Dyonisos Soumis

Les instructions de Maîtresse avaient été très claires :
Quand je reviendrai ce soir après ma réunion, je désire te trouver dans ta cage !

J'avais rendez-vous pour mon contrôle technique à 17h, et elle serait déjà partie quand je reviendrais. Et je pense qu'elle regrettait de ne pas pouvoir m'y enfermer d'office avant de partir. J'avais déjà gagné cela. Nous sommes partis de fait en même temps de la maison, et elle m'avait de nouveau rappellé ce qu'elle attendait de moi par une de ces phrases à double sens qu'elle aime de plus en plus énoncer : j'espère que tu n'as pas prévu de sortir ce soir...

A mon retour, j'ai longtemps hésité. Je savais que l'attente me paraitrait infiniment longue. Je n'arrivais pas à me décider de m'enfermer moi même. Il est une chose de subir et une autre de le faire volontairement. Mais je ne voulais pas la décevoir en ne lui obéissant pas. Alors vers 19h30, je me suis déshabillé, j'ai fixé mon collier de gentil toutou à sa Maîtresse et je me suis glissé dans la cage dans la chambre. 

J'avoue que j'étais tout bouleversé dans mes émotions quanf j'ai fermé le cadenas de la porte. Je n'avais pas la clé bien évidemment et d'une manière ou d'une autre je me remettais entre ses mains (avec néanmoins un téléphone qu'elle m'avait demandé de prendre "en cas de problème", ma Maîtresse . Le fait qu'elle ne soit pas là ajoutait à mon trouble. Fébrilement je lui envoyait le SMS convenu "Toutou en cage, bien sage" tout en m'imaginant comment elle devait être excitée à sa lecture. Nous en avons discuté après, ces mots étaient "je l'ai lu immédiatement et cela m'a fait sourire intérieurement et il n'y pas que là où je souriais". 

Bref une fois que j'avais envoyé le message, je me suis brutalement retrouvé sans avoir rien à faire. Que pouvait-on faire dans une cage ? J'ai testé les positions possibles pour être le plus confortable. 2 minutes me renvoyait l'horloge du réveil. J'ai pris quelques photos à l'aide du téléphone du toutou en cage. 5 minutes. Mon dieu que le temps allait être long. Je n'attendais pas son retour avant 22h. 

La première heure fut terrible. Je comprend maintenant l'expression tourner en rond dans sa cage. Le temps semblait s'être considérablement ralenti. Souvent entre 2 coups d'oeil les chiffres sur le réveil restaient désespérement identiques. Je n'arrivais pas à me laisser porter par une douce rêverie de soumis. Je restais bien trop clairvoyant à mon goût. Et j'avais un peu froid surtout aux couilles qui dépassaient de la CB. Je mettais ma main pour leur redonner un peu de chaleur et soulager ainsi leur tension. 

blattente4.jpgPuis cela a changé, la fatigue des derniers jours m'est tombée dessus. J'avais réussi à me caler en diagonale le dos appuyé contre les barreaux. La chambre était redevenue bienveillante, familière et je reconnaissais le confort d'être chez soi. Dans cette position, je m'endormais quelques minutes puis me réveillais, avec à chaque fois un rêve très érotique, très SM qui surnageait dans les limbes du réveil. Je n'avais plus du tout froid et mon zizi ridicule battait la mesure des rêves dans son espace clos. J'étais rassuré et maintenant les chiffres défilaient sur le réveil. Le temps était redevenu normal.

A un moment j'étais complétement réveillé. Je me mettais à épier les bruits extérieurs, les rares voitures qui passaient. Allaient-elles s'arrêter ? Non elles continuaient. Je restais dans ma cage, l'oreille à l'aguet, attendant, espérant le retour de ma Maîtresse. Impatient. J'étais devenu un vrai toutou soumis. Le jour s'éteignait dehors. Je commençais même à me demander si ma Maîtresse n'était pas aller prendre un pot dans un café à l'issue de la réunion pour jouir de son sentiment de m'avoir enfermé.

Et puis finalement une énième voiture avec le bruit caractéristique du gravier. C'était Elle ! J'aurais eu ma queue bien plantée dans mon cul, j'aurais frétiller en tout sens. Elle était là, et j'étais si heureux de la revoir. Des pas en bas, encore de l'attente. J'étais devenu si impatient. Des pas dans l'escalier : ma Maîtresse arrive !

Maîtresse N. a fait tout en délicatesse quand elle a ouvert la porte de la chambre. Elle a laissé la lumière du couloir éclairer l'obscurité. Elle me regardait dans ma cage. J'étais heureux : Elle était là. Elle a ouvert la porte et je suis sorti...

dyonisos

Mar 31 aoû 2010 6 commentaires
Très impressionnant. Je crois que personnellement j'aurais été pris d'un moment de panique dans cette cage. Surtout ne pas pensez à tout ce qui peut arriver...(les voisins ou amis débarquant pour une fête surprise lol). En tout cas bravo à pour nous avoir fait partager cette expérience.
bert
bert - le 31/08/2010 à 22h53

Bonsoir bert,
En fait, si tu nous suis bien, la cage je l'ai désiré. Et l'idée a plus qu'excitée ma Maîtresse. Il est dur d'être enfermé dedans. Cela suppose de renoncer à sa liberté, mais après tout nous sommes tous soumis. Mais paniqué pas du tout. Je ne suis pas claustrophobe et la maison était fermée donc pas de mauvaises surprises à attendre. C'était plutot l'ennui que je craignais. Et au final je me suis vraiment senti le toutou de ma Maîtresse ayant été jamais aussi content de la revoir. Expérience très troublante de D/S, où il m'a fallu accepter de me mettre réellement à 100% entre les mains de ma Maîtresse.
dyonisos 

dyonisos
Je suis d accord avec bert, je pense que je paniquerais a etre ainsi enfermé
Donatien
Ange et Donatien - le 01/09/2010 à 09h58

Vos Maîtresses savent maintenant que faire quand vous aurez été pas pas sage ! MDR
dyonisos 

dyonisos
Si je peux me permettre une petite suggestion à Maîtresse N, ce serait de te faire boire avant de t'enfermer ... une petite envie de pipi enfermé dans ta cage ce serait sympa ! Amitiés.
soumis pissotte - le 01/09/2010 à 23h09

Ce sera transmis mon ami.
dyonisos 

dyonisos
une bien belle experiance , la solitude et l angoisse du soumis que tu decrits tres bien mais plus encore l'excitation du moment de l arrivé de la maitresse qui cette fois est aussi la liberatrice .Ce genre de chose develope les sens au maximum , mais c est vrai que le vrai proble est de ce maitriser .
ton probleme du debut de ton enfermement est que tu ne l acseptais pas, apres cela a ete mieux , mais par securité il aurait peut etre mieux valu que tu disposes d une clef pour te liber, clef qui pourait etre cellée dans une envelope ... imagine je n ose y penser un incendie ou un cambrilloleur .......ou tout autre urgence ,ou simplement que maitresse N ai un souci sur la route et ne puisse rentrer ...quand a l envie de pipi ce serrait humiliant mais pas grave en soit .
amitié yanode
amitié yanode
yanode - le 02/09/2010 à 08h18

Disons que détenir la clé dans une enveloppe aurait amoindrit la sensation de dépendance, et c'est là tout le sel de l'épreuve. Mais je te rassure, comme je suis le concepteur de la cage, j'en connais tous ses points faibles et j'ai reperé au moins 3 moyens d'en sortir rapidement quand je l'ai monté. Donc je ne suis pas totalement inconscient. Mais détenie la clé non, cela aurait été gacher ce merveilleux moment.
amitié, dyonisos 

dyonisos
ok celf ou autre moyen le plus importenps et de pouvoir ce sortir d un mauvais pas rapidment .
amitié Yanode
yanode - le 03/09/2010 à 06h54

J'ai tout bon, papy ? Tu ne vas pas me donner une grosse fessée ?
dyonisos 

dyonisos
tu as tout bon ,, mais pas de féssée tu risquerais de bander dans ta cage et d y prendre du plaisir....non mais alors .
le papy qui n a pas fait de resitance grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr lol
amitié Yanode
yanode - le 03/09/2010 à 17h53

ok papy.

dyonisos