ne fois, les pages mis dans le Poudlard Express pour le pays Grandparentesque, la Reine tient à visiter les merveilles de la Capitale. Il est vrai que par rapport à notre royaume de province, la Capitale recèle bien de curiosités que la Reine tient à contempler. Elle m'amène d'un pas décidé dans le musée de la Guilde des AlterEthnos, rassemblant pleins d'oeuvres de pays très lointains dont je n'ai jamais entendu parler. Certains me font froid dans le cul, comme cette étrange poteau dont je ne comprends pas la nature. La Reine, de bonne humeur, ajoute à ma destination de serf inculte.
- Oui tu as bien vu : cet homme est sodomisé et ceux-là sucent des queues. Cela doit être une réprésentation du seigneur de ce pays et de ses serfs. J'aime beaucoup. C'est plein d'inspiration...
Moi je me demande pour ma part quelle peuvent les choses - forcément à mon détriment - que cela peut inspirer à la Reine.
Plus loin, la Reine déniche des nouvelles curiosités exotiques. Elle m'explique qu'il s'agit d'amulettes sacrées avant de malicieusement rajouter.
- Tu vois même ces modèles réduits sont plus gros que la pauvre chose que tu continues de vouloir appeler "bite",
Je préfère me taire et suivre la Reine dans la suite de sa visite.
Une fois la visite terminée, il est temps de rendre visite à l'échoppe de la fameuse Guilde des Dresseuses d'Hommes. La Reine me fait déplacer sa carriole privée car il n'est pas question qu'elle salisse ses pieds dans des chariots communs. La ville est grande et j'ai le temps de sentir la pression monter peu à peu alors que je me rapproche du quartier de la Guilde. Je me fais même rabrouer pour les manoeuvres pas assez maîtrisées de la carriole, au moment de la laisser dans une rue avoisinante.
J'ai un bref répit, le temps que la Reine se désaltère au soleil d'une terrasse d'une auberge locale, avant qu'il me soit rappellé que la Guilde des Dresseuses d'Hommes a une stricte étiquette et ne tolère aucun serf non ferré en son sein. La Reine m'envoie dans le fond de l'auberge passer mon fer. Je suis étonné au passage par ce que je trouve affiché sur le mur du fond de ce qui me semble sur le devant être une auberge somme toute familiale.
Dans les sous-sols, la boule au ventre je me bats et me rebats à essayer de faire rentrer mon petit-chose aux grosses couilles récalcitrantes dans le fer à castrer. Je sue, je souffle, je pense un moment revenir penaud quand, d'une dernière poussée ou tirée, tout finit par se mettre en place. Heureusement ou la Reine aurait été très mécontente à mon égard.
Le temps à la Reine de finir de sirotter son eau à bulles et à moi de bien sentir la pression du fer à castrer et nous voilà repartis pour atteindre, quelques rues plus loin, l'entrée de la fameuse Guilde.
Je suis intimidé d'y être emmené par la Reine. Sa Majesté passe en premier comme le veut l'étiquette, ouvre le lourd rideau rouge et penètre au coeur du saint des saints. Je la suis, en serf soumis, un pas derrière. A l'intérieur, un Maure veille à ce que l'endroit reste digne. Je reconnais la grande Prétresse des lieux. Quelques autres seigneurs se baladent entre les structures, sans que je sache s'ils sont authentiquement des chevaliers noirs ou de simple curieux des rituels de la guilde. La Reine avance encore de quelques pas, quand elle est accueillie par une prétresse adjointe de la Guilde, sympathique et rassurante.
- Je peux vous aider ?
Je laisse la Reine répondre comme il se doit.
- Oui tout à fait. Je voudrais une tenue de cérémonie pour mon couronnement.
Je suis étonné car la Reine ne m'a pas fait de confidence avant sur ce désir. Mais les désirs de la Reine sont sacrés. Elle se laisse introduire par la Prétresse Adjointe qui lui montre, tout ce que le lieu peut réveler d'étoffes, vêtements et autres colifichets dignes de son statut de Majesté Royale. La Prétresse s'interroge un temps sur mon absence de participation et me jette un long regard inquisiteur. Finalement elle décide que je ne suis point de ces hommes qui ont droit à la parole et à à partir de là fait comme si je n'existais pas. La Reine est rentrée dans un espace fermé par un rideau, affiner son choix. Je suis planté devant le rideau attendant que sa Majesté est finie, laissé à l'écart de tout vision ou avis, la goutte au bout du petit chose dans le fer à castrer. Finalement quelques minutes plus tard, la Reine a fait son choix et ressort. Tout ce que je vois, c'est que c'est d'un noir brillant. Le Maure de l'entrée, très bien dressé, amène immédiatement un panier pour contenir les emplettes dans l'échoppe que je prends en charge, en bon serf soumis.
La Reine parfaitement à l'aise prend sont temps de visiter une à une les étagères bien fournies de l'échoppe, moi toujours un pas derrière. Elle me demande parfois mon avis mais uniquement pour affiner son choix. Le panier se voit rempli d'une paire de longs gants et d'un magnifique bandeau de cuir noir. La Reine passe rapidement devant les olisbos et autres godmichets - elle n'est pas venue pour cela - et s'intèresse maintenant à la partie des instruments de torture et de contention, second objet de sa visite (celui que je connaissais). Elle prend le temps de regarder un à un les meubles de salle de torture et elle semble regretter que notre Château ne puisse pas en abriter à demeure. Elle s'amuse d'un jeune couple à obédience "bobo" qu'elle suppose n'être que de phantasmeurs qui se donnent le frisson du comme-si ("loin des vraies et belles pratiques de nos provinces"). La Reine passe nonchalante devant les rayons de fers à castrer dont la faible robustesse n'incite pas à s'y attarder - de toute façon, son Royaume est déjà pourvu en solide fer à castrer - pour arriver finalement devant l'étagère des instruments à flageller et à punir, où elle passe un moment très attentif. Elle se décide pour un petit martinet à noeuds avant de chercher un instrument de "grande punition" qu'elle déniche dans un ratelier à moitié caché et qu'elle rajoute après m'avoir demandé discrètement mon avis: une épaisse canne de rotin au bout recourbé et je soupçonne étre très exigeante pour les serfs désobéissants. Sa Majesté m'ordonne de lui dénicher une paire de solide menottes de métal pendant qu'elle rajoute dans le panier un lot de bougie aptes à me travailler au corps (envie d'y revenir que j'ignorais).
Voilà le panier est plein, et la Reine nous dirige vers la zone de paiement où officie la grande Prétresse, qui , je suppose, sait en un clin de son oeil vif à qui elle a affaire. Elle complimente d'ailleurs la Reine de son choix de bandeau de cuir ("très bon modèle, j'adore"), plie un à un les achats avant d'annoncer cette fois pour moi, le nombre d'écus que je dois céder. Je m'attends au pire mais finalement ce n'est pas si pire que cela. Je prends les emplettes et la Reine sort. Je lui emboite le pas.
Il est plus que temps de rentrer dans notre Royaume provincial maintenant. Je dirige la carriole mécanisée vers la sortie de la ville, quand la Voix à Distance interpelle la Reine. Il s'agit de Monsieur le Père de la Reine qui vient aux nouvelles de "ce que nous faisons ?". La Reine répond du tac au tac qu'elle sort d'un "sex-shop" qu'elle vient de visiter avec son serf, mais je ne pense pas qu'il la croit...
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.
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