Dyonisos Soumis
Je suis dans la box et j'attends. Je sais bien que j'ai été pris en faute ce matin. J'avais oublié de remettre mon bracelet symbole de mon appartenance à Maîtresse. J'ai été surpris qu'elle y
accorde autant d'importance, naïf que je suis. Je ne sais même plus pourquoi je l'ai enlevé, peut être pour la douche ? Je ne sais plus. Ou plutot je sais que Maîtresse m'en veut.
Cela fait 20 minutes que j'attends la tête coincée entre 6 planches. Mon horizon se limite au couvercle de la lunette, 10 cm au dessus de mon nez. La lumière filtre entre les anneaux. Une
lumière atténué, presque étouffante. Pourquoi diable ai-je oublié de remettre le bracelet ? Je m'en veux ! J'entends des bruits en bas : c'est Elle ! Mais aucun bruit qui se rapproche, que des
bruits lointains. Elle me manque.
Je m'aperçois bientôt que je suis libre en bas. Pas de cage. Je résiste un moment, mais l'irrésistible envie de me toucher me prend. Je saisis mon sexe et me caresse doucement. Cela me rassure.
Mais j'ai l'oreille attentive, elle pourrait monter à tout moment. Pourtant je n'arrive pas à être sage, j'ose l'interdit. Je me caresse sans m'autoriser à jouir, elle le verrait et cela serait
terrible.
Je pense à ma situation. La boîte est ma création mais c'est son usage. Pourquoi ai-je eu cette idée si extrême ? Je ne sais et j'ai pas envie de fouiller dans les tréfonds de mon âme. Je m'avoue
adorer cette sensation d'extrême précarité. Grosse humiliation aussi. Comment notre couple peut résister à un tel traitement ? Pourtant je sais qu'Elle va s'installler au dessus dans un instant
ou dans une heure. Je sais que chez beaucoup, c'est tabou. Pourtant c'est la relation la plus intime que je n'ai jamais eu avec N. C'est un mystère ce qu'Elle peut penser dans ces moments,
pourtant elle y participe de son plein grè. Il y a son amour, mais pas que ça, quelque chose de non-dit que je comprendrais jamais sans doute.
J'attends toujours en guettant les bruits lointain. Je n'ose plus me caresser. La boîte a quelque chose de menaçant maintenant. Je suis de plus en plus conscient de ma situation et commence à
appréhender le moment. C'est si dur pour moi de définir le plaisir que j'y prends.
Des pas dans l'escalier, Elle arrive ! Elle me parle. Toujours la complicité, mais il me semble si incongru de parler à un esclave dans cette situation. Pourtant je dois discuter...
Le couvercle s'ouvre et elle s'installe...
La messe est dite. Je suis ravagé. Aujourd'hui cela a été très fort. Je suis toujours étonné avec quelle décontraction, elle fait des choses si infâmantes. Pourtant ces choses là, je les aime.
J'adore ce sentiment de précarité. Jamais Elle n'est autant Maîtresse qu'à ce moment là. Je suis en état nerveux énorme. J'ai envie de soulagement, je me branle ostensiblement. Elle s'en
aperçoit, vuet m'en empêcher puis au final me laisse faire, tout en me regardant. Je jouis.
Je Vous aime.
dyonisos
Tu crois ?
amitié, dyonisos
amitié yanode
Moi aussi j'adore ces moments, et en fait je n'ai pas eu peur. Juste une appréhension comme d'hab quand elle s'est installée au dessus. Amitié, dyonisos.
Tu as joui.
La punition cela devait être l'attente... mais le soumis a toujours de la ressource pour tout sublimer ! bises, dyonisos
amitié Yanode
bonjour, oui je pense que c'est cela l'attente est un tunnel pour nous laisser descendre dans un état de douce soumission, pour accepter ce que nous n'accepterions pas autrement. Nous ne sommes
pas finalement soumis 100% du temps. La D/S est un échange de pouvoir entre homme et femme, qui chez nous, et chez vous, se déroule au sein d'un couple établi. A y bien réfléchir, il n'est pas
simple de passer du statut d'égalité au statut de dominante/soumis. C'est pour cela que je tiens beaucoup aux symboles de ma soumission. La pose du collier en particulier. Je pense que pour nos
compagnes, ce qui déclenche c'est la vile envie et excitation, quand elles nous voient aussi vulnérables...
amitié, dyonisos