Maîtresse N. est rentrée en trombe dans la chambre.

C'est génial ton truc, j'adore l'idée de te faire faire des lignes mais tu vas m'expliquer comment cela marche ? 

Je lui ai alors expliqué étape par étape toutes les possibilités de FOW. Elle a posé quelques questions, a fait quelques essais puis m'a exilé dans mon coin du lit.

Cela suffit j'ai compris, tu te tournes maintenant ! Tu as interdiction de regarder.

Et une interdiction d'une Maîtresse ne doit jamais être pris à la légère. J'ai donc obéis. J'essayais de lire mon livre, mais je n'arrivais pas à me concentrer. J'avais l'oreille à l'aguet de ce qu'elle faisait, et elle riait de bon coeur au milieu des beeps de l'ordinateur. Son rire avait une forte nuance d'excitation féminine. Cela a durer longtemps et finalement :

Bon cela suffit comme cela. Tu vas en baver dyonisos ! Mais tu ne l'auras pas tout de suite, il ne faut pas que tu puisse regarder.

1er soir de mon séminaire, j'ai reçu par mail un fichier de travail et je l'ai chargé dans FOW impatient de voir à quelque sauce, elle avait décidé de me manger. Je commence à demi-rassuré.

Pour ce qui ne savent pas encore, Fond of Writing ou FOW (littérallement je raffole de l'écriture, ce qui vu ce que fait le logiciel est particulièrement ironique) est un merveilleux petit outil de dressage d'un soumis par sa Maîtresse. J'ai créé à droite une page spéciale pour ceux qui voudrait l'utiliser.

Donc c'est parti :

J'ai eu rapidement une première réponse : des phrases longues.
Moi dyonisos, suis indigne d'être le soumis de très Vénérable Maîtresse N
J'ai une bite ridiculement petite
Je suis incapable de satisfaire ma Merveilleuse Maîtresse

J'étais exhorté à recopier les phrases par des Cela te dirais d'être cocu ? Petite fiote... entrecoupés par des fenêtres qui s'ouvraient à tout moment en cours de saisie et qu'il fallait refermer avec des messages styles : Alors tu fais moins le malin. T'es qu'une merde. etc.. 

A chaque nouvelle découverte, j'étais troublé et admiratif de ma Maîtresse. J'ai essayé de rester concentré car je savais que toute erreur pouvait augmenter ma peine en essayant de taper très précisément chaque phrase. Il est humiliant de devoir écrire des dizaines de fois : j'ai une bite ridiculement petite. L'épreuve de recopie est longue et on ne sait pas quand cela va s'arrêter. Chaque phrase à recopier finit pas s'introduire dans son esprit comme une vérité absolue. C'est la parole de sa Maîtresse que l'on boit et je me suis senti de plus en plus soumis, allant petit à petit dans un espèce de soumission absolue. 

A la fin, j'avais réussi l'épreuve en recopaint les phrases pendant 42 minutes. J'ai envoyé le fichier de résultats à ma Maîtresse ce qui m'a valu en retour un Bravo pour endurance que je ne sais pas s'il faut prendre au premier ou seconde degré.

Alors oui ce petit logiciel est véritablement un outil de dressage, aussi efficace qu'une séance de fouettée. Et je crains que cela devienne un exercice périodique imposé par N.

dyonisos