Dyonisos Soumis
CHAPITRE 9 - Barn asien
La maîtresse des lieux resservit aux femmes un verre de l’excellent vin qu’elles dégustèrent pendant qu’elles discutaient de tout et de rien sans se préoccuper des soumis immobilisés chacun dans leur coin. La soirée avait si bien commencé et bientôt il serait temps de la continuer.
Claire savait comment elle allait cuisiner la fille à l’asiatique. Elle connaissait et appréciait les mets d’extrême orient. Etudiante, elle avait habité un petit studio à Paris juste au-dessus d’un restaurant vietnamien, et le jeudi soir, elle allait y manger souvent seule et parfois avec son petit ami du moment. Elle avait fini par sympathiser avec les propriétaires et était devenue en quelque sorte leur invitée permanente.
En prévision de la soirée, Joseph leur avait préparé un plateau asiatique avec crevettes, légumes découpés, sauce nuoc man et plusieurs jeux de baguettes chinoises. Claire le trouva dans le petit frigo du coin cuisine et le posa sur la table entre les jambes de Nikka. La position contrainte de la soumise lui allait parfaitement pour ce qu’elle envisageait de lui faire subir ; aussi elle ne toucha à aucun lien.
Claire prit deux baquettes pour saisir délicatement quelques crevettes et les laisser tremper dans le nuoc man dont la forte odeur de poissons fermentés lui remontait déjà aux narines. Elle se tourna alors vers le corps offert, et utilisant ses baguettes en guise de pince, elle saisit le fier téton sur le sein droit de la soumise. Elle le tritura durement du bout des baguettes jusqu’à ce qu’elle obtienne de sa propriétaire un aie de douleur, avant de l’abandonner sans regret au profit de son jumeau. Nikka poussa un nouveau petit cri d’inconfort, mais cette fois Claire insista pour le plaisir d’entendre les petites plaintes de la lesbienne malmenée. Satisfaite, elle finit par laisser les mamelons pour se concentrer sur le sexe exposé. Elle cibla le fruit d’amour de la fille qui affleurait de son capuchon. Les baguettes furent furtivement huilées dans le conduit humide, avant que d’un geste très maîtrisé, Claire finisse de décapuchonner le bouton en écartant délicatement avec les baguettes les replis de peau. La petite cerise fut bientôt complètement découverte et laissée sans défense. Ainsi exposée, la taille de la boule de chair carmine était impressionnante.
Avec entrain, Claire fit d’abord le tour de la base du bout de la baguette, de lents mouvements de frôlements. La petite lesbienne appréciait et se laissait aller à quelques soupirs de contentement. Sa gentille tourmentrice pensa alors comment il était facile d’obtenir du plaisir de cette fille. Elle s’amusa à jouer de son attente en faisant ses caresses plus légères et plus inattendues. Nikka réagissait en cadence de ces touchers furtifs. Puis Claire se lassa, et prit par surprise le clitoris fermement en tenaille. La fille cria. Les attaques se firent alors plus rudes. Claire imprimait des torsions, tirait dessus cherchant à l’arracher, pinçait une frêle partie de la peau. La soumise haletait avec des gémissements où toutes les femmes de la pièce entendait le plaisir en train de monter surmontant les expressions de douleur. Cette fille était tellement masochiste que Claire incrédule eut besoin d’aller toucher, vérifier l’excitation dans la chatte. Elle était inondée bien entendu. Alors elle eut l’idée perverse de la frustrer. Elle continua sa rude caresse sur le bouton, à l’aguet de l’orgasme qui montait chez la petite lesbienne. Et un court instant avant que le plaisir éclate, elle cessa tout soudainement ce qui causa un petit cri de protestation chez Nikka.
- Tu ne croyais pas que tu allais prendre ton pied ? Tu es MA soumise pour ce soir, et j’ai décidé que c’était NON pour une petite fille qui n’a pas été complétement sage.
Le désarroi pouvait se lire dans les pupilles dilatées de la fille. Ce qui fit sourire sa maîtresse de la soirée qui n’avait pas prévu ce jeu de teasing & denial, mais était finalement très satisfaite de son petit effet. Il était temps de revenir au plan initial.
Claire présente à l’entrée du vagin offert une première crevette saisie dans le bol du bout des baguettes. L’irritation du nuoc man mis au contact de l’orifice tira une grimace de la soumise, qui s’accentua alors que la maîtresse poussait er forçait pour faire rentrer l’animal dans le conduit huilé. Mais ce que Maîtresse veut. L’anneau finassât par céder et la crevette s’enfonça au plus profond de la matrice. Le contact de sauce épicée était douloureusement agaçant au cœur de la muqueuse fragile, avec en plus la queue durcie du crustacé qui lui rentrait dans la peau. Nikka geignait sous la rude pénétration. Claire laissa tremper un moment le met dans le vagin pour bien l’imprégner du suc en raclant même consciencieusement les bords internes, puis elle retira d’un coup, obtenant un râle de déplaisir de la soumise. Claire porta la crevette au nez. Bien sûr l’odeur du poisson pourri emportait tout mais à bien humer elle retrouvait derrière le parfum de la mer, du musc avec une pointe d’acidité, un assemblage d’odeurs pas franchement en harmonie. Tant mieux, pensa-t-elle. Elke s’approcha pour inhaler elle aussi la mauvaise alliance des senteurs. Elle ne dit rien mais le sourire sadique qu’elle fit à l’initiatrice de l’idée disait tout.
Claire présenta avec jubilation le crustacé au-dessus des lèvres de Nikka.
- Tut ! Tut ! On ouvre la porte du garage ! Maman a quelque chose pour sa petite fillette !
Elle avait utilisé cette expression humiliante à dessein pour s’amuser. Et effectivement, la gamine ne put s’empêcher de rougir du visage. Les effluves désagréables venaient lui agresser le nez. A contrecœur, elle finit par ouvrir la bouche et laisser pénétrer la crevette dans sa gorge.Leur livraison effectuée, les baguettes se retirèrent. Le goût était aussi peu avenant que l’odeur, et il s’amplifiait de seconde en seconde. La soumise n’osait pas refermer sa bouche sur cette chose peu ragoutante. Elle la tenait en suspend en essayant d’avoir le moins de contact possible. Mais Claire ne l’entendait pas ainsi, et lui pinçant les narines d’une main, elle vint refermer la mâchoire de l’autre.
- Bon maintenant, la petite fille va bien mâcher son poisson. Il faut toujours bien mâcher, pour bien digérer et ne pas avoir bobo au ventre !
Nikka se sentit rougir un peu plus crucifié par le ton de plus en plus infantilisant qu’employait la maîtresse et qui la ramenait immédiatement à son extrême jeunesse et immaturité. Elle attendit encore un peu, mais bientôt elle craignit de bientôt manquer d’air. Sous le regard insistant de sa propre maîtresse, elle se résolut alors à s’infliger la dégustation de ce qu’elle ressentait comme de la pourriture et commença à mâcher lentement. La crevette n’ayant pas été décortiquée, le déchiquetage était très désagréable avec en plus ce goût infâme qui saturait ses papilles. Les femmes voyaient les efforts de la mâchoire sous la peau accompagnés de fréquents hoquets de dégout. La soumise finit au bout d’un travail éprouvant par tout réduire en bouillie quand un nouvel ordre arriva.
- Ouvre que je vérifie si tu as bien travaillé, gaminette !
Nikka ouvrit sa bouche pour laisser la maîtresse contrôler et elle reçut immédiatement l’ordre de tout avaler. Claire mit son doigt sur la glotte. Dans un dernier soubresaut de répugnance, la lesbienne avala en une fois la boulette. Claire sentit la pomme d’Adam se soulever puis retomber signe qu’elle était obéie. Elle était satisfaite de son pouvoir.
Le même cérémonial recommença pour les trois crevettes suivantes. Maintenant la petite lesbienne, si elle avait fini d’anesthésier complètement ses papilles, ressentait un feu naissant dans son ventre alors que le nuoc nam commençait son effet dévastateur pour un estomac occidental mal habitué à la cuisine fortement épicé. Mais Claire lui fit grâce de l’ultime bouchée qu’elle réservait sadiquement à son chihuahua.
Pierre n’avait pas vu venir le coup. Aussi il se retrouva éberlué attaché à son mur lorsque les baguettes se présentèrent devant sa bouche. Sa maîtresse de femme dut insister sèchement pour qu’il vienne volontairement happer la nourriture malodorante. Elle le regarda avec satisfaction mâcher avec un dégoût très avancé. Et elle dut exiger à nouveau – son sévère regard planté dans ses yeux - pour qu’il avale comme Nikka l’avait fait. Quand la dégoutante bouillie passa la gorge, il eut un haut le cœur avec un début de remontée de bile, qu’il contra in-extremis presque par miracle, en se forçant à avaler le tout, bile et bouillie. Il avait la figure complètement blanche. Il lui reste encore en peu de chemin en soumission à effectuer, pensa Claire. Elle gratifia néanmoins d’une tape de la main sur la tête, comme on félicite le bon comportement d’un toutou.
Cela serait tout pour Claire ce soir. Personne ne fit de commentaires admiratifs cette fois. Elle avait conscience que ce n’était sans doute pas aussi pervers ou imaginatif que les autres maîtresses. Mais c’était la seule idée qu’elle avait eu ! Elle se promit de mieux les surprendre lors de la prochaine soirée thématique. Elle avait besoin d’apprendre et d’expérimenter tout comme Pierre.
Elles passèrent toutes à autre chose. Il était temps de libérer Thomas dans tous les sens du terme. Elles se rassemblèrent autour de la cage. Il n’était pas beau à voir, suant de tout son corps et s’étant bloqué dans la position la moins inconfortable qui minorait les effets dans son ventre. Lui n’avait qu’une hâte : expulser l’insidieux liquide qui lui torturait les entrailles depuis un long moment. Et à voir les Maîtresse rassemblées autour, il savait –enfin – que l’heure de la délivrance tant attendue était arrivée. Noémie prit la parole :
- Comment on fait ?
- Nous n’allons pas le laisser aller simple aux toilettes, c’est pas rigolo. Je vous propose d’utiliser un autre soumis.
Elke venait de parler donc de décider pour toutes.
Elles se mirent rapidement d’accord sur le nom du malheureux qui subirait cela. Nikka étant toujours attachée, et trop longue à libérer, il ne restait en fait que le chihuahua. Claire n’avait pas été d’accord mais avait fini résignée par se ranger à la majorité. Déjà Noémie avait saisi la laisse du chihuahua et l’avait tiré jusqu’au pied de la cage de Thomas. Elle fit sortir ce dernier, lui enleva son bâillon pour le mettre aussitôt dans la bouche de l’autre soumis. Puis elle attacha au plus court la laisse de Pierre à l’anneau à l’arrière du collier de Thomas. Elle appelait cela son « petit train ». Cela obligeait celui de derrière à se pencher pour se coller au dos de celui de devant, l’entrejambe contre les fesses. Bien que les zizis soient bien enfermés dans leur cage, on ne pouvait pas ne pas voir un aspect homosexuel dans cet attelage et c’était une des armes favorites de la lesbienne quand elle devait s’occuper de soumis hétérosexuels. La marche désordonnée des 4 jambes était de plus un spectacle dont elle ne se laissait jamais.
Ils quittèrent en procession la pièce trop civilisée et Elke les emmena vers une porte au fond que Claire n’avait pas remarquée. Elle débouchait dans des écuries, une demi-douzaine de stalles d’un côté d’une large allée centrale. Des murs en vieilles briques clôturaient l’ensemble. Et la pièce était faiblement éclairée par de grandes lampes d’usines qui pendaient de la charpente. L'écurie était en contraste avec le donjon, aussi désespérément sombre que la hus elskerinder baignait dans une clarté nordique.
Le bruit que la troupe fit, attira une magnifique bête alezane qui vint passer son encolure en dehors de la grille du box. Le cheval était de fière allure, élancé avec un regard acéré, et il démontrait encore une fois le goût de la maîtresse des lieux pour les belles choses. Claire avait toujours aimé les chevaux. Dans les autres stalles, elle découvrit deux autres étalons en train de paisiblement dormir debout. Mais le premier box était différent. La grille de clôture avait été modifiée en supprimant l’ouverture où le cheval pouvait passer sa tête. Un toit en bois, trop bas pour des équidés, avait été aussi ajouté. Même si le sol en paille était à l’identique des autres stalles, un incongru banc en béton occupait tout le fond et de nombreux anneaux d’attache étaient régulièrement disposés sur les murs. Autre différence, le loquet avait été remplacé par une solide serrure donc la clé pendait sur le mur opposé. L’ensemble permettait de voir depuis l’extérieur par les solides barreaux métalliques ce qu’il était enfermé à l’intérieur. La stalle était vide. Claire apprit qu’il s’agissait là du cachot du domaine, où chaque Maîtresse pouvait enfermer son soumis ou sa soumise pour avoir la paix. Et cela marchait même comme une espèce de garderie à soumis quand sa Maîtresse était absente du domaine. Il suffisait juste de le dire à Joseph qui gardait un œil sur le prisonnier pendant l’absence de son propriétaire.
Mais le groupe ne s’arrêta pas là et se dirigea vers le dernier box totalement ouvert sur l’allée. Il s’agissait d’un endroit pour laver les chevaux. Au sol, un béton en légère pente qui finissait dans une bonde d’évacuation. Et en dessus, un bras rotatif permettait de faire tourner le jet d’eau autour des animaux. Ils y rentrèrent.
Noémie installa d’autorité le chihuahua couché à terre le dos contre le rude sol en béton. Puis elle mit Thomas à quatre pattes à cheval au dessus du corps, le derrière tourné vers la tête de Pierre, à la verticale de son torse. Quand le soumis d’en-dessous comprit où la Maîtresse voulait en venir, il paniqua dans son bâillon et secoua la tête en tout sens mais une sèche claque sur la joue le fit se tenir plus tranquille. Non sans avoir mis en garde Thomas contre toute poussée trop hâtive, elle lui enleva doucement le bouchon de gingembre. Le soumis réussit à se contrôler. Elle posa alors une étrange question :
- Qui fume ? Moi je m’en grillerais bien une.
Elle offrit des cigarettes à autres femmes qui l’acceptèrent avec plaisir, et même Claire qui pourtant ne fumait qu’exceptionnellement. Noémie édicta la règle :
- Thomas écoute moi attentivement. Chacune de nous va allumer sa cigarette. Je leur demande quand elles l’auront fini de venir écraser le mégot sur tes fesses et tu te retiendras, tu m’entends, tu te retiendras jusqu’à ce que tu sentes la brûlure du quatrième mégot sur ta peau. Est-ce assez clair, soumis ?
- Oui Maîtresse, répondit Thomas.
Et Noémie fit tourner le briquet pour allumer les cigarettes. Elle avait machiavéliquement installé Thomas de telle façon qu'il tourne le dos à l’assemblée des femmes. Il ne pouvait prévoir quand les Maîtresses auraient fini leur cigarette et devait s’attendre à partir d’un certain moment, de ressentir la première brulure sur ses fesses à tout instant. Par contre Pierre dans l’autre sens pouvait voir le compte à rebours de son supplice arriver mégot par mégot. Bien sûr il ne doutait pas une seule seconde que les Maîtresse joueraient de leur double attente en fumant plus ou moins vite. Et une partie de son esprit, ne pouvait être qu’admiratif devant l’ingéniosité perverse du mécanisme, pendant que l’autre craignait le difficile moment à venir.
Les Maîtresse se prirent au jeu de faire durer leur cigarette le plus longtemps possible. Claire perdit la première et alla écraser son mégot encore incandescent sur la fesse droite de Thomas qui releva la tête et sera les dents sous la brûlure. Sophie suivit peu de temps après et marqua la peau juste à côté de la première trace. La compétition dura encore un peu entre Elke et Noémie, à l’avantage de cette dernière d’une dizaine de seconde, juste le temps pour Elke d’ajouter une troisième marque en ligne avec les premières. Noémie se positionna en retrait pour écraser le dernier mégot et laissa un moment sur la peau. C'était le signal. Le chihuahua ferma instinctivement les yeux mais il ne se passa rien immédiatement. Thomas dit quelques mots les dents crispées :
- Je suis désolé, Pierre. Vraiment désolé.
Et il ouvrit les vannes internes émettant un long soupir de soulagement. Le liquide trop longtemps retenu, sortit sous pression de son en jets divergents qui vinrent recouvrir le torse et la tête du chihuahua d’une pellicule de lait souillé. L’odeur d’excréments avait envahit le box et les femmes s’étaient instinctivement reculées dans de l’air plus frais. Pierre plus que physiquement touché, se sentait mentalement atteint par l’humiliation reçue. La source se tarit une première fois avant d’avoir des nouvelles petites résurgences. Thomas finissait de se vider et son « partenaire » n’était pas beau à voir avec du liquide marronâtre qui lui recouvrait la peau et des petites pépites d’un marron très foncé de ci et de là. La lourde odeur nauséabonde était devenue intenable et Noémie dut se pincer le nez pour démarrer le système de lavage et diriger le jet d’eau sur les deux corps souillés.
Précédent Début Suivant
C'est comme au restaurant SP, la carte est vaste et certains n'aiment pas tout. Tu trouveras bien des choses qui te sieront plus. amitié, dyonisos