Samedi 4 décembre 2010 6 04 /12 /Déc /2010 10:20

Comment s'est finie la soirée de hier soir ?

Après avoir raccroché, N. a rappelé son amie car elle avait oublié quelque chose à ce que j'ai compris. Bref les enfants et moi étions sauvés. Mais c'est là que la fibre paternelle m'a repris et que je me suis dit qu'il était plus sage de les coucher et donc par conséquence de me sacrifier.

A 10h10, j'étais au lit dans le noir et j'ai commencé à me dire que l'attente du sommeil allait être longue. Je ne crois pas que je me sois couché si tôt depuis au moins 25 ans.

Dans ma tête, je me rappelais le récit de la Maîtresse de femdom01 quand elle avait envoyé son soumis de mari au lit avant de tout raconter sur leur vie à la soeur de ce dernier. Cela se passait alors qu'ils étaient réfugiés en Floride après l'ouragan en 2008 dont j'ai oublié le nom (Katerina ?) qui avait ravagé toute la côte sud des Etats-Unis.

Quand on passe du temps ensemble dans un bungalow, avec de mauvaises conditions météorologiques, il est difficile de garder des secrets. Alors que John était chargé de replier le linge, sa sœur est arrivé dans le salon. Elle a souri de la situation et a dit  «Ta maîtresse te fait travailler». John lui a renvoyé son sourire et a lui a répondu : «Oui, elle me l’a demandé".

Bien que les observations entre John et sa sœur étaient très innocentes, c’était le premier sous-entendu, échangé entre les 2, qu’il y avait quelque chose d’autre dans notre couple qu'une relation ordinaire entre un mari et une femme. Cette nuit-là, après le dîner et 2 bouteilles de vin, elle m'a demandé pourquoi John ne m’appelait jamais Kathy. Elle a poursuivi en disant que, dans les dernières années, elle n'a jamais entendu John m'appeler par mon prénom. J’ai alors pensé que John ne pouvais vraiment plus m'appeler Kathy. Lorsque nous sommes seuls, il m’appelle Maîtresse, ou me répond avec un « Oui Madame », mais il ne m’appelle plus jamais Kathy.

À certains égards, je me sentais pris au piège. La soeur de John, me regardait avec un grand sourire sur son visage qui me dit qu'elle se doutait de quelque chose sur notre relation particulière, mais voulait en savoir plus. C'était le même regard que nous nous échangions à l’université quand l’une des filles revenait d'un premier rendez-vous avec un mec. Je ne suis pas sûr que les hommes comprennent, mais cette attitude signifie quelque chose comme «alors ? raconte moi ».

En cet instant je savais que je devrais en dire plus, à la sœur de John, sur la nature de notre relation. John était dans la pièce, et comme moi figé par la surprise. Ce n'était pas quelqu’un d’étranger qui demandait des informations, c’était SA soeur !! Il était un peu gêné. Elle savait quelque chose, mais voulait en savoir plus. Par le regard qu'elle m'a lancé, le verre de vin à la main, je savais que cela allait être comme une de ces conversations de fille nous avions à l’université. Il était tard, j’ai dit à John qu'il était temps pour lui d'aller au lit. Sans un mot, il se leva de la chaise, fit une révérence polie et parti se coucher.

La sœur de John et moi avons passé des heures à parler en sirotant du vin. Cette nuit-là il n'y a pas eu de secrets entre nous

J'étais en train de me rappeller cela... quand finalement sans y faire gaffe je me suis endormi à l'insu de ma conscience.

Le problème quand on se couche tôt, c'est que l'on a tendance à se réveiller tôt aussi. Pour moi c'était à 4h du matin cette nuit. J'ai bien essayé de me rendormir mais sur le moment je n'avais pas sommeil... Je me suis donc levé.

Plus tard dans la matinée, j'ai appris que ma Maîtresse avait été fort déçue de me trouver endormi à son coucher. Et qu'elle avait du s'occuper d'elle toute seule. Il y avait longtemps que je ne l'avais pas fait et j'ai eu un mini-orgasme. 
C'est d'autant plus remarquable que d'habitude elle trouve cela sans saveur si je ne m'occupe pas d'elle. Mais fautes de grives on mange des merles.

blavent4_1.jpgMais si je reviens à mon petit matin, je me suis attelé à mes 200 lignes d'écriture en attente. Et en bon petit soumis, je suis allé cherché le paillasson pour assoir mes fesses. Le premier contact est rude et les poils enfoncent la peau. J'ai changé un peu ma position en avançant de façon que mes couilles sous la cage ne reposent plus sur le paillasson. Je ne sais pas si j'avais droit le faire ça, ma Maîtresse me le reprochera peut être.

Les lignes à copier étaient les mêmes que celles de Paris.
Moi dyonisos, suis indigne d'être le soumis de très Vénérable Maîtresse N
J'ai une bite ridiculement petite
Je suis incapable de satisfaire ma Merveilleuse Maîtresse

En fait à l'usage je crains plus la première car elle est impossible à taper sans être interrompu 2 fois par une fenêtre pop-up qu'il faut refermer. Au contraire, j'ai beaucoup aimé taper la seconde qui est la plus courte et qui avait le bon goût de se présenter en chapelée de 2 ou 3 à la suite, ce qui permettait d'avancer plus vite. Mais d'un autre côté, c'est celle que je trouve la plus humiliante pour moi (et ma Maîtresse a fini avec le temps de me convaincre de la justesse de ce jugement, même si je sais pas quelle bite d'homme serait suffisante à ses yeux. Par contre elle reconnait que c'est le bon calibre pour s'introduire dans son cul. J'ai au moins gagné cela). Donc le logiciel vous fait sadiquement aimer la phrase qui vous met le plus en porte à faux. A croire que ma Maîtresse a organisé cela sciemment vu le temps qu'elle a passé à préparer mon devoir la dernière fois.

A la fin j'avais fait 200 lignes et j'ai pu récupérer le rapport. Il y avait 14 lignes mal tapées et je n'avais pas envie de prendre le risque de me faire rabrouer. J'ai préféré en faire 19 de plus pour être sur que j'en aurai tapé au moins 200 correctement sans faute.

Tout cela m'a pris 1h3/4 et j'ai fais mon rapport au réveil de N. ce matin. Elle semblait un peu déçue et elle m'a dit "tu vois cela ne t'a pas pris 2h" que j'ai traduit tout de suite en "je t'en mettrai 100 de plus la prochaine fois".

Bon il était un peu moins de 6h quand j'ai fini. Je me suis enlevé du paillasson délicatement pour éviter l'arrivée massive du sang. Et j'ai pris une photo de l'état de mon séant. Bien trop rouge à mon goût. Mais bon cela doit faire partie du côté disciplinaire de la chose.

blavent4_2.jpg

Théoriquement j'aurais pu ouvrir le 4 de mon calendrier, mais allez savoir pourquoi j'ai préféré attendre d'avoir fait le tour des blogs et mails, Maîtresse m'ayant confirmé hier, qu'il y avait bien une interdiction de 24h d'ordi qui traînait. Mais vers 7h, je n'ai plus tenu et j'ai donc cliqué sur le 4.

blavent4_4.jpg

Ouf j'avais échappé à l'interdiction. Mais passé le premier moment, j'ai trouvé que ce n'est pas si facile que cela. 24 heures c'est long. Et j'ai aussi appris ce matin que cela concerne ma production mais aussi une partie de celle de ma vénérée Maîtresse. Je sais qu'elle est fan (silencieuse) du site de Maîtresse F et olivier. Et après tout, je dois me sentir heureux, elle aurait pu choisir le tabasco ou les godes de 8 cm. 


J'ai eu un peu de difficultés à m'y mettre, mais vers 8h, je n'ai plus pu tenir. J'ai pris un grand verre et m'y suis mis. Pourtant je suis assez fan des boissons dorées, mais savoir que cela serait mon sort pendant les prochaines 24h est un peu effrayant. Il y a un pas entre une envie et une obligation. D'autant que je me souviens des propos d'olivier que la difficulté augmentait avec le temps.

blavent4_3.jpg  

Vers 8h, je me suis permis de remonter dans la chambre, car je savais que N. avait un rendez-vous ce matin, sans savoir l'heure. Et elle déteste qu'elle ne soit pas réveillée en temps et en heure. Le problème est quand vous avez une Maîtresse même par jeu à la maison, elle trouve rapidement de l'intérêt à son nouveau statut même pour rire. Et devient de plus en plus exigeante. C'est à peu près la même chose, quand elle assiste à une réunion, quand elle rabroue maintenant les mâles qui l'ouvrent un peu trop. "C'est un acquis agréable du BDSM." dit-elle.

En tout cas raté : son rendez-vous était à 10h. Mais elle n'a pas perdu l'occasion. Elle m'a ordonné de me déshabiller et de la rejoindre au lit sous la couette. J'ai cru qu'elle voulait un hommage entre ses jambes, mais finalement elle a choisi mes doigts. Une fois, 2 fois et une troisième fois pour se détendre. Quand l'orgasme monte, elle a toujours tendance à serrer ses jambes ce qui me broie la main, puis elle commence à onduler de plus en plus du bassin et je dois suivre la cadence. Cela finit pas tourner à une épreuve physique pas si agréable que cela pour moi. Mais bien sûr je bandais à fond dans ma cage. Pour la dernière caresse de ma main dans sa chatte, elle m'a demandé de titiller doucement pour se détendre avant de redormir un peu. Mais en même temps, elle a pris d'une main ferme mes couilles. J'ai cru à un moment qu'elle allait les broyer mais non.

Pendant ce temps j'ai réussi à lui tirer quelques informations :
- elle aurait bien voulu se prendre ma queue, mais elle préférait s'en passer, car elle me préfère chaste et en manque. Je suis beaucoup plus attentionné, dit-elle.
- elle avait prévu de me fouetter un de ces jours
- et ayant lu mon article de hier, pendant que je dormais, elle m'a confirmé qu'elle avait bien l'attention de profiter de nos jeux pour m'enlever quelques mauvaises habitudes, sans vouloir m'avoir à sa botte définitivement. Mais que cela me fera le plus grand bien, d'être un peu moins ours mal léché.

Voilà donc le récit de ma longue matinée.

dyonisos

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Par dyonisos - Publié dans : Nous
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Chronique des jeux BDSM d'un couple : Elle Dominante et lui soumis. Maîtresse N. et dyonisos.

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