Dyonisos Soumis

Allez c'est le temps de réviser un peu vos classiques (et un peu les miens).

C'est kiki les Rennes du Père-Noël ?

Encore une fois les Américains. Déjà que le Père-Noël est rouge à cause d'une pub de coca-cola de 1939... (avant il était vert comme un sapin et sans doute plus jeune).

blcoca.jpg

Bon revenons à nos rennes... faute de mouton (quoi qu'un traineau tiré par des moutons...)

Les rennes du Père Noël portent un nom depuis 1823 à cause d'un poème anonyme A visit from St. Nicholas.


'Twas the night before Christmas, when all thro' the house

Not a creature was stirring, not even a mouse;

The stockings were hung by the chimney with care,

In hopes that St. Nicholas soon would be there;

 

 

The children were nestled all snug in their beds,

While visions of sugar plums danc'd in their heads,

And Mama in her ‘kerchief, and I in my cap,

Had just settled our brains for a long winter's nap

 

 

When out on the lawn there arose such a clatter,

I sprang from the bed to see what was the matter.

Away to the window I flew like a flash,

Tore open the shutters, and threw up the sash.

 

 

The moon on the breast of the new fallen snow,

Gave the lustre of mid-day to objects below;

When, what to my wondering eyes should appear,

But a minature sleigh, and eight tiny rein-deer,

 

 

With a little old driver, so lively and quick,

I knew in a moment it must be St. Nick.

More rapid than eagles his coursers they came,

And he whistled, and shouted, and call'd them by name:

 

 

"Now! Dasher, now! Dancer, now! Prancer and Vixen,

On! Comet, on! Cupid, on! Dunder and Blixem;

To the top of the porch! To the top of the wall!

Now dash away! Dash away! Dash away all!"

 

 

As dry leaves before the wild hurricane fly,

When they meet with an obstacle, mount to the sky;

So up to the house-top the coursers they flew,

With the sleigh full of toys — and St. Nicholas too:

 

 

And then in a twinkling, I heard on the roof

The prancing and pawing of each little hoof.

As I drew in my head, and was turning around,

Down the chimney St. Nicholas came with a bound:

 

 

He was dress'd all in fur, from his head to his foot,

And his clothes were all tarnish'd with ashes and soot;

A bundle of toys was flung on his back,

And he look'd like a peddler just opening his pack:

 

 

His eyes — how they twinkled! His dimples: how merry,

His cheeks were like roses, his nose like a cherry;

His droll little mouth was drawn up like a bow,

And the beard of his chin was as white as the snow;

 

 

The stump of a pipe he held tight in his teeth,

And the smoke it encircled his head like a wreath.

He had a broad face, and a little round belly

That shook when he laugh'd, like a bowl full of jelly:

 

 

He was chubby and plump, a right jolly old elf,

And I laugh'd when I saw him in spite of myself;

A wink of his eye and a twist of his head

Soon gave me to know I had nothing to dread.

 

 

He spoke not a word, but went straight to his work,

And fill'd all the stockings; then turn'd with a jerk,

And laying his finger aside of his nose

And giving a nod, up the chimney he rose.

 

 

He sprung to his sleigh, to his team gave a whistle,

And away they all flew, like the down of a thistle:

But I heard him exclaim, ere he drove out of sight —

"Happy Christmas to all, and to all a good night".

C'était la nuit avant Noël, quand dans toute la maison,

Aucun créature ne s'agitait, pas même une souris,

Les chaussettes étaient suspendues avec soin à la cheminée,

Dans l'espoir que saint Nicolas bientôt serait là ;

 

 

Les enfants étaient blottis bien douillettement dans leur lit,

Des visions de friandises dansaient dans leur tête ;

Et maman sous son fichu et moi sous mon bonnet,

Tout juste installés pour un long roupillon hivernal ;

 

 

Quand dehors sur la pelouse se produisit un grand fracas,

Je jaillis hors du lit pour voir quel était l'affaire.

Vers la fenêtre, je volais tel un éclair,

Arrachant les rideaux et jetant les embrasses.

 

 

La lune au cœur de la neige fraîchement tombée

Donnait l'éclat du jour aux objets au-dessous,

Quand, devant mes yeux émerveillés apparut

Seulement un traîneau miniature et huit minuscules rennes,

 

 

Avec un petit conducteur, vieux mais vif et plein d'entrain,

Je sus en un instant que c'était saint Nicolas.

Aussi rapides que des aigles, ses coursiers bondissaient,

Et il sifflait, et il criait, et les appellait par leur nom ;

 

 

« Bien Tornade !, bien Danseur !, bien Furie et Fringant !

Allez Comète !, allez Cupidon !, allez Tonnerre et Éclair !

En haut du porche !, en haut du mur !

Maintenant, filez au loin ! Filez au loin ! Filez au loin tous ! »

 

 

Comme les feuilles sèches volant devant l'ouragan,

Quand elles approchaient d'un obstacle, montent dans le ciel,

Au dessus des toits des maisons, les coursiers volaient,

Emportant le traîneau rempli de jouets et saint Nicolas avec.

 

 

Et alors, dans un tintement, j'entendis sur la toiture,

Le sautillement et le trépignement de chaque petit sabot.

Comme je rentrais la tête et me tournais,

Hors de la cheminée, saint Nicolas sortait d'un bond.

 

 

Il était vêtu tout en fourrure de la tête au pied,

Et ses vêtements maculés de cendre et de suie ;

Un sac de jouets jeté sur son dos,

Et il était comme un colporteur ouvrant son sac.

 

 

Ses yeux – comme ils pétillaient ! Ses fossettes : très joviales !

Ses joues étaient comme des roses, son nez comme une cerise !

Sa drôle de petite bouche était dessinée tel un arc,

Et la barbe à son menton était aussi blanche que la neige ;

 

 

Le tuyau d'une pipe qu'il serrait entre ses dents,

Et la fumée qui entourait sa tête telle une couronne ;

Il avait une large figure et une petite bedaine ronde.

Quels secousses quand il riait, comme un bol de gelée.

 

 

Il était potelé et rondouillard, un authentique vieil elfe jovial,

Et je riais de le voir, en dépit de moi-même,

Un clin d’œil de sa part et un hochement de sa tête,

Bientôt me firent comprendre que je n'avais rien à craindre :

 

 

Il ne dit pas un mot, mais alla droit à son affaire,

Et remplissant toutes les chaussettes, puis tourna brusquement,

Et posant son doigt sur son nez,

Et saluant de la tête, dans la cheminée il remonta ;

 

 

Il surgit sur son traîneau, sifflant son équipage,

Et au loin, ils s'envolèrent comme le duvet d'un chardon,

Mais je l'entendis s'exclamer, avant qu'il ne disparaisse hors de vue,

« Joyeux Noël à tous, et à tous, une bonne nuit ».

(Merci Saint Wiki de la mémoire perdue)

Donc on résume pour ceux qui n'ont pas pris le temps de lire le magnifique poème...

Il y a quatre mâles et quatre femelles :

Tornade (Dasher) : le plus rapide 

Danseur (Dancer) : la plus gracieuse

Furie (Prancer) : le plus puissant  ; il se pavane

Fringant (Vixen) : belle et puissante (rien à voir avec les Vixen machins des années 70)

Comète (Comet) : il apporte le bonheur aux enfants 

Cupidon (Cupid) : elle amène l'amour aux enfants 

Tonnerre (Donner) : le plus fort

Éclair (Blitzen) : elle apporte la lumière

Il manque encore le fameux renne à nez rouge (Rudolphe) qui lui date de 1939 dans un livre pour enfant.

blrudolphe.jpg

Après l'histoire dérape un peu. le Père Noël laisse la place à la Mère Noël (en fait plus mère fouettarde). Et c'est comme cela que votre obligé se retrouve en 2009 attelée au traîneau de la Mère Noël ou Fouettarde comme vous vous voulez.

traineaunuit

C'est vrai aussi que Dyonisos avait été prévenu qu'il n'avait pas été assez sage dans l'année...

En tout cas, nous vous souhaîtons à tous de Joyeuses Fêtes avec tous ceux que vous aimez. Prenez du bon temps et amusez vous bien (avec modération).

Ce que nous comptons faire de notre côté...

dyonisos

PS : à repartir dans notre passé SM, je me dis que finalement le temps de l'innocence de la découverte est bien passé. Nous sommes devenus en quelque sorte et malgré nous des hard players, pour notre plaisir. Le blog a eu son importance en ces temps héroïques, mais après ces années, malgré quelques solides découvertes et amitiés, je me demande à quel point notre blog est finalement si important pour qu'il perdure. Le temps est peut-être venu de déconnecter nos jeux et l'affichage que nous en faisons. Finalement le sentiment est beaucoup de visites pour peu de partage. La réflexion est dans l'air chez nous. Réponse en 2015, mais sans doute quelque chose de très muri avant de mettre - peu être - fin à cette aventure sur internet.

En attendant, JOYEUX NOEL à nous tous !

Mer 24 déc 2014 11 commentaires
En Alsace, le père fouettard fait encore très peur aux enfants !
Joyeuses fêtes à vous et ceux que vous aimez.
Quant à la continuité de votre blog, seuls vous savez si vous souhaitez donner une suite à votre aventure sur la toile....
Madame.S - le 24/12/2014 à 14h33

Cela pourrait être une bonne surprise de Noël pour un de vos soumis, Madame. Rencontre avec la Mère Fouettarde en Alsace !

Bonne fêtes aussi à vouset tout votre monde.

Mes respects, Madame, dyonisos de Maîtresse N.

dyonisos
Ca nous a fait plaisir de voir le Père Noël mais on trouve qu'il est dur avec toi. Le ménage, tu l'as fait. S'il doit te priver de cadeaux (ce qu'on ne souhaite bien évidemment pas) ce serait plutôt à cause de tes rébellions dont certaines il n'y a pas si longtemps.
Vixen, c'est vrai que ça fait penser aux belles pulpeuses des seventies, hi hi...
Le poème de Noël que tu proposes est trop top et on a bien tout lu. Et puis il y a cette image magnifique du Roi Dyonisos à l'avant du traîneau. Fabuleux.
Bon, tout ça c'est le positif. Par contre ton post-scriptum ne nous amuse pas, mais alors pas du tout. C'est quoi ce blues ? On se disait aussi : l'ami Dyonisos glande en décembre. Tu ne vas pas lacher l'affaire, ah non ! Tu connais le monde des blogs aussi bien que nous. Il y a des périodes fastes et des coups de "moins bien". On a tous besoin de te lire, de vous voir, d'apprécier ce blog.
Allez, on va se faire péter la panse ce soir, boire un bon p'tit coup et ce sera reparti.
Joyeux Noël à vous deux et à votre p'tite famille. On vous embrasse tendrement.
Cerenella Domi - le 24/12/2014 à 15h33

Euh ?  Ma blonde favorite, je parlais là du passé. Je ne sais pas si dyonisos aurais eu des cadeaux cette années, mais l'être vanille lui a été gâté. MErci d'avoir apprécié le poème. 

Pour le négatif que tu crains, on verra bien. 2015  n'est pas encore là...

Bonnes fêtes à vous.

dyonisos

dyonisos
JOYEUX NOEL

douce nuit , douce oui mais pas trop quand meme soumis l'on reste
mais j ai bien peur que la magie en a disparue mais pas les surprises j èspére, qu elles soit sous le sapin ou pas .
ha l ami comme je te sens plein de doute en cette fin 2014 , mais quel que serra votre choix je sais qu 'il serra murement reflechi.
aller a bientot l ami yanode
yanode - le 25/12/2014 à 09h06

Je doute effectivement. Mais comme le disez Cere laissons cette fin d'année se finir et 2015 sera un jour neuf pour la pensée.

amitié, dyonisos

dyonisos
Je vous souhaite un joyeux Noël à toi et Maitresse N (et une bonne année 2015, avec quelques jours d'avance )
Ce fut un plaisir de suivre vos aventures à travers ce blog. Peu importe ta décision de le poursuivre ou non, j'espère surtout que vous continuerez à vous aimez, à vous amusez et à vivre votre passion.
Chaste59 - le 25/12/2014 à 20h18

Pourquoi ce "fut" ? Notre décision n'est pas encore prise, alors ne m'enterre pas trop vite, STP.

Bonnes fêtes à vous.

dyonisos

dyonisos
Mince alors, j'ai ré-écouté le message du père-Noël...
38 ans ???
J'aurais cru au moins 20 de plus !
Chaste59 - le 30/12/2014 à 07h11

Pour qui pour lui ou pour moi ?

dyonisos
J'ai marqué "fut" parce que :

1) c'est vrai, ce fut et c'est un plaisir
2) parce que quand j'ai voulu changer, il était trop tard.
3) parce que je pensais à fut de bière...
Chaste59 - le 30/12/2014 à 23h20

Pas trop fut(é) le chaste.

Je ne sais pas ce que je vais faire. Pour l'instant, je me repose et je verrais bien après...

dyonisos

dyonisos
bonne année l ami frero et j éspere que 2015 ne serra pas la fin de votre blog
amitié Yanode
yanode - le 02/01/2015 à 08h47

Bah je n'en ai pas pris la résolution pour l'instant. On verra bien plus tard si l'envie me revient. Pour l'instant, je n'ai pas envie de dire grand chose.

amitié, dyonisos

dyonisos
Je vous souhaite une très bonne et divertissante année.
Ce blog est un des seuls que je suis régulièrement, même si ce n'est pas toujours de façon assidue.
Alors le PS me gâche un peu le plaisir de cette période de festive.
Je suis sincèrement désolé de ne pas mettre plus de commentaire, mais comme je l'ai déjà dit, je n'aime pas étaler des platitudes qui n'intéresse personne. Alors quand je n'ai rien à dire qui n'a déjà été dit, je préfère m'abstenir.
Comme disait l'autre mieux vaut ne rien dire et passer pour un con plutôt que de l'ouvrir et ne laisser aucun doute sur le sujet.
Votre blog est divertissant, varié et intéressant sur de nombreux point de vue et sa disparition me peinerait grandement.

Cacao.
cacao - le 03/01/2015 à 00h16

Merci Cacao pour ce commentaire qui nous va droit au coeur. Oui nous sommes un peu fatigué du bloggage, mais pour l'instant rien n'est décidé : on verra bien si l'envie revient. LE blog est un peu comme le SM. Avec l'expérience, l'innocence n'est plus là...

Pas de problème pour ne pas tout commenter : je t'ai identifié comme un lecteur fidèle qui laisse des commentaires fort pertinents. 

dyonisos

dyonisos
Même si tu arrêtes de nous régaler de tes billets si croustillants, je te souhaite à toi et ta Femme et Maitresse une année 2015 sous le signe de ta soumission, une mise en cage pour 365 jours.... et que vous soyez heureux tous les deux !
paradoxe37 - le 04/01/2015 à 13h40

Bonne année en retour (même si toutes ces bonnes années, m'exaspèrent à la fin - c'est d'un si conventionnel). Pour tes souhaits, c'est raté : déjà 6 jours sans cage. 

Merci à toi.

dyonisos

dyonisos
Coucou, c'est la blonde qui, portée par les vents de l'incertitude, vient t'annoncer que 2015 est déjà bien entamé. Et toujours rien de neuf au royaume de Dyonisie. Alors la blonde repart avec son blues et sa tristesse.
On pense fort à vous deux.
Gros kiss !
Cerenella Domi - le 11/01/2015 à 02h22

Bonjour la blonde.

Le fait que le blog ne soit pas encore fermé est un signe que tout n'est pas si clair que cela. J'ai une activité réduite sur le web, avec des participations aux forums de cage. Mais tu peux pas le savoir...

Pour le blog, pour l'instant je n'ai rien à dire puisqu'il ne se passe pas grand chose de notable à la maison. Et pour les articles de fond, même si j'ai quelques idées, pas l'envie en ce moment de m'y lancer. 

Alors laissons passer un peu de temps, nous verrions bien.

Bisous sur le gland

dyonisos

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