Dyonisos Soumis

Je crois qu'arrivé à ce point du récit du Royaume à l'heure indienne, il faut quitter la forme du récit, le conte, et revenir au ressenti premier d'un homme qui va se faire fouetter par son Amour. Car de l'Amour il y en beaucoup entre nous pour pratiquer ce genre d'échange, disons très cinglant.

Il faut une double disposition complice. L'une à faire volontairement mal à l'être aimé. L'autre à accepter d'avoir mal. Car j'ai appris avec le temps à adorer cette sensation aigue du fouet ou de la canne sur mon corps. Cela doit être quelque part du masochisme mais sans sadisme de la part de ma maginifque N. Mais il n'en reste pas moins que les fouettées ou "raclées", comme dit N., fonctionnent toujours un peu de la même façon. Je les fantasme avant, je les crains sur l'instant, et j'en suis totalement ébloui et fier après.  Elles m'envoient loin à chaque fois.

J'étais en effet à ce moment nu, baillonné et attaché à une solide branche d'un arbre au coeur de la forêt. Et je n'en menais pas large du tout, loin de là. Maîtresse N. attendait derrière me laissant angoisser le moment où elle débuterait vraiment. C'est sa façon à elle de faire maintenant avec l'expérience pour me laisser pleinement  appréhender la suite. Je pensais que sur ce cas la frontière était floue entre le jeu et notre réalité vraie. Elle l'était. Et je me rend compte oh combien que je n'est pas été un vaillant amant ces dernier temps. Quelque part je trouvais juste, que je sois puni pour cela...

L'attente est toujours un moment très spécial, un "entre deux", que j'apprécie de plus en plus, enfermé dans mon esprit. Puis la canne est venue frapper sans que je détecte à quel moment elle le ferait. Le premier coup est toujours très spécial, souvent donné avec force par Maîtresse N. Cela met fin à la rêverie pour revenir à la réalité : la canne ou le fouet, bien maniés, cela fait mal, très mal même. J'abdique toute dignité me trémoussant ridiculement et criant dans mon bâillon que je trouve si utile pour m'y accrocher.

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Je ne sais pas combien de coups de cannes j'ai reçus. De toute façon, Maîtresse N. a une manière de les infliger qui me surprend totalement à chaque fois. Je ne sais pas mais je m'attends à les recevoir un par un, espacés à craindre le suivant, sans doute un peu à la façon dont c'est souvent montré dans les vidéos thématiques. Maîtresse N. n'agit pas comme cela. Elle sert des rafales qui ne semblent n'avoir aucune fin et plie toute volonté de vouloir garder un semblant de contrôle. C'est très efficace pour me "mater" rapidement et affirmer qui tient le manche. Je pense que je passe même en apnée pendant ce temps là, le cerveau en vrac ressentant primitivement la douleur des coups sans pouvoir avoir une pensée cohérente. La raclée est aussi un moment de reddition de mon esprit fort, là où Madame gagne et jubile d'enfin gagner. Je ne souhaite alors qu'une chose : que cela s'arrête, que cela s'arrête enfin, me débattant comme je peux et jouant une gigue de mes pieds.

C'est là que l'expérience que nous pouvons avoir, parle. Au début, Maîtresse N. aurait arrêté tôt de me frapper. J'étais déçu et je lui reprochait quelque part. Maintenant elle est seule juge de mon état et de ma capacité à encaisser encore. La seule limite est l'état de ma peau et mon état général, mes réactions sous l'instrument. Cela va donc maintenant loin dans l'échange mais il a fallu du temps pour en arriver là, moi pour céder et N. pour poursuivre. Cela permet des échanges très cuisants qui amène loin dans son subconscient. Maîtresse N. dit que ce n'est pas plus excitant que cela de fouetter son homme. Avant oui et après oui. Mais sur le moment, elle est concentrée à bien faire en Maîtresse avisée qu'elle est devenue avec l'expérience.

Sur cette cinglée là, au fond des bois, Maîtresse N. m'a "servi" la canne en une seule longue série, longue pour celui qui l'a vit mais une cinglée qui n'a pas du durer plus de 5 - intermidables - minutes au total. Elle m'a ensuite annoncé qu'elle délaissait la canne pour passer au fouet.

C'est pour moi l'arme "Royale" que je fantasme et que je crains à la fois. C'est un instrument assez difficile à efficacement manier qui demande beaucoup d'apprentissage de celle qui le manie et cet apprentissage se fait à chaque séance, sur sujet réel. Notre fouet est en cuir de 1m30 de long sans mêche au bout (trop dangereux, cela peut éclater la peau). Quand le fouet cingle la peau, la douleur est très intense et parfaitement localisée à l'endroit ou le cuir est tombé. C'est une douleur que je dirais très sèche qui me fait me tordre dans mes liens et hurler dans mon baîllon.

Maîtresse N. depuis quelque temps, a rajouté un facteur d'appréhension supplémentaire. Elle fait siffler le fouet dans l'air sans que je sache si le fouet va porter sur ma peau ou non. C'est terrifiant et très fort à vivre. Le fouet a aussi une différence avec la canne qu'il est impossible à savoir avec la position que l'on devine de sa fouetteuse, où il va porter. Cela rajoute à l'inquiétude et l'appréhension.

On parle de travailler le corps au fouet. Je pense que l'image est bonne. Une cinglée, c'est quelque chose de construit, qui a un début, un coeur de fouettée avec le rythme et l'intention et une fin que le fouetté ignore, ce qui déstabilise. Quand Maîtresse N. juge que c'est assez, elle s'arrête et me demande si j'en ai assez ou si j'en veux encore. Souvent je fais mon fier et j'en redemande, ce que je regrette après. Il arrive toujours le même petit jeu très humiliant, où Maîtresse N. feint de ne pas me comprendre, ce qui aboutit toujours à ce que je repousse de la langue le baîllon pour essayer ridiculement de me faire comprendre. Maîtresse N. continue de feindre de ne pas comprendre et je recommence et je recommence encore à essayer de me faire comprendre. Très humiliant.

 

Là sur cette fouettée, j'avais déjà le corps en feu mais je n'ai pas céder au début. Maîtresse N. seule juge de mon été a donc repris plus doucement par ce qui semblait une de ces dispositions que j'adore : quand Maîtresse N. me cingle à la canne le cul, tout en me tenant au sens propre par les couilles. Ne cherchez pas à comprendre, c'est comme cela, j'aime être traité comme cela. Mais là, Maîtresse N. m'a surpris par une innovation improvisée, une de ces inspirations sublimes dont elle a le génie. Au lieu de me tenir par les couilles, elle a commencé à me branler par une main alors que l'autre me battait le derrière de la canne. Parfois elle venait me mordre en plus. A ce traitement, je suis vite devenu dur désireux cracher dans le plaisir mon sperme. L'avantage ou l'inconvénient est que je tiens longtemps avant de partir et Maîtresse N. en joue. J'étais donc branlé, mordu et canné en même temps. La boule de plaisir montait dans mon ventre et je ne voulais plus que tout partir. Mais Maîtresse N. a perversement tout arrêté avant la fin me laissant dans ma frustration.

Une fois détaché, la marque des menottes était profondément ancrée sur ma peau, ce qui m'a surpris et est le meilleur indice des convulsions qui m'ont pris.

En tout cas, merci à ma N. pour ce merveilleux moment dans les bois, qui faisait partie de mes envies noires. Nous avions déjà essayé de le faire au printemps sans réussir à trouver un bois "fréquentable" pour notre activité. Là c'était très réussi et si cuisant.

Je t'aime !

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dyonisos

Mar 28 oct 2014 9 commentaires
les mots sont juste et la description du parcourt parfaite , que dire de plus ... que pour atteindre cela et oui il en faut de l amour des tonnes et une confiance absolue comme le pouvoir d une reine sur son sujet adoré ...
un grand bravo a vous deux et merci de partager avec nous simple mortels...
amitié Yanode
yanode - le 28/10/2014 à 15h47

J'esppère que les mots et les images ont comblé ton envie. Je souhaitas plus partager pour une fois.

Mais je me demande avec qui je partage en fait... A part toi le blog devient un désert de commentaires. Oh encore un noyau dur de lecteur, moins qu'àla grande heure de la mide du BDSM, il y a quelques années, mais alors quel désert de commentaires ! Cela devient affligeant et pour ton dernier artcie idem. 

On va finir à s'ouvir un réseau social rien que pour nous deux. Cela ne changerait pas grand chose, finalement pur 2 ovnis que nous sommes et restons de la blogosphère.

Mais cela sera pour un autre jour... car là je dois aller changer la couche et finir de ranger pour le retour de la Reine et des Pages.

amitié, dyonisos

dyonisos
je ne peus te contredire...la c est grave mais crois tu qu etre deux va constituer un reso social ou autre ...lol
en tout cas je te remerci du partage
amitié yanode
yanode - le 29/10/2014 à 08h29

La société cela commence à deux, non ?

Mais bon on va peut être encore laisser un temps nos blogs actifs pour les lecteurs... sûrement silencieux parce que leur Maîtresse leur a mis un bâillon... je ne vois pas d'autre explication... 

amitié, dyonisos

dyonisos
oups changer ta couche tu l'as donc salie ... pas bien cela vilain garçon
le jeu ce poursui donc ....
amitié yanode
yanode - le 29/10/2014 à 08h39

Oh que oui.. il te manque d'ailleurs quelques épisodes intermédiaires qui arrivent...

amitié, dyonisos

dyonisos
et oui que veux tu si il n en reste qu un ce serra nous deux LOL
amitié yanode
yanode - le 29/10/2014 à 08h40

Ouais ! The BDSM Survivors ! yes !!!

dyonisos
aller tréve de plaisanterie j ai du taf
amitié yanode
yanode - le 29/10/2014 à 08h41

Ouiais, ouais, c'est ce que tu dis.... 

amitié, dyonisos

dyonisos
Quelle épreuve !
Je ne sais pas si je serais capable d'en faire autant.
En revanche, je suis persuadé, comme tu l'écris, que c'est une sacrée preuve d'amour de la part de N.
Chaste59 - le 29/10/2014 à 20h21

D'en faire ou d'en subir ? Oh, en fait tu n'as pas le choix (et c'est une notion importante pour toi, je le sais ) Je suis dans l'impossibilité de me libérer. Maîtresse N. a le fouet ou la canne, et elle s'en sert maintenant sans a priori ou mauvaise consience. Nous avons dépassé le stade du : Est-ce correct ?  Est-ce convenable ? Vais-je lui faire trop mal ? Alors il se passe ce qu'il doit se passer en pareille occasion, faisant fi des bonnes moeurs pour un échange cinglant à notre double satisfaction. Et oui c'est une preuve d'Amour infini, mais pas que, ma belle y trouvant son intérêt non avoué ou sinon elle ne ferait rien vu son caractère. D'ailleurs j'ai pu voir le résultat de son excitation le soir et ce, en pur vanille... Je l'ai initié et elle a aimé, adhéré au delà de tout ce que je pouvais imaginer à l'époque. Nous sommes définitivement fait l'un pour l'autre, le puzzle parfait qui s'est assemblé.

dyonisos

dyonisos
Un beau moment de partage. Dans la nature, j'adore, ça ajoute une dimension au moment. Amitiés

Faya
Faya - le 29/10/2014 à 22h34

Je suis d'accord. La nature amplifie le moment et donc la complicité.

dyonisos

dyonisos
une bonne raclé comme on les aimes n ta laissé de superbe trace elle et vraiment éfficasse et tu ne peut quand etre fier
sr66 - le 30/10/2014 à 07h59

Merci pour elle. Oh j'en suis fier, très fier même.

amitié, dyonisos

dyonisos
Quelle raclée !... Puisque c'est le terme utilisé par ta belle... laquelle, au vu de la vidéo, sait y faire. Ouh la, c'est impressionnant. Mais tu méritais ta punition, petit coquin. Tu relates d'une façon parfaite tout ce que procure ce moment là et on comprend, du coup, le plaisir ressenti par l'un et l'autre.
Epatant !
Doux bisous, l'ami !
Cere et Domi - le 19/11/2014 à 15h21

Oui ma belle appelle habituellement un chat, un chat. Et si elle pouvait avoir une pudeur des mots plus jeune, ce n'est plus le cas. Elle ressoud le problème sémantique, est-ce une fouettéé, une cannée ou un fouettée. C'est d'ailleurs fou comme le français à un mot pour toute ces puntiions. Non Maîtresse N. a adopté le mot de raclée, que je trouve avoir un côté humiliant, qui n'est pas pour me déplaire.Et me voilà promis : "tu vas prendre ta racléeé. Qui annonce plein de mots émotionnellement fort mais douloureux à venir, mais si tentant. Un peut comme si elle allait me donner ma bacquée.

Je voulais pour une fois expliquer le pourquoi du comment. Cela fait un peu le magicien qui révèle son truc, mais qu'importe, je trouvais que c'était bien de dire un peu ce qui se passe sous le fouet ou la canne. Et la (courte) vidéo montre comment je suis travaillé et surtout que ce n'est pas symbolique mais réel.

L'étonnant Greg se prenait sa raclée sévère une à daux fois par an, et ce depuis 30 ans. C'était très intéressant et étonnant dans son blog de sein/chatte/cul et j'aurais voulu en savoir plus. Malheureusement, il n'a jamais voulu en dire plus.. Dommage.

bisou, dyonisos

dyonisos