Dyonisos Soumis
Hier soir je suis monté au lit avant N. C'est d'ailleurs assez habituel pendant mes périodes de soumission et à l'opposé des périodes vanilles. Comme si être soumis fatigue plus tandis que les endomorphines de dominante donnent un surcroit d'énergie à N.
Quand elle me rejoint, je suis en train de lire tranquillement un blog D/S que j'ai déniché ces derniers jours, a man in my position, qui relate la vie, fondée sur la discipline conjugale du mari, d'un couple américain et de leur bonne. Inventé ou pas ? C'est toujours la question qui se pose à la lecture de tels blogs. Mais c'est rudement bien écrit. Sauf qu'il il y a dedans l'emploi de mots ou d'expressions typiquement américaines dont je dois vérifier le sens sur internet pour saisir exactement la subtilité du récit.
- Que fais-tu mon soumis ?
Je lui dis que je lis un blog américain et lui explique la situation en deux mots. Elle me regarde chercher la traduction de mes mots.
- Tu dois être le seul, mon chéri, qui entretient son anglais en allant lire des blogs SM !
El elle en rit.
- D'ailleurs tu n'as rien écrit de nouveau sur le blog depuis le début de la semaine. J'y suis allé hier.
Maîtresse est une personne étonnante. Jamais elle ne participe à la communauté des blogs : aucun article, aucun commentaire. Mais elle adore se lire en reflet dans mes propos. Je prends sa remarque comme un reproche.
- Tu as du y aller hier dans la journée. J'y ai mis depuis deux nouveaux articles.
- Ah ? Je ne savais pas. J'irai donc voir...
Maîtresse s'est lovée sous les draps. Et je sens sa main partir à la recherche de mon sexe comme elle a l'habitude chaque soir. Elle le trouve... libre.
- Comment cela tu n'as pas remis ta cage ?
- Non tu ne me l'as pas ordonné, alors j'ai attendu...
- Je croyais que tu allais la remettre dès ton retour à la maison, comme un soumis bien sage. Je l'aurais bien vérifié à mon retour, mais il y avait les enfants et ce n'était pas possible...
Je me tais en attendant la suite, qui ne vient pas. A la place, elle me caresse amoureusement la colonne qui apprécie et devient dure. Je me replonge dans la lecture du blog tout en savourant le massage.
- C'est fou que quand, tu es en période de cage, ta dureté laisse à désirer.
Pourtant il me semble que mon érection an bas est très fière, mais manifestement elle juge que non.
- C'est un peu mou tout cela... tu m'as habitué à être plus dur.
Je lui fais remarquer qu'elle a l'habitude actuellement de la dureté des godes et que le contraste ne joue pas en ma faveur. Elle acquiesce presque à regret. L'image du gode doit lui avoir donné d'autres idées de comparaison, car elle reprend !
- Et c'est si petit ! Comment veux-tu me donner du plaisir avec cela ?
Maîtresse est taquine.
- Quoique que je reconnais qu'elle a la taille parfaite pour que tu me prennes le cul. Je ne vois comme je pourrais m'enfiler la taille de bite comme celle de Donatien sur les blogs.
Tout a fait ma Maîtresse là : m'humilier tout en adoucissant ses mots en même temps. Mais l'humiliation est bien là. A côté de la bite de Donatien, j'ai un zizi de garçonnet. J'ai beau savoir que Donatien est plutôt dans le haut de l'échelle, l'attaque porte ses fruits et je mange ma honte. Elle ne parle plus mais continue à me caresser. Je reprends la lecture du blog américain.
Tout d'un coup je sens une piqure. Elle vient de me rentrer son ongle effilé dans la fragile peau du gland décalotté. Je sursaute et gémis.
- Tu ne croyais pas que tu allais t'en tirer à si bon compte... Punition !
Punition qui commence immédiatement faite de griffures sur ma tige, d'enfoncement de ses ongles dans la chair et de broyage de couilles. J'ai laissé tomber l'ordinateur et je souffre en silence, les yeux plissés, la grimace à la bouche, le souffle court. Je sens son regard sur mon visage pendant qu'elle me punit.
- Tu sais que j'adore te voir pincer ta petite lèvre quand je te martyrise. Un vrai bonheur !
- Oui Maîtresse. Vous adorez contempler le résultat de vos actions !
J'ai dû mettre involontairement un petit ton ironique dans ma réponse, car elle me vaut en représailles une prise immédiate en tenaille de mon gland entre ses ongles pointus. Je laisse échapper un petit cri, qui manifestement la ravit. Elle continue sa punition tout en observant attentivement mes grimaces de douleurs. Cette idée m'excite indéniablement. Je sens au fond de mon corps, la mécanique de la jouissance masculine se mettre en place en une sorte de boule de pression bienveillante. Je sais que je rentre dans la zone interdite. Alors je demande...
- Bien sûr, je n'ai pas le droit de jouir...
- Non ! C'est notre période de chasteté. En vanille tu aurais sans tout une droit à un baisé de ma bouche sur ton sexe. Mais actuellement... la fée Lacion est en vacances !
Je mets deux secondes avant de comprendre l'énigmatique fin de se phrase. J'en éclate de rire suivi par ma Maîtresse qui continue sa métaphore.
- Non en ce moment elle est remplacée par la fée aux doigts crochus !
Et pour appuyer son image, elle me griffe fortement le sexe.
- D'ailleurs ce n'est pas la seule fée en vacances. Il y a aussi la fée du logis. Et là c'est mon soumis qui la remplace... Mais je t'assure la fée Minité est, elle, toujours là...
J'en rigole avec elle. Ma Maîtresse est vraiment en grande forme ce soir. Elle finit par lâcher sa propriété entre mes jambes et se relâche sur son oreiller.
- Allez fais-moi jouir de tes doigts mon petit soumis. Maintenant !
Ce que j'ai fait longuement, bite au vent... Jusqu'à qu'elle s'endorme bienheureuse sur mon épaule...
La morale de cette histoire est que je n'ai rien eu à part des douleurs et des reproches. Et que j'ai remis bien sagement mon zizi en cage ce matin.
Je l'aime.
dyonisos
quand a la fée lation domzage mais tu n'as pas echapée a la fée ria une chance pour toi tout fut fée mains .
amiti"é yanode
Oh quand il s'agit de nous humilier, je leur fait confiance. Elles qui font mine de ne pas s'en intéresser mais mouillent abondamment dès qu'elles s'occupent de leurs petits maris soumis. Mais globalement mois je ne m'en plains pas. La vie est peut être plus douloureuse ainsi mais beaucoup plus marrante. En tout cas Maîtresse N. affirme maintenant haut et fort qu'elle adore me voirme tortillonner ou grimacer sous ses vacheries. 4 ans pour avouer cela ! Peut-être qu'au bout de 10 ans, je saurais enfin ce qui l'a fait complètement mouiller en BDSM... Maîtresse mystérieuse...
amitié à toi, dyonisos en espérant de chopper à un moment ou à autre.
Pas grave. Tu finiras bien par retrouvé la cage un jour ou un autre. Quant au plus heureux, cela dépend du moment et du point de vue...
amitié, dyonisos
De la à dire que la fée Hérie était là aussi... MDR.
dyonisos
Formidable !
Mille tendres bisous !
Il ya des jours comme cela où N. est très en forme oratoire. J'ai juste à retenir dans un coin de la tête ses propos pour vous les faire partager. Et si tu trouves que c'est un conte qui finit bien... pour elle. C'est très bien !
bises, dyonisos