Dyonisos Soumis
- Réveille-toi, Pierre !
Je suis sorti brutalement de mon sommeil, hébété. Il me faut quelques instants pour me rappeler où je suis : dans le lit de ma plus que jamais Maîtresse Emilie qui me tient par le collier d'une laisse enroulée dans sa main, avec laquelle elle s'est très symboliquement endormie. J'ai besoin d'un moment de plus, pour comprendre les cris de jouissance dans la chambre d'à côté, que je reconnais appartenir à ma femme. Manifestement, elle se fait défoncer au cœur de la nuit et rapidement ma situation devient critique dans ma cage, d'autant que les nouveaux ajouts intérieurs me rentrent désagréablement dans la peau.
-Allez au travail, toi aussi. Il n'y a pas de raison qu'il n'y ait qu'eux qui s'amusent…
La laisse me tire à descendre la tête sous la couette. J'ai compris et m'installe en tête bêche au-dessus du temple que je dois honorer. C'est un peu rude de passer des rêves endormis, au suçage de chatte dans la moiteur et la chaleur. Je lape et je suce avec peu d'enthousiasme, d'autant que l'objet de mes ablutions a le gout légèrement rance et aillé d'excitation passée. Et cela ce sens : je me prends une tape sèche sur mes fesses nues restées exposées.
-Et on ne rechigne pas !
La main de Maîtresse me colle alors contre son entrejambe et ne me laisse plus aucune liberté de ne pas faire ce qu'elle attend que j'y fasse. Je me sacrifie donc à sucer l'insuçable, conscient d'y être acculé et l'esprit malheureusement ailleurs qui trouve le temps long. Je ne bande évidemment plus, impatient qu’Emilie prenne enfin son plaisir et que je puisse me rendormir.
Elle y arrive finalement, plus sans doute grâce à ses 2 doigts venus en renfort sur son bouton, que par mon travail paresseux cette nuit dont j'ai honte. Un demi-orgasme minimal que je vais devoir sans doute payer, et déjà car je m'aperçois que Maîtresse s'est rendormie, la laisse au plus court enroulée dans sa main, me gardant prisonnier sous la trop forte chaleur de la couette dans les odeurs acres de sa chatte. Une première représailles…
La fin de nuit est fort désagréable et il me faut longtemps pour réussir à me rendormir dans cette cocotte à l’étouffée. J'ai l'impression de recevoir là une de mes premières leçons de nouveau soumis permanent. Avec ce foutu collier de métal scellé autour de mon cou, qu'il est impossible d'oublier.
Je me retrouve le matin seul dans le lit. Maîtresse a disparu et je me réveille en travers du sommier, les pieds dehors et la tête qui est allée chercher l'air frais au bout de la couette dès qu’il a pu. J'ai l'impression de ne pas avoir beaucoup dormi.
Je ne sais ce que je suis autorisé à faire ou ne pas faire : j'attends donc que Maîtresse vienne me chercher dans le lit et elle ne tarde pas.
- Mon soumis a bien dormi ? Non pas trop… tant mieux, tu suceras ta Maîtresse avec plus d'entrain la prochaine fois… tu as manifestement encore des progrès à faire pour y arriver en tout lieu et toutes occasions. Mais bon, Paris ne s'est pas fait en 1 jour. Debout, donc…
Je me lève donc mais hésite à la suivre nu avec mon collier de soumis en dehors du refuge de la chambre. Et si je tombais nez à nez avec les enfants ?
- Non aucune crainte à avoir. Ils sont partis tôt ce matin avec leur père et leur mère et ne reviendront que dimanche soir, ce qui nous laisse le week-end dégagé pour te faire partir du bon pied. D'ailleurs je te laisse un moment pour prendre un café et te remettre de ta fin de nuit dans ma grande bonté, et nous nous y mettons…
Une sorte de dernière tasse du condamné. Pour une fois, je ne presse pas à finir mon mug de café matinal, dans un état d’inquiétude, amplifié par le fait que je sois nu dans la cuisine avec un collier d'esclave autour du cou.
- Et quand tu auras fini, tu rinces ta tasse et tu me rejoins dans le bureau de François… Profites-en pour passer aux toilettes si tu le sens car après, cela sera plus compliqué…
Le genre de propos apte à terriblement inquiéter cette fois un soumis.
Je rejoins finalement Maîtresse 10 minutes plus tard. Le bureau est exactement ce qu'il est censé être : un espace pour travailler depuis la maison, avec une bibliothèque qui occupe tout un mur et un bureau de bois massif Louis quelque chose qui en occupe le centre, tourné vers la porte fenêtre. François travaille dans une entreprise de conseil, aux activités variées et sans doute très lucratives, et je sais qu'il lui arrive de travailler tard le soir ou le week-end à cette place.
Mais en ce samedi matin, c'est Maîtresse qui occupe le siège à roulettes devant le bureau. Elle a utilisé le temps qu'elle m'a accordé pour s'habiller d'une façon particulièrement sexy : un chemisier blanc largement ouvert sur la poitrine et ses globes tentants, une jupe droite qui descend jusqu'aux chevilles et qui masque en partie la paire de bottes de cuir. Je me dresse en cage : j'ai toujours adoré les femmes en bottes.
- Bon mon Pierrot a bien fait son petit pipi ou son gros caca ?
Le genre de propos infantilisants à souhait, si intimes que l'on ne peut pas les entendre sans rougir, et qui sont destinés à prendre l'ascendant sur l'esprit d'un petit soumis.
- Alors tu es prêt à rentrer en soumission comme on rentre dans les ordres ? Sans regarder derrière et avec passion pour tes nouveaux Maîtres ?
- Oui, Madame
- Non désormais, cela sera Maîtresse ou Maître selon.
- Oui, Maîtresse.
- Qu'est-ce que tu crains le plus finalement ?
Vaste question. J'ai plein d'appréhension pour la suite mais, à bien y réfléchir, il y a une chose que je redoute plus que d'autre.
- que je regrette finalement, Maîtresse, mon envie initiale d’aller aussi loin.
- C'est toujours possible, mais je ne te le souhaite pas. Je ne nous le souhaite pas. Par contre, tu as compris que les 6 mois d'essais sont incompressibles et que forcément il y aura des moments moins enthousiasmants que d'autres. C'est le sentiment d'ensemble qui doit l'emporter à la fin sur ta décision au bout de 6 mois.
- Oui, Maîtresse, j'ai réfléchis à cela et je sais que je ne vais certainement pas aimer certaines choses. Le bouleversement qui va se passer est contre-nature.
Je regrette immédiatement ces mots maladroits.
- Attention cependant à ce que tu appelles nature. Il y a toujours eu beaucoup de misogynie dans la façon de décrire le monde, souvent d’ailleurs par de soi-disant doctes docteurs mâles. Le mâle dominant et la femelle soumise, tu parles Charline ! Même la nature démontre combien cette vision peut être biaisée. Tiens le roi des animaux, le lion, tu savais que c’était la lionne qui décidait de tout, si tel Monsieur pouvait la baiser ou non ? Et les comportements de meutes, si le mâle dominant, le mâle alpha, prend son pied, tu as pensé que pour les autres mâles, c’est forcément ceinture en permanence ? Au moins avec l’humanité, les petits mâles comme toi peuvent se faire dépuceler le poireau, et même avoir une descendance…
- Je n’avais jamais vu ça comme cela, Maîtresse.
- Ce n’est pas de ta faute : tu as éduqué à avoir une telle vision réduite. Comme moi j’ai été éduquée à ne pas chercher à prendre l’ascendant sur mon prochain. Il nous faut maintenant corriger ces éducations, même si pour certain comme François c’est bien plus facile. Là où c’est compliqué, c’est que tout cela il va falloir le dépasser. Ce n’est pas un apprivoisement, mais plutôt un dressage : t’apprendre à obéir sans faille et développer un processus de punition/récompense. Et là oui ce n’est pas nature, je viens bien de suivre, bien que cela plutôt non culturel que pas naturel. Cela va forcément passer par une prise de pouvoir désagréable pour toi, car il n’y a pas d’autres chemins pour te faire arriver là où tu souhaites.
Je ne réponds pas, conscient de la justesse de cette démarche que j’ai tant de fois fantasmée.
- Bon on y va alors sérieusement à te faire devenir un soumis véritable ?
Cela me redonne de l’énergie.
- Oui, Maîtresse. J'y suis prêt.
- Alors viens-là et donne-moi tes poignets !
Je me place là où elle me l'indique, entre ses pieds et elle me tourne pour que je lui présente mes fesses. Elle se saisit de mes mains qui finissent l'une après l'autre immobilisées dans mon dos par une paire de menottes froides qui me fait frémir. Avant qu'autoritairement, Maîtresse me force à me courber au-dessus du bureau dans un équilibre délicat avec les mains dans le dos, pour lui présenter mon "mignon petit derrière". Je frémis à sentir ses doigts y pendre possession, glisser le long du sillon avant de s'intéresser à mon petit œillet vulnérable à découvert. Je ne sais pas si la clé des hommes réside dans cet orifice, mais le doigt qui cherche à s'immiscer m'envoie directement face à mes sensations brutes de soumission. Et je ne peux m'empêcher de gémir la pucelle contentée quand il finit par vaincre l'élasticité et s’enfile. C'est comme à chaque fois, extrêmement troublant et très érotique, d'être pris par là et de cette manière !
- Tu as le petit trou accueillant aujourd'hui : il s'ouvre déjà autour de mon doigt.
Comment en une seule phrase, me ramener à mon ambigüité érotique de petit mâle déviant tout en s'imposant comme indéniable Maîtresse de mon esprit.
Je regarde sa main libre allumer l'ordinateur portable posé sur le bureau, devant mes yeux. Une image apparait de suite, celle d'une chambre luxueuse avec un grand lit à baldaquin.
- Tu as vu ce que François s'est réservé à Disneyland ? Il aime toujours voyager confortablement...
- Ils sont partis à Disneyland ?
- Oui, en train ce matin à 6h. Nous l'avions promis aux enfants et pris les réservations il y a quelques mois. Mais avec ce qui s'est passé depuis, j'ai décidé de finalement de ne pas y aller pour avoir du temps pour te mettre en rythme, et naturellement ta Claire me remplace en nous dégageant vos enfants. Tu ne trouves pas que ce lit à baldaquin fera ce soir un merveilleux champ de tir ? Surtout qu'avec 2 enfants en plus, François a une chambre à part pour les gamins. Ils étaient si excités hier soir de partir à Disneyland et d'y dormir seuls comme des grands, quoi que je ne sois pas sûr qu'ils dormiront beaucoup. Pas plus que les adultes qui devraient particulièrement s'amuser pendant la nuit. J'ai cru comprendre que François a pris une corde pour l'attacher aux montants du lit… Claire en mouillait hier soir à l'avance.
C'est une chose de savoir que sa femme est occupée ailleurs, mais c'est une autre de savoir qu'elle concédera plus à l'amant que ce qu'elle n'a jamais accepté de vous accorder. Je ressens une pointe de jalousie, que je sais double, d'abord parce que François baise ma femme pendant que j'ai le zizi enfermé dans une cage pour je ne sais combien de temps, et en plus avec sa chambre de Princesse à baldaquin, il étale des moyens que je n'aurais jamais avec mon boulot de simple projeteur.
- Il a été demandé aux enfants de faire comme s'ils étaient frères et sœurs, pour une question de promotion sur la seconde chambre, et que donc les miens devront appeler Claire Maman, et les tiens, François Papa. Ce mensonge les amuse beaucoup…
Et moi il m'atterre ! Voilà que non seulement il prend ses aises avec ma femme, et en plus il me vole mes enfants maintenant pour un week-end. C'est un choc un peu désespérant et j'en ai les larmes qui me montent aux yeux… Maîtresse me laisse digérer la nouvelle. Elle triture délicieusement son doigt de mon anus et m'apaise de ses mains sur mes cheveux un long moment, avant de continuer.
- Mais oublions ce que les autres vont faire ou ne pas faire, puisque nous avons à s'occuper nous aussi. Tourne-toi s'il te plait.
J'obéis en me disant que rien de bon ne peut sortir.
- Bon j'ai pas mal lu et appris de la façon dont on peut soumettre réellement un homme. Et cela tombe bien, c'est que tu veux qu'il t'arrive - enfin ! - . J'aime bien une image qui finalement décrit pas mal de choses : tu as au départ un espace de liberté normal d'homme adulte. Nous allons systématiquement attaquer cet espace et faire avancer peu à peu les murs pour te cantonner dans un espace de plus en plus réduit. Chaque mur est symbolique d'un de tes pans de liberté individuelle. Les murs peuvent se resserrer subtilement ou d'un coup suivant l'envie de la Dominante. Et le premier mur qui a déjà bougé c'est celui de ta liberté sexuelle… C'est peut-être là que tu es déjà le plus soumis actuellement, mais tu vas vite comprendre qu'il y a toujours plusieurs autres axes de progression possibles et rapides.
- Co… Comment cela ?
Ma voix est maintenant pleine d'inquiétude incontrôlable.
- Ce qu'il te faut intégrer au fond de toi même, c'est que la période qui va arriver va être excessivement dure. Peut-être même que tu vas la trouver injuste, mais elle est fondamentale pour la suite. Tu dois apprendre à tes dépends à te laisser mener sans résistance. Et le plus vite tu céderas de bonne grâce, le plus vite tu seras soulagé. Nous sommes mi-novembre : je nous donne jusqu'à Noël pour que tu sois réglé.
- Réglé ?
- Oui encore une notion découverte sur le web que j'aime bien, par l'image qu'elle renferme. Dis-toi que la soumission est finalement une sorte de chorégraphie dont tu dois apprendre à suivre scrupuleusement le rythme. Tu seras réglé quand tu n'auras plus aucun temps de retard lié à l'appréhension ou l'hésitation et que tu feras ce que tu es sensé faire au moment où il faut le faire comme un animal bien dressé. Ce sera l'objectif principal des prochaines semaines.
- Je ne …
- Stop ! Je ne dois plus t'entendre désormais. Je te retire tout droit à la parole jusqu’à nouvel ordre.
Je suis saisi de la voir sortir du tiroir du bureau un harnais de tête. Il est destiné à maintenir en position sans échappatoire un tube creux dans ma bouche qui comprime au silence ma langue, tout en me forçant à être vulnérable la bouche maintenue ouverte en permanence. Je n'aime clairement pas mais je sais intuitivement que je n'ai plus le choix.
- Bon allez on commence maintenant que nous sommes au calme. La journée est chargée pour établir tes nouvelles restrictions et de façon générale pour t'apprendre ce qui est attendu de toi, dans différentes occasions de vie. Et comme tu l'as pressenti, on va commencer par le renforcement du contrôle de ta sexualité.
Elle me prend ostensiblement par les couilles pour avoir toute mon attention et cela marche !
- Bon, nous sommes où au niveau de ta sexualité ? Tu as déjà choisi de ne plus librement pouvoir jouir avec la cage. Tu es déjà dépucelé du petit trou et tu aimes cela. Tu es un bon suceur en devenir, mais qui parfois comme cette nuit ne mets pas assez d'enthousiasme. Donc plein de pistes pour une Maîtresse pour te faire progresser. Et la première évolution, c'est que je ne vais plus me contenter de te prendre tes jouissances : je vais aussi te voler tes érections inconvenantes de petit mâle. Reste tranquille pendant que je t'équipe.
Je pourrais sans fin me demander ce que Maîtresse entend par me "voler mes érections", mais je comprends bien trop vite et cela me mets instantanément en situation de crainte : Maîtresse équipe ma cage de pointe qui me paraissent si acérées, au niveau de mon gland et le long de ma hampe, qui sont rentrées jusqu'à ce que je frémisse de leur contact. Et pourtant je n'en mène pas bien large dans la cage : je comprends déjà désespéré que toute tentative d'érection sera punie par les pointes qui me rentreront durement dans le sexe. Comment vais-je pouvoir résister ? Surtout pour les érections nocturnes que je sais incontrôlables par nature ?
- Voilà c'est clair : tu bandes, tu douilles ! Tu reconsidèreras ainsi ta relation privilégiée avec ton zizi… Ah, ah, ah ! J'avoue que l'idée d’enferme le zizi est déjà séduisante pour une petite fille en mal de vengeance sur les garçons, mais l'idée d'aller un cran au-dessus. Humm !
Je la regarde et elle m'effraie dorénavant.
- En préparant tout cela, je me suis demandé quelles étaient les choses qui m'énervent chez les garçons et que je voudrais changer, et dont cette période me donnerait la possibilité. Et j'ai trouvé : vous êtes d'incorrigibles toucheurs de vos zizis. Comme si vous aviez besoin de vous rassurer en permanence qu'il est toujours là ! Est-ce que nous les filles nous passons autant de temps à nous toucher les seins devant une glace ? Non ! François en est un parfait spécimen dès qu'il est à la maison. Il fume dehors une main à se toucher dans le caleçon. Il regarde son match la main dans son bas de pyjama et même la nuit je le retrouve souvent à se toucher en dormant. Ce n’est pas un réflexe, c'est une addiction !
Je rougis car je devais faire de même moi aussi avant la cage.
- Et ne crois pas que d'avoir le zizi en cage, fait corriger ce mauvais comportement. Regarde-toi, à venir contrôler sans cesse la main dans le slip que la cage est bien accrochée ou à te masser sans fin les couilles libres dans le lit comme substitut de zizi devenu inatteignable. D'ailleurs vos machines semblent être votre nouvel amour, une fois que l'on vous a enlevé le zizi.
Elle n'est pas tort. Il me semble avoir redécouvert mes boules quand j'ai commencé avec la cage. Mais le fait que son observation soit juste, me dit quelque part que la rétorsion va-être particulièrement adaptée.
- Donc pas le choix : je vais aussi devoir te mettre un cran de sécurité de plus, que je n'enlèverai qu'éventuellement une fois que tu seras bien obéissant comme une récompense possible de tes efforts de coopération.
Non cela ne me dit rien de bon ! Maîtresse se lève et revient avec un carton.
- L'artisan de ta cage appelle cela le Shield et semble très bien vous connaître les encagés. Peut-être est-ce un Maître gay avec un chenil entier de bâtards soumis pour si bien connaître vos vilaines manies ? En tout cas, l'idée est géniale : vous interdire tout contact !
Je frisonne de voir apparaître une sorte de sur-coque en plastique épais et transparent, qui bientôt, après quelques courtes manipulation, vient se fixer au-dessus de ma cage en enveloppant sexe et testicules pour empêcher tout contact interdit ! Elle empêche de même l'accès au boitier électronique protégé par la coque.
- Et ne rêve pas que tu puisses l'enlever à notre insu. Suis-moi pour comprendre pourquoi…
Je me retrouve face au miroir de la salle de bain et je regrette immédiatement ma simple cage finalement assez discrète. Là j'ai tout le pubis recouvert par cette saloperie de "Shield" depuis le bas de la taille, jusqu'à l'entrejambe. Il tient sur une structure de métal qui s'est clipsé à ma cage, à l'anneau de couilles et le long de la cage elle-même. Il y a même une attache qui revient par dessous le paquet se fixer à l'anneau. La coque de plastique épais "incassable" est placée au-dessus de la structure et tenue en place par 2 cadenas intégrés, comme celui de ma cage, en métal, qui trouvent leur place dans des renforcements de la coque. Cela me parait immédiatement trop désespérément conçu !
- Vas-y ! Essaye de te toucher !
J'obéis dans la crainte que je ne puisse y arriver. Et effectivement, je suis dans l'incapacité de passer même un doigt sous le "shield". Maîtresse vient clairement de me priver de mon sexe dans son intégralité !
- Questions pratiques, tu vois qu'il y a un entonnoir pour récupérer l'urine et il faudra que tu apprennes à bien rester assis sur la lunette. Cela sort par le trou au niveau de l'entrejambe. Pour le lavage, je te donnerai l'adaptateur au pommeau de douche qui est livré avec. Tu verras qu'il a tout un réseau de petits jets internes pour tout bien nettoyer sous pression, avant d'utiliser l'espèce de petit sèche-cheveux pour sécher le tout et éviter le développement de moisissures. Après je reconnais que c'est finalement plus épais qu'une simple cage, mais la forme arrondie du bouclier est plus naturelle et tu devrais passer pour bien en avoir dans le paquet. De toute manière, je ne connais pas tes collègues alors que je me fous un peu de ce qu'ils peuvent en penser…
Ces derniers propos me font remonter comme jamais mon niveau d'inquiétude. J'avais oublié que je devrais aller à mon travail en soumis encagé ! Je ne sais pas si Maîtresse le lit sur mon visage, mais elle me répond en écho de ma préoccupation.
- C'est normal que tu sois inquiet. Maïs devenir soumis, implique forcément des renoncements, et le premier que tu dois faire pour progresser et celle de l'image que ton amour-propre t'incite à avoir. Tu comprends ?
Je fais oui de la tête, mais je ne suis pas sûr de vouloir ainsi être humilié. Mais ai-je encore le choix ?
- Bon, ok. Le temps de faire pipi et je suis toute à toi pour t’expliquer la suite…
Pour ceux qui ne connaîtraient pas le monde de la soumission, cette pause toilettes pourrait être banale. Mais pas pour moi : elle me fait me coucher sur le froid carrelage de la salle de bain, sort un long entonnoir qu'elle ajuste sur le tube dans ma bouche, et comme si tout cela était normal, m'utilise en urinoir. Elle ne fait aucun effort pour contrôler le flux et je me dois de me dépêcher de tout ingurgiter à la volée pour ne pas finir étouffé. Et en plus toute cette noirceur me fait bander douloureusement entre les pointes, ou plutôt je subis en jeu cruel entre l'excitation qui fait gonfler et les pointes qui font dégonfler.
Pour la suite, Maîtresse me retire les menottes et m'emmène dans le froid du garage récupérer un lourd paquet encore anonyme qu'elle me fait remonter dans le bureau.
- Allez encore un achat fait pour toi et gracieusement financé par ton nouveau Maître François, qui dit que j'exagère. Mais je ne trouve pas moi : je ne vais pas me passer d'un tel accessoire ! J'espère que tu es bon en montage de meuble ou autre. Je trouve un côté très éducatif que mon soumis monte ses accessoires d'éducation.
Assis sur le tapis, j'ouvre anxieux le paquet. Au début, ce n'est qu'un intriguant tas de barres de métal noires, puis je trouve le manuel de montage et comprends : Maîtresse a acquis cette sorte de carcan BDSM qui immobilise à 4 pattes au sol, le soumis ou la soumise. Un équipement de donjon BDSM qui d'habitude me ferait bander à mort, voire même me branler, mais qui, dans ma situation, ne m'inspire qu'un sentiment de crainte.
Je ne me presse pas à le monter, reculant le moment où je devrai la laisser m'y enfermer, mais tout a une fin et après quelques réglages, je me retrouve enchaîné au carcan, le cou, les poignets et les chevilles entravés dans les fers circulaires cadenassés, et le ventre calé contre le coussin qui m'empêche de m'effondrer pour échapper aux traitements que l'on aurait l'envie de me faire subir.
- Excellent achat. Je me demandais comment j'allais te trouver immobilisé dedans. Et bien c'est parfaitement excitant pour une mateuse de petit garçon que je me découvre adorer être ! Il manque juste le dernier point de fixation…
Avant que j’aie le temps de m'inquiéter encore plus, mon petit trou est huilé et empalé d'un plug fixé au carcan qui me fait l'effet terrible d'être encore plus immobilisé, surtout par là. Et je n'aime vraiment pas que ce plug se gonfle dans mon cul, jusqu'en devenir fortement désagréable. Maîtresse dit qu'il est temps aussi que je découvre qu'il peut y avoir aussi des moments plus délicats de ce côté, même en étant une "salope du cul" comme je suis me suis révélé.
- ça va ? Je n'ai pas choisi trop confortable ?
Question de pure forme, vu l’intention. Je fais non de la tête. Ce n’est pas la plus douce façon d'être contrôlé, et je sais que c'est à dessein.
- Bon maintenant, mon petit soumis, il est temps de te faire découvrir la capacité que j'ai de te faire mal intimement et instantanément, où que tu sois. Je suis désolé, mais pour craindre que cela t'arrive, il faut que je te le fasse éprouver à blanc. Quoique ton cunni paresseux de cette nuit mériterait punition.
Je l'écoute avec la plus grande attention, me persuadant que plus j'apprendrai vite, moins j'aurais à en subir les conséquences.
- Tu te souviens du boitier électronique fixé à ta cage et maintenant inatteignable derrière le Shield. Il y a plusieurs fonctions : servir de pager pour communiquer avec toi, te punir si tu te conformes pas ou pas assez vite, et éventuellement te récompenser. Et sais-tu le merveilleux de ce petit bijou technique ? Je peux contrôler tout, même à distance, depuis un simple smartphone ! Même si tu es à des centaines de kilomètres…
Toute cette noirceur m'effraie.
- Bon je commence par quoi et dans quel ordre ? Ah oui je sais, je vais monter en intensité pour que tu ressentes bien les différences. On commence par le mode pager.
Je vois Maîtresse manipuler son téléphone, mais que je vois et donc puisse anticiper ne lui plait finalement pas. Elle revient de sa chambre avec un foulard pour m'interdire la vue.
- Donc le pager.
J'attends dans l'appréhension quelques secondes avant de ressentir sur mon sexe quelques légères piqures, comme quand je prends une décharge électrostatique quand je mets la main sur ma voiture. Quelque chose que l'on ressent bien, surprend, mais qui ne fait pas mal. Toute une série de décharges se déroulent, certaines courtes et d'autres longues.
- C'est comme du morse et il faudra que tu apprennes par cœur et dans ta peau la signification de chaque séquence. Cet astucieux joujou électronique, a des modes marrants comme celui de toutou qui t'oblige à te mettre et rester à 4 pattes où que tu trouves, ou le mode laisse qui te restreint dans un espace donné. Maintenant si tu n'obéis pas dans le délai imparti ou si tu nous as déçu, voilà ce qu'il t'arrivera. Niveau 1, le plus faible.
J'attends là aussi quelques instants dans le stress avant de ressentir ce niveau 1. Cela me fait comme si Maîtresse me donnait une tapette de sa règle sur mon sexe dont l'effet dure quelques secondes. Cela surprend et je reconnais que c'est effectivement efficace pour retenir l'attention de celui qui porte cela à son sexe.
Le deuxième niveau me fait serrer les dents. Cela me fait plus l'impression que mon zizi vient de recevoir un coup de canne.
Je commence à gémir de douleur avec le 3ème niveau arrivé en traitrise avant même que Maîtresse ait fini de l'annoncer. Il y a combien de niveau comme cela ?!
Au moins 4 puisqu'il vient de mettre promis. Là j'attends totalement crispé plus longtemps que nécessaire et le niveau 4 m'est délivré sans que rien ne me permette de deviner à quel moment il va partir. Cela me fait l'impression que l'on me broie les couilles et c'est terriblement douloureux. Je beugle dans mon bâillon longtemps même après qu'il soit terminé !
Je reprends difficilement mon souffle dans la crainte que cela ne soit pas le dernier. Effectivement, il en reste un cinquième, le "dernier".
- … et celui-là va être l'occasion de commencer à tester ton obéissance.
Je ne comprends d'abord pas, puis prend peur quand Maîtresse me glisse son smartphone sous les doigts de ma main gauche emprisonnée.
- Voilà comment cela va se passer. A mon commandement, tu vas simplement toucher l'écran de ton doigt - il est configuré pour cela - et tu t'infligeras toi-même le choc en bon soumis obéissant. Il arrivera après un délai aléatoire. Tu as compris ce que je te demande ?
Je fais oui prudemment de la tête, mais je suis aux tourments : comment peut-elle me demander de me faire mal volontairement ? C'est injuste… Maîtresse qui semble savoir que je vais avoir du mal, vient m'encourager et me diriger d'une main sur ma tête.
- Allez à 3 tu appuies comme un petit garçon courageux… 1… 2… 3…
Je dois être fou car à 3 je laisse tomber mon doigt sur l'écran et je le regrette aussitôt. Rien pendant quelques secondes et le choc arrive me faisant l'impression que mon sexe s'embrasse dans sa coquille ! Je hurle. Je pleure. Et mon corps fait des soubresauts dans son carcan tellement c'est intolérable ! Il n'y a que la main de Maîtresse qui me garde conscient que malgré que cela soit mon doigt, c'est bien d'Elle que je tiens cette terrible souffrance.
- Ouah quelle réaction ! Et bien tu sauras ce qu'il te faudra éviter en obéissant bien et suivant les instructions de tes Maître et Maîtresses à la lettre. Ta cage est appariée avec chacun de 3 téléphones et chacun pourra sévir en cas de besoin. Où que tu te trouves, comme tu verras bientôt. Par contre, si tu es bien sage, nous pourrons aussi te récompenser à ta juste valeur. Comme cela…
Quelque chose se met à puissamment vibrer dans ma cage et entraîne mon zizi à apprécier et à gonfler en reflexe. Du moins, jusqu'à ce qu'il rencontre les fichues pointes qui lui rentre dedans. Je serre les dents et bientôt geint de douleur, mais la vibration empêche toute baisse de l'érection.
Maîtresse semble perturbée par ma réaction inattendue et arrête la vibration. Je la sens se baisser pour regarder mon entrejambe et comprendre et là elle part d'un grand éclat de rire…
- … ah oui suis-je bête ? Les pointes ! Eh bien cela sera une autre façon de te punir si tu n'es pas sage et tant que tu n'auras pas réussi à te régler.
Elle met un peu de temps à calmer son fou rire avant que je l'entende déplacer le fauteuil du bureau. Un autre bruit qui semble que l'on ajuste sa hauteur et Maîtresse prend la place dessus. Ses bottes viennent reposer sur mon dos nu et je sens qu'elle tire dessus pour rapprocher le fauteuil. J'ai sous mon nez l'odeur caractéristique d'une chatte en chaleur et que je sais qu'elle va demander d'apaiser lorsqu’elle me retire le bâillon tube de ma bouche, pour la première fois sans rien voir de la chatte que je suce.
- Et tu as intérêt d'être très bon contrairement à cette nuit et de bien suivre les consignes, sinon pan-pan zizi ! Je vais t’enseigner ce qu’une femme attend quand on lui suce le minou, et que peu d’hommes n’ont intégré, alors que cela devrait faire partie de leurs cours de base à l’école.
La première grosse différence qui me saute aux lèvres est la durée exigée de la caresse, envisagée par la Femme sucée comme un acte beaucoup plus long que je pouvais offrir. Et encore je devais déjà être au-dessus du panier de ces Messieurs. Je suis utilisé comme un sex-toy vivant, mais c'est sans doute ma condition qui veut cela. Et le fait de le faire à l'aveugle me fait agir différent, plus attentif aux demandes de la femme que j'honore. "Continue", "Non, de l'autre côté", "Recommence ce que tu faisais", "Plus vite", "Moins vite", "Non pas encore". C'est nouveau et bizarre de se laisser diriger et ne plus prendre d'initiative. Mais si m'égare, le "pan-pan zizi" me rappelle instantanément à l'ordre. Et là je n’aime pas trop : cela crée une tension dans ma caresse et me force à concentrer à fond à faire exactement comme demandé, pour éviter d’être douloureusement repris, au lieu de me laisser aller à donner du plaisir dans la fusion charnelle. D’ailleurs l’état rikiki de mon sexe le montre nettement : pour la première fois de ma vie, je suce une femme sans être moi-même excité.
Ce constat de flaccidité m’est particulièrement perturbant. Je suis entraîné à procurer du plaisir dans la « cave » indépendamment de tout plaisir que je pourrais y prendre moi-même. Sans doute la différence très symbolique entre le faire l’amour vanille et l’hommage D/S. Et Maîtresse ne cesse de me le rappeler devant inhabituellement grossière dans ses propos : « suce ! Suce bien comme un chien-chien à Maîtresse bien dressé ! », « allez mon petit bâtard soumis, de l’ardeur dans la langue »…
Je prends conscience ensuite d’un détail que je ne crois pas être un hasard. Maîtresse est restée totalement habillée, se contentant d’ouvrir les pans de sa jupe portefeuille et d’écarter le bord de sa culotte de dentelle dont je sens le textile aux commissures des lèvres. Quand elle m’avait fait la sucer à côté de l’église, elle était restée aussi habillée. Mais là nous étions potentiellement exposés et d’ailleurs il y a eu ce voyeur. Et elle ne portait pas culotte et là si, alors qu’il serait plus pratique de l’enlever pour me laisser un plus libre accès. Seuls dans la maison de Maîtresse, il n’y a aucune raison de non-intimité pour faire ainsi, sinon de m’humilier. Des images me viennent : celles de ses photos fétichistes D/S où une soumise nue et entravée suce le Saint Phallus que son Maître a juste laissé dépasser de la braguette ouverte. Une sorte de contraste inégalitaire que je retrouve dans ma situation. C’est moi le soumis nu et entravé qui suce la Sainte Vulve que ma Maîtresse a juste laissé dépasser de sa culotte !
L’hommage imposé est long, fort long même. Je dirais au moins 3 fois plus que tout ce que je n’ai jamais fait ! Maîtresse semble se garder en réserve d’orgasme. J’en ai maintenant mal à la langue et aux lèvres de tant sucer. Je suis presque étonné quand Maîtresse explose d'un lent mouvement circulaire de ma langue sur son bouton, pas plus différent que ce que je lui prodiguais juste précédemment. Moi qui croyais qu'il fallait y aller en puissance au moment de l'orgasme…
dyonisos
-> Les autres petits contes D/S
Impatient de lire la suite
Amicalement
Merci.