloureuses sur mes tétons puis demande où est le gel. Je lui indique. Je l'entends farfouiller dans le grainetier à mes côtés. Je veux regarder mais je me vois rappeler à l'ordre. Foutu miroir où je ne vois rien de ce qui se passe dans mon dos. Et puis vint la poussée sur l'anneau, difficile, avant que je me trouve empalé sur quoi ? Je ne sais. Maîtresse vient de se saisir de la cravache. Elle prend le temps de me la montrer avant de venir taquiner mon sexe du bout. La cravache, je connais peu en fait. Pas dans nos habitudes. Je me souviens sur l'instant avec appréhension des récits de ces cravaches dévastatrices sur les soumis et soumises. Et si c'était mon tour ? Je me fais peur... Les premiers coups arrivent heureusement sans trop de violence. Je suis honteusement soulagé que N. n'ait pas compris le secret de cette arme. Mais ne vous détrompez pas, ses coups me font quand même grimacer, mais ils ne me mettent pas à genoux.

Suit alors le martinet de cuir rouge. Une arme que j'ai toujours cru comme a-priori innoffensive qui pourtant marque en ce jour nettement la peau échauffée et me fait sursauter au rythme des arrivées de lanières. Etrange découverte !

Bref répit jusqu'à ce Maîtresse sorte le fouet. Elle me sert un conte où elle ne saurait pas s'en servir. Tu parles, Charline ! Le premier coup vicieux vient de me frapper sur mon aile gauche, s'enroulant autour de la hanche pour exploser devant et derrière. J'en ai le souffle coupé. Je beugle dans mon baîllon. Je me fous de ce foutu miroir àblmiroir4.jpg ce moment-là. L'attaque m'a braqué dans mes liens et je dois faire appel à tout mon courage pour revenir à distance du fouet. Les quelques coups suivants sont plus contenus. Le dernier est intolérable. Le fouet est vraiment une arme des plus intrangiseantes.

Maîtresse décide que j'e, ai suffisamment pris. Je ne lui donne pas tord. Elle m'inspecte. Elle regrette que je ne sois pas plus marqué à part les zébrures du fouet. Bigre ! C'est que Maîtresse aime le travail bien fait. Elle me délivre finalement presque à regret pour que je constaste que j'ai une queue de chien enfichée dans l'anus. La réponse de la bergère au berger, de Popette à dyonisos.

- Je vais te prendre le cul, maintenant. Choisis quel gode tu veux que j'utilise... Tu es libre de choisir...

La question me prend au dépourvu, mais je reconnais immédiatement son côté machiavélique. Elle sait que je suis torturé entre la crainte et l'envie de me faire défoncer. Et là il faut que je choissise moi même  ? Tout à mon dilemme, je touche par réflexe chacun de la demi-douzaine de godes dans le ratelier. Elle s'amuse de mon trouble. Finalement, dans une inspiration de courage, je prends celui en taille, juste en dessous du plus gros. 

Nous voilà tous les deux sur le lit. Mais les émotions de N. ont été trop fortes. Elle réclame les doigts pour partir et elle part ! Fin de la séquence, il n'y aura pas de prise de mon cul. En fait si : N. me branle le cul avec la queue de chien/plug pendant que je branle le devant. Double sensation qui me fait partir infiniment pendant que nous nous regardons dans le miroir...

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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