Mardi 29 juillet 2 29 /07 /Juil 07:55

- Au boulot Marguerite ! La maison est en désordre... 

Je compte passer à la cool cette dernière journée de vacances, une fois les pages emmenés vers leurs minicamps enfants loin = parents tranquilles. Je crois donc avoir mal entendu. D'autant que les vacances n'ont pas été du tout D/S. N. a bien essayé de me "confier" à son profit beaucoup de tâches dites ménagères, mais les pages ont défendu leur père, ou plutôt leur Marguerite. J'en ai profité - un brin revanchard - pour populariser à leurs oreiiles le surnom de Popette de leur Mère, bien sûr à leur grande joie.

Mais les enfants disparus, ma protection vient de disparaître et je me retrouve nu devant Madame au sens figuré mais aussi au sens propre. Madame a conçu l'idée "d'intéresser" la corvée de rangement et de de nettoyage. Me voilà mis nu et enchaîné à la manière d'un esclave de l'antiquité. Maîtresse N. fait bien les choses. La longueur entre les chevilles est réglée pour que je puisse monter - avec quelques difficultés - les escaliers. Celle entre les mains pour pouvoir porter les bannettes de linges et globalement la chaîne trop courte de haut en bas m'oblige à marcher légèrement courbé.

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Petit raffinement humiliant, N. ressort le grelot conservé de l'ancien bonnet oui-oui des enfants qu'elle accroche au collier de dyonisos. Très vexant non par le bruit qui avec celui des chaînes ne s'entend pas plus que cela - le chatde la maison se méfie d'ailleurs de moi et passe à distance - mais pour le symbole. Non je ne suis plus un novice en soumission, du moins je ne le crois pas.

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Sous l'oeil satisfait et pétillant de Maîtresse N. de retour, me voilà mis à la corvée de rangement des dizaines de banettes de linge propre. Une vraie montagne de linge lessivée à la série par la Maîtresse de maison depuis deux jours. Une à une je monte les banettes à l'étage, pour découvrir rapidement que je suis devenu un handicapé des membres. Déjà il me faut avancer à petits pas. Mais en plus, aie pour les rangements en profondeur et en hauteur. Il me faut ruser. J'invente la technique de la grue qui en levant en l'air mon pied droit, me permet de gagner quelques centimètres utiles de liberté au main. Je tire sur les piles pour les amener au bord des étagères, ajouter les couches de vêtement propre avant de tout repousser au fond. Pour le haut, je récupère le marche pied de la baignoire de la salle de bain pour gagner là aussi des centimètres utiles. Tout m'est plus difficile et plus long que d'habitude. Plus crevant aussi : je suis vite en sueur.

A chaque retour au rez de chaussée, N. en profite pour me tâter la peau ou m'exciter le zizi. Et me renvoie à la banette suivante et retourne tenir sa correspondance. Je veux fumer, mais les cigarettes me sont saisies. Je veux prendre l'apéro : VORBIDDEN !

C'est temps d'orage. Le ciel s'obscurcit...

- Va rentrer l'étendoir à l'intérieur !

Nous avons 2 terrasses. L'étendoir est sur celle exposée à tout vent et au regard des voisins, que je sais être là en ce jour. J'ai une pensée sur l'évolution naturelle de la domination. Il y a quelques années, N. aurait eu peur que je sois découvert, mais maintenant elle s'en fout. C'est mon problème à moi, plus le sien... Je passe un tête inquiète par la porte fenêtre à l'aguet de tout mouvement chez les voisins. Je tends l'oreille : aucun bruit de gamins en train de jouer. Alors je prend une inspiration et m'avance à découvert, me dépêchant de saisir le dit étendoir et de le ramener avec mes fesses exposées au plus vite à l'abri de la maison.

Il pleut maintenant dru. Madame m'ordonne de me dépêcher d'aller refermer les velux à l'étage. Facile à dire, mais pour un esclave enchaîné difficile à faire. Tous les travaux en hauteur me sont compliqués. Je m'aide du marche pied. Je réinvente l'outil pour prolonger mes mains trops courtes. Et j'y arrive difficilement, un à un.

Je redescends pour me faire reprocher immédiatement de "n'avoir pas couvert le barbecue !". Il doit être beau le dyonisos tout nu à batailler sous la pluie qui mouille avec la bâche du BBQ. Mais là aussi je survis.

L'heure du repas arrive enfin. A ma seule charge évidemment ! Allez faire la vaisselle de la vieille, les mains enchaînées. C'est d'un compliqué et d'une lenteur inhabituelle. Maîtresse arrive silencieusement dans mon dos. Je sursaute à une paire de claques bien senties sur mon popotin, bientôt remplacées par le contact dur et sec d'une planche à découper en bois qui traîne là, utilisée en paddle. Je grogne à la joie manifeste de ma Maîtresse.

- Tiens je n'y avais pas pensé à cette utilisation...

dyonisos

Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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