a notion du temps est réservée aux Seigneurs, les serfs n'y ont pas accès. Aussi pour le peuple c'est indéniablement une très longue attente alors que pour la Reine "tu exagères, pas plus d'un quart d'heure". Le peuple entend sa Majesté s'afférer à l'intérieur avec musique de troubadours en accompagnement, pas sur le sol, zip et dezip qu'il ne comprend pas avant que la Reine décide de s'occuper à nouveau de lui sur la terrasse. Il ne peut rien voir, parce qu'elle lui ordonne de coller sa tête contre la parois, mais il sent bientôt le gout du bâton sur les fesses, le dos, les épaules et même un vilain coup perdu dans la nuque.
Le peuple entend le froissement du tissus qui bouge mais ne lève pas les yeux de l'obscurité au plus près du mur. Puis viens, un :
- Ne bouge surtout pas !
Suivi aussitôt de la distincte chaleur, un bref instant brûlante, qui le tachète de-ci et de-là depuis les haut des épaules jusqu'au bas des reins. La Reine flambe son serf à la bougie, méthodiquement et avec un grand entrain plein de bonne humeur, jusqu'à tout s'arrête car la Reine commence à se brûler ses doigts gantés.
Le serf est détaché et rattaché les mains devant et conduit, les yeux au sol, à l'intérieur du château tiré par la canne qui vient de le chauffer, jusqu'à être basculé un peu brutalement les mains en avant sur un siège. Il est demandé au troubadour de chanter plus fort maintenant.
- Tends ton cul. Tu vas payer maintenant toutes tes bétises et impolitesses de ces derniers jours !
La Reine a sa façon à elle de frapper le peuple désobéissant, en rafale que ce soit avec fouet ou paddle. Pour la nouvelle canne, c'est pareil car "je ne vais pas m'ennuyer en attendant entre deux coups", a avoué une fois la Reine à son peuple. Là les rafales de cinglèes sont exigeantes, difficiles, douloureuses. Elles ont vite fait de faire onduler le peuple de tout le corps pour essayer de s'y soustraire. Ce que n'accepte pas la Reine qui rappelle son peuple à l'ordre d'une prise ferme et assurée sur les orphelines. Le peuple a peur. Le peuple a mal. Il craint plus que tout cela, donc se force à reprendre une position stable qui permet la suite de rafales de cinglées, entrecoupées de mise en garde pour reprendre la position d'une main royale ferme sur l'entrejambe.
Quand le peuple semble enfin maté, la Reine demande :
- Alors tu en as assez ou tu en veux encore ?
Le peuple prefère se taire et baisser la tête. La Reine rayonnante lui met la tête et la langue dans son entrejambe humide...
- Allez suce ta Maîtresse et tu as interêt de me faire jouir...
dyonisos
Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.
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Merci de nous faire partager de si belle manière la chanson de cette contrée.
Cacao.
Les fondements du Royaume sont conscuels et donc le Royaume est légitime. J'adore ton expression de "monarchie de droit gynarchique" que je regrette de ne pas y avoir pensé avant. La Reine de ce Royaume de Mai est un monarque expérimenté maintenant qui sait comment joué des veules aspirations de son bas peuple et ses propres basses aspirations, ce qui donne des moments de complicité très réussis. La période est nettement au D/S sans plus que je l'avais anticipé et donc la Royauté semble partie pour un bout de temps.
Merci de ton commentaire d'un amateur éclairé qui fait du bien. Je me disais hier que l'audience des blogs SM était en continuelle régression et recevoir un tel commenteur judicieux regonfle un peu l'envie de continuer à tenir un blog.
dyonisos
mais bon si apres tout cela le peuple en serra pour solde de tout compte en vers sa reine il s en tire bien je trouve
amitié Yanode
Il est de ces images prises sur le vif qui deviennent comme tu dis "mythique". Sans doute là parce que le soleil était exactement au bon endroit et que l'intuition du moment donne un superbe constraste "En noir et rouge, j'exilerai ma peur". Bref nous n'y sommes pour rien mais le résultat est là. Maintenant la photo ne dit pas tout, que je suis étroitement baîllonné sous mon masque ou j'ai les mains menottées à ce moment là.
Ce masque de fer en cuir était une de nos premières acquisitions. Il a longtemps mis en attente dans un sac et il a été finalement retrouvé. J'aime bien le porter pendant que ma Reine s'occupe de moi. Tout dans les activités que nous pratiquons est affaire de déséquilibre. La Maîtresse parle pour deux et le soumis gémit au mieux des propos incompréhensibles. D'ailleurs N. s'en amuse beaucoup de cette incapacité à me faire comprendre comme source d'humiliation continue. Et le baîllon m'est pratique pour supporter quand elle me frappe dur...
L'autre chose que j'aime dans ce masque est la restriction de vue qu'il m'impose, comme si j'avais des ornières. Cele me fait sentir plus vulnérable et donc plus profondément dépendant et soumis (surtout en mode chien). N. vient de compléter tout cela d'un épais bandeau de cuir acheté à la Guilde des Dresseuses d'Homme et qui est terriblement efficace en ne permettant de ne rien voir du tout.
Quand à l'heure des comptes, c'est toujours la même chose. Il y a une grande différence entre se rêver être battu et supporté de l'être véritablement. Là j'en ai une ma dose rapidement et efficacement. Maintenant dans notre cas de BDSM conjugual et aimant, faire mal au partenaire est peut-être une des choses qui demande le plus d'évolution et d'implication personnelle. C'est là où N. s'aide de la tension sexuelle inassouvie dans son bas ventre comme moteur de domination - je reviendrai sur ce point une autre fois - et que je suis quasi systèmatiquement mis au travail à sucer après une branlée.
amitié, dyonisos
amitié Yanode
Intéressant point de vue sur cette photo. Je me dis en te lisant ce soir, c'est le genre de photo que l'on pourrait trouver sur certains sites esthétiques à tendance SM. lol.
amitié, dyonisos
Et de bien jolies photos avec une Dame gantée...
Mais surtout je remarque une bougie qui ressemble étrangement à une des miennes que l'on verra bientôt sur mes pages ! A suivre...
Oh les précédentes étaient aussi palpitantes car je suis autant un soumis des mots et de l'esprit que je le suis du physique. Mais étais-ce sans doute moins accessible ou finalement je n'ai pas réussi à faire passer l'étrange ambiance des jours qui ont précédé. Tant pis, mais c'est mon blog et je publie ce que je veux.
Mes respects, Madame, soumis dyonisos de Maîtresse N.
Et puis effectivement, sur un blog on publie ce que l'on veut et c'est formidable comme liberté. Même si l'on plaît ou non. Pour ma part je m'en fiche, j'aime les articles que je publie et les commentaires suivent ou non... C'est mon journal intime et les commentaires n'influencent pas mon style...
Je vous suis totalement dans le fait que tout cela est assez proche d'un journal intime public.
Mes respects, Madame, soumis dyonisos de Maîtresse N.
Génial !
Doux bisous.
Il en faut bien pour tous les goûts, lol. C'est que je disais, là où sur les articles suivants :
Matez votre peuple tous les matins, si votre Royale Majesté ne sait pas pourquoi, le peuple lui le sait !
La Reine est forcément divine, où nous ne serions pas en monarchie de droit gynarchique.
Bisous, dyonisos