Dyonisos Soumis
CHAPITRE 37 - Branding af en slave
Le chihuahua progressait difficilement et douloureusement à quatre pattes sur les chemins des sous-bois aux pierres et épines qui lui écorchaient mains et genoux. Il n’arrivait pas à les éviter. Le plus atroce était de devoir traîner le jeu de lourdes chaînes attaché à ses couilles, qui tendait à l’extrême la bague vers l’arrière en lui écrasant le dessus des choses et étirant à la limite les tendons qui maintenaient le sexe accroché au reste du corps... Une impression de broyage en permanence des attributs associée à une peur primale d’arrachement du sexe. Parfois un maillon restait accroché à une racine et c’était l’arrêt brutal à l’extrême limite du supportable.
Pierre geignait et pleurait de douleur sous son masque mais les deux Maîtresses qui l’emmenaient, n’en montraient aucune pitié. Quand il s’arrêtait, elles le forçaient à redémarrer à coup de bottes dans les fesses et s’il attendait trop à reprendre sa marche, il était battu sur les petites boules pressées par la bague, lui arrachant des cris de pourceau martyrisé. Il ne sentait plus le contact avec sa belle : évanouie ! Juste la présence exigeante de ses deux gardiennes qui le conduisaient irrémédiablement.
Il se sentait si isolé, si seul. La restriction de vision que lui imposaient les trous dans le masque de fer accentuait cet isolement. La lumière nocturne était bizarre cette nuit de pleine lunaison, se répandant dans la forêt qui en devenait menaçante. La douleur, au-delà de tout ce qu’il aurait cru pouvoir endurer jusqu’à présent, le déshumanisait au fil de l’avancée. Il n’était plus que sensations physiques. Aucune pensée humaine n’arrivait à prendre forme dans son esprit. Il devenait complètement bête traquée, prise dans les filets d’Amazones impitoyables et maintenant complètement apeurée. Le cœur battant et stressé, il voulait s’échapper… essayait de reculer, de ne plus avancer… mais ses gardiennes gagnaient à chaque coup et de tirage de laisses en coups vicieux, il cédait et avançait là où elles voulaient l’amener.
Et ce là, était une clairière au cœur des bois qui apparut finalement au bout du long chemin. Des pierres menaçantes dressées à hauteur d’homme formaient une enceinte – de sacrifice ? - éclairée lugubrement par des flambeaux vacillants. L’Enfer des chihuahuas sans aucun doute! Les Amazones le firent entrer dans le cercle entre deux pierres plus hautes, presque des piliers. Elles le firent passer à côté d’un feu aux grosses braises rougeoyantes où – oh horreur ! – chauffait déjà le fer ! La bête chihuahua eut un violent mouvement de recul vite réprimandé par ses gardiennes. Il fut encore tiré de quelques mètres, tiré au sens propre car ses membres tétanisés abandonnaient. Elles l’arrêtèrent finalement au cœur du cercle. Une amazone fouilla le tapis de feuilles mortes à la recherche des anneaux enfouis qui lui immobilisèrent bientôt les quatre membres, avant de tendre les chaînes du cinquième de l’entrejambe loin derrière. Et elles disparurent de sa vue.
Le cœur de la bête battait depuis longtemps chamade. Il essaya au début de se libérer : en vain ! De plus le chihuahua s’aperçut, que son immobilisation l’empêchait de tourner la tête, d’aller à la recherche de ce qui se tramait de forcément terrible derrière son dos. Non tout ce qui voyait n’était que cet étrange rocher de pierre noire polie devant lui. L’oreille aux aguets, il essayait de surprendre un indice de présence, d’humanité. Non rien d’autres que les bruits de la nuit et le vent léger dans les arbres qui ne lui avait jamais semblé aussi hostile et plein de menaces. Et le craquement des braises dans le feu qui ne finissait pas de le terrifier pour le présage de chair bientôt brulée à vif qu’il portait…
Il attendit là ce qu’il lui sembla une éternité. En était-ce une ? De toute façon l’Enfer dure l’éternité… Finalement des pas se rapprochèrent, derrière son dos. Il essaya de tordre son corps, sans succès. Etait-ce une ou plusieurs personnes ? Il n’arrivait pas à se déterminer… Les pas s’arrêtèrent finalement derrière lui. Il était dans l’expectative de quelque chose, oui enfin quelque chose ! Une trace d’humanité quelconque…
Les pas se firent voix, puissante et acérée.
- Je vais te fouetter les couilles.
Qui avait parlé. Peut être Elke ? Noémie ? Claire ? Il ne le savait définitivement pas. Et qu’est-ce que la voix avait dit… Non ! Ce n’est pas faisable… pas sur cette partie… Et pourtant la voix l’avait dit… Il secoua sa tête en tout sens… son rythme cardiaque définitivement affolé… son corps stressé en phase de survie vitale… Jamais de sa vie de chihuahua ou d’homme, il n’avait eu si primalement peur. Le corps était exténué de lutter et se laissa aller à vider sa vessie littéralement de peur. Il avait cessé de lutter, ce que devait attendre la voix derrière lui.
La voix se fit alors coup cinglant, là où elle avait dit qu’elle fouetterait le chihuahua. C’était une horreur de douleur, la mèche qui frappait avec une violence de précision le faisant hurler dans le bâillon sous le masque. La chaîne sous le paquet empêchait tout recul et répercutait le coup par un écrasement immédiat de l’autre côté. Le fouet prenait son temps, un coup à la fois, le temps d’être sûr que le précédent avait fait son effet et que le suivant était encore plus craint, entraînant beuglements, hurlements. Le chihuahua espéra un temps que cela cesse après cinq coups, après dix coups, après douze coups, et était trompé à chaque fois. Le fouet avait sa propre logique, sa propre volonté et épargner un chihuahua anéanti n’en faisait pas partie. Il continuait son action, régulièrement, sans se presser. La bête martyrisée n’avait plus la force de hurler, elle gémissait maintenant faiblement et pleurait, tandis que son corps tressautait sans vie à chaque nouveau coup. Et finalement la bête perdit conscience…
La bête chihuahua fut réveillée par le contact d’une urine chaude qui coulait le long de ses épaules. Il en humait l’amertume dans l’air. Quelqu’un ou plutôt quelqu’une le chevauchait à cet effet. Il ouvrit les yeux. 3 Amazones se tenaient debout devant lui en déesses totalement nues au dessus des bottes à l’exception de grands masques africains qui masquaient leurs visages et d‘une capsule de métal en collier tombant entre les seins. Les flambeaux les éclairaient d’une lumière flageolante et menaçante, et dévoilaient les étranges phallus de bois luisants qu’elles portaient dans l’entrejambe, certains sombres, d’autres avec des traits de peinture colorée, rehaussés de plumes ou de tresse de pailles. Tous d’une taille plus qu’humaine et si menaçant dans leur intention que le chihuahua comprenaient. La 4ème amazone apparut devant lui parée à l’identique.
La bête reprenait un peu de ses sens et découvrait le fracas de douleur que le fouet avait laissé sur ces petites choses, devenues douleur lancinante dans le bas ventre. Il reprit aussi assez d’humanité pour cherche où était SA Claire. Mais les femmes masquées se ressemblaient beaucoup finalement. Trop, au point qu’il n’arrivait même pas à se déterminer où était la doyenne danoise. Pourtant l’âge aurait du marquer son corps… Il avait devant lui 4 déesses amazones si définitivement anonymes. Il baissa la tête de désespoir…
Les Amazones parlèrent. Les voix étaient graves, rauque, déformées par un mécanisme sous les masques. Impossible à reconnaître pour lui. Les Amazones parlaient en une seule voix unie. Et elles lui disaient :
- Bienvenue à toi, petit homme, dans notre temple des Femmes. Tu as vécu en petit homme libre jusqu’ici. Tu en ressortiras en esclave de ta Maîtresse, pour satisfaire tout ses besoins et désirs. Tu as de la chance beaucoup d’hommes n’ont pas cette possibilité. Ceci est notre Temple, le lieu du passage vers ta nouvelle vie de dévotion, sans doute le plus merveilleux jour de ta vie. Allez procédons Mesdames …
Les quatre Amazones se placèrent pour détacher le chihuahua, y compris les chaînes de couilles, qui fut soulevé du sol et installé à plat ventre sur le rocher de pierre polie noire et froide. La tête pendait d’un côté et de l’autre la position laissait libre accès au derrière de la bête, y compris au sexe qu’accueillait un retrait taillée dans la pierre.
Les Amazones parlèrent de nouveau.
- C’est l’heure de la récolte. Laisse-toi aller, petit homme, et profite-en. C’est ta dernière avant une année pleine de sécheresse. Telle-est notre loi immuable pour les petits hommes qui rentrent ici !
Le chihuahua releva ma tête, du moins du peu que lui laissaient ses liens. Il n’avait jamais été question d’un an de chasteté absolue. Ce n’était pas humain. Déjà au bout de trois-quatre semaines, il était en manque absolu…Mais il savait que ces paroles n’étaient pas prononcées en l’air, et si une année avait été dite, une année cela serait. Il fut surpris de la première main qui se posa sur sa hampe et le caressa doucement pour éveiller sa virilité. De nombreuses autres mains se posaient partout et le caressaient langoureusement de toutes parts. Impossible de résister. Son petit pénis était durement dressé. Les mains effleuraient. Les mains titillaient. Elles se relayaient sans cesse pour le traire doucement, faisant attention qu’il ne parte pas trop vite. Parfois les mains faisaient des poses, le temps que la tension redescendit un peu. Mais elles reprenaient leurs caresses et leurs attaques. Il était aux anges. Il était bête apaisée, complètement à goûter les sublimes délices des huit mains. Une main fut plus pernicieuse et lui perfora doucement le petit trou. Cela déclencha la montée irrémédiable de la sève et de l’infini plaisir qui l’accompagnait. Il jouissait dans un long râle de plaisir dans un anéantissement de plaisir. Il juta en quatre merveilleuses giclées et même après la main continuait à bien le vider et l’essorer. Sans doute le plus bel orgasme de sa vie !
Le chihuahua était bien et redescendait peu à peu dans la clairière. Les Amazones s’étaient réunies devant lui. L’une portant la petite vasque qui avait recueillie son sperme. Les autres enlevant leur capsule du cou, les ouvrant et rajoutant leur contenu à la vasque. Le chihuahua regardait ce manège étrange, un peu inquiet cependant. Cela se termina par une grosse seringue métallique qui aspira le liquide du récipient.
Les Amazones s’exprimèrent de nouveau.
- Onze soumis ont participés à ta cérémonie d’initiation de ce soir. Quarante-huit jus de soumis récoltés patiemment depuis des mois ou des années pour certains et gardés au congélateur en prévision des cérémonies de passage. Avec toi, cela fait trente neuf. Après ton passage, toi aussi tu participeras à la Récolte pour ceux qui viendront après toi. Ta Maîtresse y veillera. Cela fait partie de nos règles de ne jamais rien gâcher… Après des mois de sécheresse, tu seras heureux de partir enfin, tout en ayant conscience que le jus tiré sera apprécié par un autre, qui se retrouvera un jour à la même place où tu es. Tu en seras heureux, comme les onze petits hommes qui t’on offert leur semence ce soir, parfois attendue très longtemps. Ils t’offrent leur souffrance, leur patience, leur fluide de soumission. Nous allons t’ensemencer de ce jus de soumis. C’est une cérémonie de passage de relais. Apprécie leurs dons à leur juste mesure et fait leur l'honneur. Soit courageux, fidèle et dévoué. Ne leur fait pas honte et apprécie leur sacrifice à leur juste valeur, en étant à l’avenir aussi bon soumis que eux.
Pierre avait toujours détesté avaler son propre sperme. La perspective d’avaler celui de onze autres hommes était une perspective horrible. Mais dans ce monde de femmes dominantes, il n’y a pas de choses dont on peut se soustraire. Une Amazone vient donc lui poser un tube qui rentra par la fausse bouche du masque, passa par le trou réservé dans le bâillon pour pénétrer dans le fond de sa gorge. Bête coincée, il était, bête coincée, il se sentait. Il vit avec horreur la seringue fixée à l’extrémité du tube et avait déjà le haut de cœur par anticipation. Une Amazone se rapprocha de son oreille et lui glissa…
- Allez courage, mon chéri d’amour. Montre que tu es un bon soumis obéissant.
Oh joie ! Sa Claire était là. Quelques mots simples, mais que du bonheur. Oui il allait faire face, pour Elle ! D’ailleurs pas trop le temps de se préparer, car déjà une Amazone commençait à vider la seringue. Le sperme rassemblé arriva dans sa gorge. Son goût était infect. Le liquide coulait dans le gosier. Son ventre se révoltait déjà au bord de la nausée prêt à rendre le dernier repas ce qui était un suicide vu le bâillon qui empêcherait tout exutoire. Avale ! Claire-Amazone venait de lui parler de nouveau dans l’oreille. Courageusement il se força à avaler au bord du vomissement cette mixture tant détestée. Il y arriva à l’extrême limite, mais dut tout recommencer pour une deuxième rasade, puis une troisième. Cela allait mieux : l’amour de Claire les transcendait. Mais il y en avait une telle quantité, la fin lui fut très difficile. Il était maintenant pleinement conscient des hommes qui avaient souffert pour lui « offrir » leurs semences. Ce que cela leur avait sans doute coûté. Il était fier d’eux et ne voulaient pas flétrir leurs dons à distance. Il réussit à l’extrême limite à tout prendre sans régurgiter, très fier pour sa Maîtresse.
Manifestement les autres Amazones étaient un peu déçues, qu’il y soit arrivé sans dégât. Elles se vengèrent immédiatement sur son cul, et la première pénétration fut un viol des profondeurs, qui lui arracha un long cri de détresse. Il était nul question de plaisir là, juste de cassage de cul de soumis. Les Amazones se relayaient pour perforer sans douceur le fion du chihuahua. Même Maîtresse Claire dut s’y mettre, même si elle trouvait que tout cela était finalement « too much » pour son homme. Qu’importe, le nombre l’emportait et les Amazones mettaient beaucoup de perversité à sauter le chihuahua immobilisé qui ne cessait de prendre et prendre encore. Il criait, il hurlait de détresse, il couinait de souffrance, mais les Amazones s’en foutaient, même Maîtresse Claire entrainée bientôt dans l’enthousiasme du viol en assemblée du cul du chihuahua. A quatre Amazones, cela dura longtemps, beaucoup plus longtemps qu’à une seule enculeuse. Elles se reposaient entre deux en passant le relais à une autre Amazone, avant de repartir à l’assaut du petit cul à disposition. C’était pour le chihuahua une transgression absolue. Les Amazones le faisaient progresser d’un coup sur la chaîne de la soumission. Il encaissait et encaissait encore, au-delà de ce qu’il aurait put imaginer… ne voyant jamais la fin arriver. Le chihuahua devenait femelle soumis à la loi du sexe fort. Chaque coup de gode – heureusement lubrifié de graisse animale - dans son cul était porté à son ego de Mâle en perdition. Elles lui travaillaient le fond du cul, mais l’esprit profond aussi, dans la joie d’une cérémonie païenne extrême.
Il était question là de reddition de son égo restant de Mâle. Et elles venaient de l’obtenir par le fondement. Il fut détaché de sa pierre de tourment. On lui enleva masque et bâillon pour qu’il remercie une à une chacune des Amazones rituellement, à terre en vermisseau, de sa langue sur le cuir des bottes. Puis il devait nettoyer de sa bouche chaque souillure sur les phallus factices. Le chihuahua était définitivement parti dans un état second, un état d’extase dévotionnelle envers les Déesses, l’esprit complètement conquis.
Les Amazones purent d’ailleurs le vérifier immédiatement quand elles le condamnèrent à ne plus être que ver de terre à suivre les bottes de sa Maîtresse avant de renaître en demi-homme. Il s’ensuivit la danse du vermisseau. Trois tours à ramper derrière les bottes de Maîtresse Claire à la suivre à l’extérieur des pierres du cercle, invectivé par les autres Amazones, battu au fouet quand il n’y mettait pas assez d’entrain. Le chihuahua n’avait plus que cette paire de bottes en ligne de mire et ne voulait plus vivre que pour cette paire de bottes, malgré la douleur, la fatigue et les coups vicieux sur son dos, ses fesses et ses jambes. Il était vidé, exténué, totalement en sueur, mais il suivait maté les bottes de sa Maîtresse. A la fin du troisième tour, on l’arrêta entre les piliers de la porte du cercle. Il avait le souffle coupé. Les Amazones le questionnèrent rituellement.
- Larve, reconnais-tu que tu n’es rien sans ta Maîtresse ?
- Oui, Maîtresses !
- Parles plus fort, nous n’entendons rien !
- OUI, Maîtresses !
- Larve, accepteras-tu que ta Maîtresse contrôle ton corps et ta vie à jamais ?
- OUI, Maîtresses !
- Larve, comprends-tu que tu n’auras plus de droit désormais que des devoirs envers ta Maîtresse ?
- OUI, Maîtresses !
- Larve, obéiras-tu à ta Maîtresse sans question te poser ?
- OUI, Maîtresses !
- Larve, seras-tu fier de ta Maîtresse, quand elle te battra ?
- OUI, Maîtresses !
- Larve, seras-tu heureux pour ta Maîtresse, quand elle ira se faire sauter ailleurs ?
- OUI, Maîtresses !
- Larve, comprends-tu que tu seras la pleine propriété de ta Maîtresse ? Qu’elle pourra te prêter, te donner ou même te vendre ? Qu’elle pourra t’émasculer si tel est son désir ?
- OUI, Maîtresses !
- Larve, comprends-tu la valeur de l’engagement que tu prends en recevant sa marque sur ton corps ? Qu’il n’y aura aucun retour possible en arrière ?
- OUI, je le comprends Maîtresse !
- Alors, larve, demande à ta Maîtresse qu’elle te pose sa marque à présent.
Les Amazones se reculèrent pour ne laisser que Maîtresse Claire debout devant le chihuahua à terre.
- Maîtresse Claire, je vous demande humblement de m’accepter en tant que soumis dévoué. Je vous reconnais tous les droits. Je renonce à tous les miens. Dorénavant mon corps et mon esprit seront votre propriété. Maîtresse Claire, acceptez-vous de me marquer maintenant en signe de mon engagement ?
La voix du chihuahua était empreinte d’une intense émotion. La tension était devenue électrique dans la clairière. Maîtresse Claire savourait la force du moment tant attendu. Elle prenait son temps pour répondre. Finalement, elle parla d’une voix sûre et forte.
- Oui, chihuahua, j’accepte de te poser ma marque. Je ferai désormais attention à ta personne comme pour mes autres propriétés. Je serais exigeante mais juste avec toi.
Le cœur des Amazones répondit.
- Qu’il en soit ainsi ! Larve, lève-toi en homme et marche vers ton destin !
Les mots rituels venaient d’être prononcés. Le chihuahua se releva avec difficulté et marcha, les muscles endoloris, vers le centre du cercle, passant en tremblant à côté des braises avec le fer si rougeoyant maintenant. Un lourd poteau de bois l’attendait. Ses mains furent attachées autour ainsi que ses genoux et on compléta son immobilisation de courroies lui faisant complètement embrasser le poteau de bois, sans possibilité de se dérober. Heureusement pour lui, car son corps se dérobait maintenant et, sans ces attaches, il aurait lourdement chut. Il restait sûr de sa décision au fond de son âme mais il était maintenant paniqué par ce qu’il allait se passer.
Une Amazone lui nettoyait la peau des fesses des saletés récupérées à ramper dans les feuilles mortes et des traces de sang séché. C’était donc là que Maîtresse allait le marquer. Le chihuahua ne voulait pas. Il tremblait de partout. Il laissa échapper de sa bouche un « pitié ». Sa Maîtresse l’entendit et vint le rassurer d’une main maternelle sur la nuque, avant de lui faciliter les choses en le bâillonnant de nouveau. Maîtresse Elke s’était déplacée à ses côtés et avait enlevé son masque. Elle lui prit la tête entre les mains et le força à la regarder, les yeux dans les yeux. Les yeux du chihuahua étaient embués de larmes. Elle lui chuchota « courage, petit homme. Que ta Maîtresse soit fière de toi… ». Le corps tremblait d'appréhension.
Maîtresse Claire posa d’une main décidée le fer incandescent sur le haut de la fesse gauche comme elle l’avait prévu.
Cinq secondes de forte pression. Le corps qui se tendait dans ses liens. Le bruit sec de la peau qui éclatait. La fumée de combustion qui monta avec l’odeur de chair brûlée. Le cri primal du chihuahua brûlé. Les alarmes de douleur qui sonnaient dans tout le corps à un point jamais atteint. Le chihuahua était marqué à vif. Enfin !
Dans le Domaine de Maîtresse Elke, les choses étaient toujours faites le plus sérieusement possible. Quand la danoise avait immiscé dans l’esprit de Claire, lors de leurs longues discussions préalables, l’envie de marquer au fer son soumis, Claire avait visionné des séquences de marquage sur internet, de soumis bien sûr mais aussi de chevaux. Ce n’était pas tout à fait la même chose, les marquages d’humain était souvent des effleurements par rapport à ce que les propriétaires faisaient subir aux animaux. Elle avait lu de-ci et de-là que ces marques de fer finissaient pas disparaitre au bout d’une ou de deux années. Et ce n’était pas ce qu’elle voulait pour son chihuahua ! Elke avait été comme toujours parfaite et avait envoyé sa Claire en « stage » d’apprentissage dans une écurie d’un ami partageant les pratiques ayant cour au Domaine. Claire avait eu plein de conseils très utiles, sur le temps de marquage, sur la façon de poser le fer, sur la différence entre la peau des chevaux et la peau humaine moins épaisse. Elle avait pu s’exercer pendant la journée sur de jeunes poulains. En repartant le soir, elle était fin prête…
Les yeux du chihuahua étaient passés dans le vague, Elke le laissa dériver et vint féliciter Claire pour sa nouvelle acquisition, tout comme les autres Maîtresses, après avoir admiré la marque profonde et nette. Il y avait une ambiance de joie dans la clairière, alors que l’odeur de chair brûlée tardait à se dissiper.
Maîtresse Claire laissa un instant ses congénères pour se rapprocher de SON soumis éternel et lui glisser à l’oreille : « Tu es mien désormais, chihuahua. Si tu savais l’orgasme puissant que j’ai eu en te posant le fer… J’en suis encore toute retournée. Et je me fais une joie par anticipation d’en avoir un second quand je vais te marquer une seconde fois sur le devant ». Le regard du chihuahua s’éveilla et s’affola immédiatement. Il beuglait de terreur dans son bâillon et attira l’attention de l’assemblée.
- Qu’est ce qui se passe…
Claire répondit rayonnante.
- Euh, pas grand-chose. Mon chihuahua apprécie à sa juste valeur, mon désir de Maîtresse de le marquer aussi sur le devant !
Un brouhaha d’étonnement parcourut l’assemblée des femmes. « Non, une seconde fois ? », « Sur le devant », « C’est si cruel, j’adore ! ».
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Je suis heureux que tu es découvert - peut être à ton insu - le second degré que j'ai mis dans le chapitre. Et puis finalement j'aime bien cette petite cérémonie païenne un peu à l'origine du Domaine quand j'ai visité un cromlech à Carnac et je me suis à imaginé que c'était la nuit et qu'il y avait un soumis qui allait être marqué au fer... Comme quoi l'écriture tient à peu de chose.
Amitié, dyonisos
le yaya sorti de son endormissement amitié
Oui là le réalisme n'est pas totalement là (et c'est assumé) pour délivrer une sorte de cérémonie noire SM qui manifestement plait aux connaisseurs. Je me suis demandé si ce genre d'endroit sans pitié peuvent exister. En fait le OWK ! Mais comme tout dans la vie, c'est très commercial. N'empêche que recevoir une semaine de camp de dressage en guise de cadeau d'anniversaire par nos belles Maîtresses de femmes, cela aurait de la gueule. Quoi que elles sont trop jalouses pour cela...
Cela me fait penser à une lecture récente sur un blog américain. Un couple très D/S hard, qui décide de prêter son mari soumis, à sa meilleure copine dominante. Une black dont le trip est de mettre en esclave avec les fers d'origine les hommes blancs (ah subconscient quand tu nous tiens !). Et qui prend habituellement beaucoup de plaisir après les avoir bien épuisés de corvées et de cravache, à jouir de leur langue. Cela chiffonne quand même un peu la Maîtresse prêteuse... cette langue à faire jouir une autre. Mais finalement elle laisse partir son soumis... Et la Maîtresse du jour est à deux doigts de lui faire sortir cette langue... mais renonce finalement de peur de chiffonner son amie... J'étais MDR ! Ah la jalousie...
amitié, dyonisos
amitié yanode
Je ne sais pas pourquoi mais cela ne m'étonne pas de ta Flo... Maintenant plus de risque vu qu'elle t'a mis définitivement sous clé... MDR !
amitié, dyonisos
amitié Yanode
Tu rames, tu rames l'ami comme nous tous face à la psyche masculine. En tout cas en attendant c'est toi qui a la ziggounet enfemé...
amitié, dyonisos
amitié Yanode
Tu coules encore ? C'est que la bête n'est pas morte...
amitié, dyonisos
amitié Yanode
Cela sera dans une autre vie...
Doux bisous !