Dyonisos Soumis

L'article qui va suivre m'a été difficile à écrire. Comment rendre compte de ces infimes moments de sérénitude. Il y avait la chaleur de l'amitié et le bonheur de parler de soi librement. Sans jugement, juste comme 2 vieux copains autour d'un bon whisky.

Lors du dernier week-end où nos amis sont venus nous voir, j'ai eu une conversation très naturelle mais si symbolique de ma soumission sur la terrasse fumeur avec notre ami. Pendant ce temps les filles discutaient à l'intérieur de tout autre chose. 

Cet ami est la seule personne à qui j'ai jamais avoué mon statut. Pour bien comprendre ce qui va suivre, je vous invite à relire le compte-rendu de leur dernière visite avant de lire la suite
visite de nos amis 
le samedi soir
le dimande soir
le lundi à l'heure de l'apéro
le lundi à l'heure du café
le lundi soir
le mardi matin

La conversation a rapidement pris un tour bizarre, avec une question, presque un conseil, que mon ami me demandait. Comment lave-t-on des cordes de bondage ? Moi, Je me le suis jamais demandé. Je me souviens très bien de la corde rouge que le leur ai offert à Noël dernier. S'il me pose cette question, c'est qu'ils l'ont intensément utilisée. Et dans des endroits très intimes. Je ne peux m'empêcher de rougir à l'image de notre amie ficelée comme je saucisonne mon amour. Que c'est troublant. Cette vision réveille ma petite chose dans sa cage, heureusement que je l'ai, cela deviendrait sinon inconvénant. Plus tard j'ai eu l'occasion de poser directement la question à notre amie, et je n'ai rien eu d'autre qu'un faible déni féminin accompagnée d'un magnifique sourire montant jusqu'aux oreilles. Elle n'en dira pas plus mais j'ai compris quel plaisir elle - ils - avai(en)t pris.

Puis il m'a dit qu'il avait gardé pour lui l'aveu que je lui avais fait. Quel respect de l'amitié, mais déjà je regrette qu'il n'ai pas plus parlé. Dommage. En tout cas je me laisse porter par la conversation ; je n'ai manifestement pas l'initiative ce soir. Soumis aussi dans mes paroles.

Puis sans le voir arriver, il est devenu joueur. Il m'a soudainement demandé s'il pouvait pisser dans le jardin. Je me suis aperçu que j'en avais envie moi aussi, mais j'avais la cage. Alors j'ai babultié quelque chose comme bien sûr mais excuse moi je ne peux t'accompagner... Ce qui m'a valu cette réponse qui est arrivé naturellement : oui je sais tu ne peux pas comme N. te fait porter une cage.  Il aurait pu dire n'importe quoi de ce que se disent les amis habituellement, le ton aurait été le même. Avec toujours le même respect entre amis.

Une fois revenu, la convesation a repris sur leur couple et leur sexualité qui va bien mieux qu'il y a 6 mois. A les regarder ils semblent de nouveau en phase et parlent même de faire un petite frère ou une petite soeur à leur enfant. Le jour et la nuit.

Puis j'ai parlé du plaisir ressenti à être fouetté par N. Ainsi que l'immense fierté quand elle me promenait en laisse le soir. Il demandait acec tact quelques précisions. Tout était naturel entre nous, étonnant. J'ai parlé et il m'écoutait. J'ai tait des choses et il n'a pas cherché à savoir. Une vraie conversation d'amis... il était si bon de parler librement.

Epilogue lors de la fête. Je ne sais pas comment cela est arrivé. Mais nous sommes arrivé à parler à trois, N., lui et moi de la fouettée conjuguale. Il l'avait lancé cela comme une blague. Et N. lui a répondu que oui elle amait fouetter les hommes, et va savoir peut être que tu aimerais cela. Cela me fait penser que N. m'a dit tout récemment que l'expérience de la D/S, lui permettait maintenant de rabbatre très facilement le claquet des hommes qui n'étaient pas d'accord avec elle.

Mon ami a mon age mais sa femme est jeune. Je me dis aujourd'hui que dans quelques années, ils finirons comme nous. Mais honnêtement je ne pensais qu'il était capable d'avoir la maturité qu'il m'a montré sur la terrasse.

Un vrai moment de sérénité.

dyonisos