- Te voilà ben tamponnée, la vache. J'espère que tu vas nous engrosser des tendres petits veaux... Bon mais c'est pas tout mais c'est l'heure de la traite. Allez suis sympa, je commence par toi...

Non être une vache ce n'était vraiment pas sympa... pensait Marguerite. Cela faisait très mal au troufion et en plus elle allait devoir laisser cette pimbêche de fermière lui toucher les mamelons.

- Mais tu es une drôle de vache toi ! Voilà maintenant que tu as un cinquième pis qui grossit ! Tu dois être une vache transgenre, ce qui ne m'étonne pas si tu viens de la ferme du voisin Yanode... Je les ai toujours trouvé un peu bizarre les deux, la Flo et le Yanode... 

Marguerite qui ne commençait qu'à découvrir son nouveau corps, était elle-aussi très surprise de ce 5ème pis, qui en plus lui faisait un de ces effets quand la fermière le palpait.Cette dernière d'ailleurs semblait s'exciter follement de ce 5ème pis, qui lui rappelait quelques chose, au point qu'elle décida de goûter le lait qu'il produisait à la source.

Celui-ci qui coulait en abandonce directement en gorge de la fermière, devait contenir quelques sorcelliques substances, car immédiatement la fermière se sentit toute chose et surtout avec une envie d'entre les jambes, malgrè qu'elle fut dans le sang.

La voilà qui cherchait à amadouer Marguerite du bout de ses mamelles !

- Tu vois la vache, moi aussi, j'ai des grosses mamelles. Dis, tu ne viendrais pas me les sucer ?

Marguerite se disait que ce conte était vraiment n'importe quoi mais pourquoi pas, après tout ? Et la nature est ainsi faite que des mamelles au troufion, il n'y a que peu de distance à parcourir, chez les vaches excitées.

Et c'est donc maintenant la fermière qui se présenta sur le banc de monte pour se faire rectifier par le trouffion, qui fut embrochée et cuite à point, avant d'être arrosée du lait de cuisson, par le pouvoir du cinquième pis.

(à suivre)

dyonisos