Mercredi 24 décembre 3 24 /12 /Déc 12:39

Allez c'est le temps de réviser un peu vos classiques (et un peu les miens).

C'est kiki les Rennes du Père-Noël ?

Encore une fois les Américains. Déjà que le Père-Noël est rouge à cause d'une pub de coca-cola de 1939... (avant il était vert comme un sapin et sans doute plus jeune).

blcoca.jpg

Bon revenons à nos rennes... faute de mouton (quoi qu'un traineau tiré par des moutons...)

Les rennes du Père Noël portent un nom depuis 1823 à cause d'un poème anonyme A visit from St. Nicholas.


'Twas the night before Christmas, when all thro' the house

Not a creature was stirring, not even a mouse;

The stockings were hung by the chimney with care,

In hopes that St. Nicholas soon would be there;

 

 

The children were nestled all snug in their beds,

While visions of sugar plums danc'd in their heads,

And Mama in her ‘kerchief, and I in my cap,

Had just settled our brains for a long winter's nap

 

 

When out on the lawn there arose such a clatter,

I sprang from the bed to see what was the matter.

Away to the window I flew like a flash,

Tore open the shutters, and threw up the sash.

 

 

The moon on the breast of the new fallen snow,

Gave the lustre of mid-day to objects below;

When, what to my wondering eyes should appear,

But a minature sleigh, and eight tiny rein-deer,

 

 

With a little old driver, so lively and quick,

I knew in a moment it must be St. Nick.

More rapid than eagles his coursers they came,

And he whistled, and shouted, and call'd them by name:

 

 

"Now! Dasher, now! Dancer, now! Prancer and Vixen,

On! Comet, on! Cupid, on! Dunder and Blixem;

To the top of the porch! To the top of the wall!

Now dash away! Dash away! Dash away all!"

 

 

As dry leaves before the wild hurricane fly,

When they meet with an obstacle, mount to the sky;

So up to the house-top the coursers they flew,

With the sleigh full of toys — and St. Nicholas too:

 

 

And then in a twinkling, I heard on the roof

The prancing and pawing of each little hoof.

As I drew in my head, and was turning around,

Down the chimney St. Nicholas came with a bound:

 

 

He was dress'd all in fur, from his head to his foot,

And his clothes were all tarnish'd with ashes and soot;

A bundle of toys was flung on his back,

And he look'd like a peddler just opening his pack:

 

 

His eyes — how they twinkled! His dimples: how merry,

His cheeks were like roses, his nose like a cherry;

His droll little mouth was drawn up like a bow,

And the beard of his chin was as white as the snow;

 

 

The stump of a pipe he held tight in his teeth,

And the smoke it encircled his head like a wreath.

He had a broad face, and a little round belly

That shook when he laugh'd, like a bowl full of jelly:

 

 

He was chubby and plump, a right jolly old elf,

And I laugh'd when I saw him in spite of myself;

A wink of his eye and a twist of his head

Soon gave me to know I had nothing to dread.

 

 

He spoke not a word, but went straight to his work,

And fill'd all the stockings; then turn'd with a jerk,

And laying his finger aside of his nose

And giving a nod, up the chimney he rose.

 

 

He sprung to his sleigh, to his team gave a whistle,

And away they all flew, like the down of a thistle:

But I heard him exclaim, ere he drove out of sight —

"Happy Christmas to all, and to all a good night".

C'était la nuit avant Noël, quand dans toute la maison,

Aucun créature ne s'agitait, pas même une souris,

Les chaussettes étaient suspendues avec soin à la cheminée,

Dans l'espoir que saint Nicolas bientôt serait là ;

 

 

Les enfants étaient blottis bien douillettement dans leur lit,

Des visions de friandises dansaient dans leur tête ;

Et maman sous son fichu et moi sous mon bonnet,

Tout juste installés pour un long roupillon hivernal ;

 

 

Quand dehors sur la pelouse se produisit un grand fracas,

Je jaillis hors du lit pour voir quel était l'affaire.

Vers la fenêtre, je volais tel un éclair,

Arrachant les rideaux et jetant les embrasses.

 

 

La lune au cœur de la neige fraîchement tombée

Donnait l'éclat du jour aux objets au-dessous,

Quand, devant mes yeux émerveillés apparut

Seulement un traîneau miniature et huit minuscules rennes,

 

 

Avec un petit conducteur, vieux mais vif et plein d'entrain,

Je sus en un instant que c'était saint Nicolas.

Aussi rapides que des aigles, ses coursiers bondissaient,

Et il sifflait, et il criait, et les appellait par leur nom ;

 

 

« Bien Tornade !, bien Danseur !, bien Furie et Fringant !

Allez Comète !, allez Cupidon !, allez Tonnerre et Éclair !

En haut du porche !, en haut du mur !

Maintenant, filez au loin ! Filez au loin ! Filez au loin tous ! »

 

 

Comme les feuilles sèches volant devant l'ouragan,

Quand elles approchaient d'un obstacle, montent dans le ciel,

Au dessus des toits des maisons, les coursiers volaient,

Emportant le traîneau rempli de jouets et saint Nicolas avec.

 

 

Et alors, dans un tintement, j'entendis sur la toiture,

Le sautillement et le trépignement de chaque petit sabot.

Comme je rentrais la tête et me tournais,

Hors de la cheminée, saint Nicolas sortait d'un bond.

 

 

Il était vêtu tout en fourrure de la tête au pied,

Et ses vêtements maculés de cendre et de suie ;

Un sac de jouets jeté sur son dos,

Et il était comme un colporteur ouvrant son sac.

 

 

Ses yeux – comme ils pétillaient ! Ses fossettes : très joviales !

Ses joues étaient comme des roses, son nez comme une cerise !

Sa drôle de petite bouche était dessinée tel un arc,

Et la barbe à son menton était aussi blanche que la neige ;

 

 

Le tuyau d'une pipe qu'il serrait entre ses dents,

Et la fumée qui entourait sa tête telle une couronne ;

Il avait une large figure et une petite bedaine ronde.

Quels secousses quand il riait, comme un bol de gelée.

 

 

Il était potelé et rondouillard, un authentique vieil elfe jovial,

Et je riais de le voir, en dépit de moi-même,

Un clin d’œil de sa part et un hochement de sa tête,

Bientôt me firent comprendre que je n'avais rien à craindre :

 

 

Il ne dit pas un mot, mais alla droit à son affaire,

Et remplissant toutes les chaussettes, puis tourna brusquement,

Et posant son doigt sur son nez,

Et saluant de la tête, dans la cheminée il remonta ;

 

 

Il surgit sur son traîneau, sifflant son équipage,

Et au loin, ils s'envolèrent comme le duvet d'un chardon,

Mais je l'entendis s'exclamer, avant qu'il ne disparaisse hors de vue,

« Joyeux Noël à tous, et à tous, une bonne nuit ».

(Merci Saint Wiki de la mémoire perdue)

Donc on résume pour ceux qui n'ont pas pris le temps de lire le magnifique poème...

Il y a quatre mâles et quatre femelles :

Tornade (Dasher) : le plus rapide 

Danseur (Dancer) : la plus gracieuse

Furie (Prancer) : le plus puissant  ; il se pavane

Fringant (Vixen) : belle et puissante (rien à voir avec les Vixen machins des années 70)

Comète (Comet) : il apporte le bonheur aux enfants 

Cupidon (Cupid) : elle amène l'amour aux enfants 

Tonnerre (Donner) : le plus fort

Éclair (Blitzen) : elle apporte la lumière

Il manque encore le fameux renne à nez rouge (Rudolphe) qui lui date de 1939 dans un livre pour enfant.

blrudolphe.jpg

Après l'histoire dérape un peu. le Père Noël laisse la place à la Mère Noël (en fait plus mère fouettarde). Et c'est comme cela que votre obligé se retrouve en 2009 attelée au traîneau de la Mère Noël ou Fouettarde comme vous vous voulez.

traineaunuit

C'est vrai aussi que Dyonisos avait été prévenu qu'il n'avait pas été assez sage dans l'année...

En tout cas, nous vous souhaîtons à tous de Joyeuses Fêtes avec tous ceux que vous aimez. Prenez du bon temps et amusez vous bien (avec modération).

Ce que nous comptons faire de notre côté...

dyonisos

PS : à repartir dans notre passé SM, je me dis que finalement le temps de l'innocence de la découverte est bien passé. Nous sommes devenus en quelque sorte et malgré nous des hard players, pour notre plaisir. Le blog a eu son importance en ces temps héroïques, mais après ces années, malgré quelques solides découvertes et amitiés, je me demande à quel point notre blog est finalement si important pour qu'il perdure. Le temps est peut-être venu de déconnecter nos jeux et l'affichage que nous en faisons. Finalement le sentiment est beaucoup de visites pour peu de partage. La réflexion est dans l'air chez nous. Réponse en 2015, mais sans doute quelque chose de très muri avant de mettre - peu être - fin à cette aventure sur internet.

En attendant, JOYEUX NOEL à nous tous !

Par dyonisos - Publié dans : blog
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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