Dyonisos Soumis

Etre dans le noir total du coffre a un petit côté effrayant, peut être plus au sens figuré qu’au sens propre. Dans l’obscurité, je n’ai encore moins d’idées vers où, ou vers quoi m’amène Maîtresse… Et ça c’est complètement déstabilisant pour un soumis novice. Cela m’oblige à m’en remettre complètement et à faire confiance, perdre le contrôle et ça j’ai toujours eu beaucoup de mal même au lit.

Maîtresse a beau conduire avec précaution, je suis emporté à chaque virage et à chaque nid de poule. Je ne crois pas qu’une voiture soit conçue pour trimbaler un homme dans son coffre et j’ai une pensée à ce moment pour le chien de mon oncle chasseur transporté ainsi à l’arrière en plus dans une cage. Je m’arqueboute de mes mains et pieds comme je peux aux parois du coffre pour résister à l’emportement systématique. 

Cela fait combien 10 km depuis un coffre de voiture ? J’ai les muscles endoloris à force de s’arquer et la nausée qui monte. Il me tarde d’en finir. Nous finissons par nous immobiliser, la radio se coupe et j’entends Maîtresse descendre de la voiture. Ouf ! Je suis impatient de sortir de mon réduit, mais elle laisse traîner. Enfin le coffre s’ouvre et je suis ébloui par le retour de la lumière. J’aspire l’air frais de ce que je découvre être un coin de campagne.

- Tu es un peu blanc ! Cela ne va pas ?

- Mieux depuis que nous sommes arrêtés… 

Il y a manifestement un moment de flottement, Maîtresse s’interrogeant en me caressant tendrement la tête, et finalement, elle reprend son petit sourire :

- Et bien, un séjour au grand air te fera donc du bien ! Attends le temps que j’installe…

« L’installation » implique la chaine car elle la récupère dans le sac à mes côtés, ainsi qu’un paquet de cadenas. Maîtresse disparait de ma vue de l’autre côté de la voiture avant de revenir me chercher. Elle se moque gentiment de mon « élégance » à descendre du coffre avant de devenir un brin plus sérieuse.

- A quatre pattes, en chien…

J’obéis et voir attacher la laisse rose. 

- Allez on y va !

Ou plutôt je suis la laisse, qui m’amène poser mes mains et mes genoux dans les gravillons du chemin. J’accueille avec plaisir l’arrivée de l’herbe en remplacement. Et je vois qu’il s’agit d’un petit coin avec une table de pique-nique abritée par l’ombre des arbres. La chaîne a été cadenassée autour d’un tronc et son extrémité m’attend. Maîtresse l’attache avec un autre cadenas à l’anneau de mon collier. 

Elle semble satisfaite que j’y sois remisé. Elle profite de ce moment, pour contrôler ma couche : « Alors il a fait le petit Pierre ? ». Elle soupèse « oh oui un gros pipi, le petit cochon de Pierre ! » avant d’ajouter malicieusement « mais je ne l’ai pas vu faire. Alors il l’a fait où son pipi ? »

Elle me surprend à me prendre la chevelure pour voir mon regard. Ses yeux me percent à la recherche de la stricte vérité. Je ne peux pas éviter d’avouer…

- Dans le… magasin, Madame. Quand vous étiez partie chercher la chaîne avec le vendeur. Je ne pouvais plus tenir…

- Plus tenir ? C’est ce que tu dis… Tu aurais pu attendre de demander à aller au WC ou au moins que nous soyons seul sur le parking. Non mon petit doigt me dit, que tu as décidé de faire exprès là en petit garçon à l’esprit pervers…

Ce qui est la stricte vérité. J’aurais pu encore attendre mais j’avais envie de voir ce que je ressentirai à m’humilier ainsi. Et effectivement cela a un côté trouble charmant de pisser dans sa couche en public à l’insu des gens… Je baisse les yeux finalement, un peu honteux, ce qui valide l’intuition de Maîtresse.

- Tu vois, si je cherchais une raison pour te massacrer les fesses, tu viens de me la donner… Mais cela sera pour plus tard, pour l’instant tu vas garder ta couche humide en punition et on verra si c’est si rigolo que cela, quand cela sera tout froid. Et puis tu viens aussi de récolter une nouvelle contrainte : tu me demanderas maintenant systématiquement avant de faire quoi que soit dans ta couche!

Je comprends cela comme un tour de serrage de plus : la Maîtresse décide tout et le soumis ne doit avoir aucune initiative! J’attends donc en restant silencieux. Elle s’est installée à la table de pique-nique et déguste un sandwich avec une bière. Mon ventre me rappelle qu’il a faim lui aussi de toutes ces émotions du matin, mais rien ne semble avoir été prévu pour le « chien ». J’envie donc Maîtresse avec son sandwich et bientôt son morceau de tarte, mais je n’ose rien dire.

A-t-elle l’intention de me faire sauter le repas de midi ? Cela va être difficile cette après-midi. Mais en fait non :

- A toi, le chien. Regarde ce que ta Maîtresse a acheté pour toi…

Un sachet de boucherie contenant de la viande hachée, agrémentée de tronçons de carotte crus et non épluchés, qui remplissent « ma » gamelle de chien. Sur le papier, rien de dégueulasse et de non mangeable, mais si humiliant pour un homme, à qui on interdit en plus tout usage de ses mains !

Maîtresse me regarde manger tout en vérifiant son téléphone, en pestant même un peu qu’il n’y pas de 4G ni même de 3G. Elle m’apprend que Claire et François font une « pause » et sont allés manger dans une auberge au bord de l’eau, après une matinée de « baise par grand fond ». 

C’est alors que l’imprévu arrive sans crier garde sous un groupe de marcheurs retraités en vadrouille. Les femmes devant et les hommes derrière. Je me fige tout comme Maîtresse. Ils passent à 2m de moi et ne peuvent rater que je suis nu, en couche culotte, enchaîné à un arbre, en train de manger en chien dans ma gamelle ! Les femmes ne s’arrêtent même pas sur un « Bonjour Monsieur, Dame… » et les hommes derrière, plus taiseux, marquent un court temps d’arrêt étonnés, avant d’accélérer pour rattraper ces Dames. Nous les observons disparaître en suivant le long de la route, avant de nous regarder, Emilie et moi, et de partir dans un fou rire salvateur ! Pour une fois, je n’ai même pas eu le temps d’avoir honte…

Ma gamelle terminée, Maîtresse me débarbouille la bouche et le visage à l’aide de ma marinière humidifiée, faute d’avoir pris autre chose. J’ai soif aussi et je demande poliment à boire. Là, Maîtresse a prévu le coup et me sort un biberon rempli d’eau que je prends allongé sur la table de pique-nique et tenu maladroitement entre mes mains empotées, pendant qu’elle me « lange » au propre… J’adore ce moment de complicité, délicieusement honteux et je le grave dans ma mémoire.

Il est 13h35 à l’horloge du tableau de bord quand nous repartons. J’ai réussi à convaincre Maîtresse de ne pas me renvoyer dans le coffre, même si je dois voyager à la place passager quasi-nu. Face à l’adversité, il y a toujours des choses moins pires que les autres…

Nous roulons encore un moment en suivant les routes de campagne. Nous ne croisons pas grand monde à cette heure de déjeuner avant d’arriver à un panneau « Domaine Equestre du Chêne ».

- Tu sais où je nous amène ?

- Non, Madame.

- Quand j’étais gamine, le samedi après-midi, c’était le poney-club. J’y passais mon après-midi entière…

Mon cerveau travaille à 100 à l’heure pour essayer d’analyser cette information. Vais-je me retrouver à monter nu un cheval, ce que je n’ai jamais fait ? Vais-je être traîné nu derrière ? Est-ce juste l’ambiance de l’écurie qu’elle recherche ? La cravache, le fouet de dressage, c’est pour cela ?

Mais je n’ai pas le temps d’approfondir plus car nous arrivons bien vite au bout de la route, qui finit au niveau d’une sorte de grosse ferme organisée autour d’une cour. Elle nous gare sur un espace à l’entrée, à droite, et me demande de rester « absolument » dans la voiture alors qu’elle part rejoindre le petit homme sec, élégamment habillé, prévenu par le bruit de notre arrivée. De toute manière, vu que je suis quasi-nu et en couche, je ne vois pas comment je pourrais envisager d’en sortir…

Je les regarde se rencontrer dans le rétroviseur de la voiture. Ils n’ont pas l’air de connaître et se saluent en échangeant une poignée de mains. En suit une petite discussion que je n’arrive pas à saisir, avant qu’ils disparaissent un temps dans, ce que j’identifie, comme probablement une écurie. 

Ils finissent par ressortir, rediscutent encore un temps et là je vois Emilie sortir de sa poche les 150 euros en billets qu’elle a retiré en premier au distributeur et les donner au petit homme sec. Je comprends maintenant leur destination, même si je ne sais pas pourquoi, et tout cela me fait un peu l’effet d’un rendez-vous sous le manteau entre mafiosi. L’homme roule les billets en un cylindre et les glisse dans sa poche, avant de monter dans sa vieille twingo jaune et passer à côté ma voiture, pour quitter la ferme…

Emilie attends qu’il ait disparu avant de me rejoindre.

- C’est bon, tu peux sortir. 

J’ai le ventre noué face à l’inconnu. Et je pose une question…

- Madame, c’était qui ?

- Le cousin d’une connaissance que j’ai appelé au culot pour organiser cette après-midi. Crois-moi j’en tremblais… Je savais que ce Victor est un habitué des casinos et je pensais que cela pouvait être un bon moyen de tomber d’accord. Et heureusement cela c’est très bien passé finalement… nous avons au moins toute l’après-midi devant nous. Il ne compte pas revenir avant le petit matin…

Qu’est-ce qu’allons-nous faire ici, isolés du monde vivant ? J’en ai les jambes qui flageolent un peu… Emilie ouvre le coffre et prend le sac rouge, transféré ce matin depuis sa voiture dans la mienne. Il était donc « prévu » pour cet endroit. Mais cela ne m’indique pas plus ce qui va m’arriver…

- Allez viens, je te montre… Nous sommes dans un élevage de poneys de sport.

Nous rentrons dans l’écurie, un couloir central avec 2 rangées de box à chevaux, actuellement vides. De façon générale, le thème du soumis à l’étable ou à l’écurie m’exciterait, mais là c’est trop réel avec cette odeur équine qui flotte dans les lieux. Qu’est-ce qu’on pourrait y faire, à part dresser des chevaux ou des soumis ? Heureusement Emilie me prend les mains et précise mon devenir.

- Je t’ai dit que j’allais au poney-club le samedi. Mais je ne t’ai pas dit que j’adorais et que je continue encore une fois par semaine de monter des chevaux ?

- Non, Madame

- Alors cela m’a donné des tas d’idées et folles envies à faire dans un environnement réel – ou sinon cela serait moins drôle - qui devraient remplir tes souvenirs de soumis pour des années. Mais avant il y a un préalable qu’il faut qu’on discute ensemble. Je ne pense pas que les jeux de chevaux humains fassent déjà partie de ta galaxie de fantasmes…

Je note le « déjà » comme si je ne pouvais qu’adorer après… Je réponds cependant prudemment et un peu inquiet, qu’effectivement ce n’est pas le cas, même si je me suis jamais intéressé à regarder les potentialités de ce type d’échange…

- … mais clairement de tout ce que j’ai envisagé de faire avec toi, c’est ce qui m’a fait le plus mouiller la chattoune et encore à ce moment, si tu allais voir. Je suis inondée ! D’ailleurs la grande fille que je suis devenue doit avouer oh combien monter des chevaux mâles, la trouble érotiquement depuis que, petite fille, j’ai commencé. Je n’ai pas de frère. Les chevaux avec leurs verges qui s’allongent tant ont été ma première initiation sexuelle, bien avant François. Alors je voudrais que tu sois mon cheval, toute cette après-midi, s’il te plait, pour mon plaisir de petite fille devenue femme…

Nous y voilà ! On ne connait jamais totalement les pensées secrètes des gens… J’apprécie cette demande formulée avant, qui m’explique le contexte et quelque part me met en garde. 

- … mais avant que tu me répondes, il faut que tu saches à quoi tu t’engages. C’est sans doute la partie qui m’a le plus excitée à te préparer, que je ne veux surtout pas gâcher par des demi-refus. Alors si tu acceptes de devenir mon cheval pour cette après-midi, cela sera à fond. Il n’y aura aucune échappatoire possible pour toi. Cela te sera sans doute crevant, éreintant, très déstabilisant, mais tu seras si besoin forcé à te comporter comme je le veux. Donc plus que jamais, c’est un abandon à ma volonté et un lâcher prise total que je te demande de décider là !

- Et si je refuse ?

Je sens Emilie se crisper légèrement.

- Je serai déçue, comme si tu venais de me voler mon fantasme. Mais, comme tout jeu D/S, c’est fondé sur le consentement sexuel entre 2 adultes. Nous trouverons bien de quoi rebondir… Alors veux-tu, au fond de toi même, être mon cheval de cette après-midi ?

Je suis « désarçonné » (pour rester dans la thématique évoquée) par cette forme de question. Est-ce qu’un soumis veut quelque chose ou subit en silence ce que désire sa Maîtresse ? Sur le papier de la théorie, non. Mais la réalité est plus nuancée. Le soumis est finalement celui qui rend les choses possibles, parce qu’il choisit volontairement de refuser, par avance, le droit de s’y soustraire. Je pourrais prendre facilement le dessus sur Emilie si je voulais, mais je ne le veux pas. 

Je sais que je vais accepter, d’abord parce que le fantasme avoué par Emilie le mérite, ensuite parce quand on se veut soumis il faut savoir faire face à l’inconnu, enfin parce que tout cet aveu, a éveillé une excitation curieuse dans mon bas-ventre. Je vais accepter mais la trouille au ventre ! Il n’y a pas à dire, l’inconnu fait terriblement peur…

- J’accepte de devenir ton cheval humain et je m’en confie à tes bons… et mauvais soins.

Emilie semble soulagée et donne d’une voix douce son premier ordre…

- Merci ! Alors enlève ta couche et tes chaussettes, s’il te plait. Je vais me mettre en tenue pendant ce temps…

Emilie disparait avec le sac rouge pendant que j’enlève couche et chaussettes, légèrement tremblant dans un trouble délicieux… Emilie revient en cavalière de choc : pantalon d’équitation gris-beige, bombe sur la tête, bottes de cuir avec les chaussettes écossaises qui dépassent, un grand pull en tricot marron/beige et la cravache achetée ce matin en main ! Et clairement cette vision me fait immédiatement finir de bander dans la cage…

Elle ouvre un box vide et m’intime l’ordre de la suivre à quatre pattes. J’ai quasiment le nez sur son derrière que l’étrange couture en cercle de son pantalon d’équitation souligne. Elle en appellerait presque au viol par sodomie, pensée interdite à un petit soumis. Je me force à me concentrer plutôt sur la paille qui gratte… Maîtresse me laisse en refermant soigneusement la porte du box. Coincé ! Elle finit par revenir et se met dos contre les barreaux en partie haute du box pour me « travailler » à l’esprit (plutôt qu’au corps) de ses mots.

- Les chevaux sont comme les hommes. Ils donnent le meilleur d’eux même qu’une fois dressés. C’est la confiance en leur dresseur qui les guide à accepter peu à peu, de plus en plus de choses. Tu es un jeune cheval, arrivé ici dans la Domaine du Chêne et je dois procéder à ton débourrage!

Je ne sais pas ce que débourrer veut dire… Cela sonne à mes oreilles comme quelque chose de très sexuel. Je pense tout de suite au gode-ceinture acquis ce matin et je serre les fesses par anticipation. Mais Maîtresse me surprend totalement à rentrer dans le box et m’attraper le cou par une corde qui se serre et m’oblige à avancer. La corde finit attachée à un anneau du mur.

Elle amène alors une espèce de petit harnais de cuir. De près, on dirait une sorte d’harnais pour tête de cheval, avec son mors de métal recouvert. Je grimace un peu quand je découvre qu’il est pour moi.

- Cela s’appelle le filet et cela m’a beaucoup amusé de transformer un réel filet de poney en accessoire BDSM. On va voir si je ne me suis pas trompée dans mon adaptation…

Emilie jubile et je tire un peu la gueule.

- Oui je sais que cela ne fait pas encore partie de ce que tu regardes habituellement sur le net … mais moi c’est mon envie, surtout depuis que je sais que j’allais avoir un homme soumis sous la main ce week-end.

Le mors est glissé par quasi traitrise entre mes dents et le harnais bouclé autour de ma tête, verrouillé même par des cadenas, pour que je ne puisse pas m’en défaire. Le mors entre mes lèvres me fait baver abondamment. Je suis bel et bien pris et coincé. Je comprends que Maîtresse va pouvoir me dicter sa loi cette après-midi… et cela me fait peur maintenant au moment de passer à la « casserole » !

Le bout de sa cravache vient traîner sur mes couilles exposées entre mes jambes. Je frémis. Il n’y a rien de plus direct pour tenir toute l’attention d’un homme que de menacer ses choses là. J’écoute donc avec la plus grande attention Maîtresse. Elle me demande de tendre une jambe à l’horizontal. J’obéis, non pour me faire ferrer mais enfiler une sorte de pantalon noir. Idem avec l’autre jambe. Elle me fait soulever encore l’une puis l’autre pour tendre la tenue. Je découvre que celle-ci intègre des chaussons pour les pieds et que les genoux sont renforcés d’une forte épaisseur. Enfin elle me « culotte ». Le pantalon se ferme d’une ceinture mais laisse à l’air libre une large échancrure autour de mes fesses et mon sexe : le concept d’un vêtement qui ne cache rien et dévoile tout ! Qui me fait me sentir plus nu et vulnérable avec que sans.

- Voilà tu pourras marcher sans te faire trop mal avec les moufles et les renforts aux genoux…

Maîtresse m’annonce ensuite qu’un cheval se doit d’avoir une queue, « et je ne parle pas de ce petit machin dans sa boite de conserve, quoique si tu as été un cheval bien courageux, je m’occuperai à le faire gicler un peu avant de quitter ce paradis. Il ne tient qu’à toi… ». Non elle parle d’une vraie queue de cheval qui se dessine sous la forme d’un gros plug, avec un coude à 90° à laquelle est rattachée une queue équestre bien fournie, faite de vrai crin… Mais moi, ce que je retiens c’est la taille du plug, « 1 pouce 3/4 au plus large soit 4,4 cm», ce qui a une explication.

- Claire m’a dit que quand tu es excité, tu perds ton rosebud. Je n’ai pas envie que cela arrive à mon cheval, alors j’ai pris suffisamment large pour que tu ne le perdes pas.

Que vous voulez-vous opposer à cette logique de Maîtresse ? Et elle est pressée de vérifier son bon choix en utilisant la tête du plug pour graisser mon anus plusieurs fois, avant de s’occuper de lui faire prendre sa place. A cette fin, elle enjambe ma taille et s’assoit carrément sur mes reins ! Elle utilise ses 2 mains pour forcer l’entrée de l’engin. Je me sens écartelé à l’extrême et je crie !

- Respire ! Respire ! Et ouvre-toi comme sur les toilettes. Tu dois pouvoir le prendre…

Les derniers millimètres sont affreux. Je me sens écartelé à l’extrême : je hurle maintenant ! Mais il est passé et je le sens juste après, être complètement aspiré en moi… La taille me fait l’effet d’avoir le cul plein. Instinctivement j’essaye d’expulser mais peine perdue : le plug tient bien en place !

Maîtresse s’enlève et j’entends le bruit caractéristique des prises de photos témoignage sur son smartphone et bientôt je les découvre devant mes yeux. Putain que c’est troublant ! C’est moi et pas moi en même temps. Le harnais de tête avec son mort est fascinant, et on voit très bien que je bave de l’avoir. Le pantalon à « ouvertures » est complètement indécent. Dans le décor du box, j’apparais comme digne d’une photo fétichiste du net, surtout avec cette queue de cheval qui me sort du cul ! Je suis bluffé de la transformation. Il n’y a que le collier rose avec ses strass qui fait incongru sur les photos. Dommage…

Maîtresse enlève le lasso et le remplace par une longue laisse « qui s’appelle une longe et sert à mener le cheval à pied ». Elle s’attache à mon harnais de tête au niveau d’un des anneaux du mors.

- Allez en reprise dans le rond d’Havrincourt…

C’est du chinois pour moi. Et une fois que la longe de Maîtresse m’y a mené, directement à la sortie de l’écurie, je découvre que ce n’est pas rond mais ovale, entouré d’une clôture en bois de presque 2 mètres de haut. Le sol est recouvert de sable : je crains d’en avoir mal aux genoux et aux mains, mais non il est souple et élastique. 

Maîtresse « m’enseigne » les attitudes équestres du bout de sa cravache. J’apprends longuement à faire des « pas » les plus élégants possibles à quatre pattes en suivant la périphérie de l’ovale, tenu en longe. Au début, j’ai un peu de mal à être « élégant » mais sa cravache qui n’hésite pas à tomber sèchement sur mon derrière, me persuade qu’il vaut mieux écouter attentivement, corriger mes défauts et s’améliorer vite !

J’arrive à prendre finalement une attitude acceptable : Maîtresse est aux anges et je me prends au jeu de ce moment de complicité. Je me dois aussi de reconnaître qu’à chacun de mes mouvements, le plug me travaille délicieusement le cul et que bientôt je bande et coule dans ma cage. Je suis en sueur sous les efforts et Maîtresse m’essuie régulièrement la peau. Elle me laisse aussi reprendre mon souffle avant de continuer en me gratifiant de caresses dans les cheveux…

Peu à peu, les exercices se complexifient. J’apprends la « roulade », c’est à dire à me laisser basculer sur le côté et basculer plusieurs fois sur mon dos dans le sable, avant de remettre finalement sur pieds, à 4 pattes de l’autre côté. Sous l’enseignement de Maîtresse, je dois aussi apprendre à replier mes membres contre mon ventre comme le feraient mes « congénères » équestres. Mon premier essai est catastrophique et je suis aux dires de Maîtresse, « complétement maladroit et inélégant ». Et j’apprends que l’élégance est son critère principal d’appréciation des efforts de son petit cheval humain.

Je ne me corrige pas assez au second essai et cela me vaut deux coups de cravache de mise en garde. Maîtresse m’aide en chorégraphiant en détail la roulade puisque je ne suis « manifestement pas doué pour comprendre intuitivement ce que l’on attend d’un cheval ». D’abord la mise au sol : je dois me rabaisser sur mes membres avant, du même mouvement m’envoyer, basculer sur le dos, tout en repliant mes membres. Après je dois faire la bascule trois fois d’un côté à l’autre, en jouant sur la force de mes reins. Enfin d’un dernier élan, je dois revenir pieds et mains à terre pour me relever à 4 pattes. Putain que c’est compliqué… et physique aussi.

- Allez fais-moi plaisir, soit mon petit cheval élégant !

Je fais de mon mieux et, contre toute attente, Maîtresse me félicite de ma troisième tentative, ce qui me couvre d’un peu de fierté réconfortante. Je prends un plaisir à recommencer pour la quatrième fois, mais là elle me bloque à la seconde bascule au sol.

- Laisse-moi voir. C’est que tout cela exciterait mon petit poney, il bandouille dans sa cage…

En fait, je bande depuis le début dans ma cage à en avoir le zizi qui dépasse sans comprendre vraiment pourquoi vu quand même temps je suis exténué des exercices. Et je coule aussi. Dans une même déclaration, Maîtresse m’humilie 2 fois. Une en constatant que je bande à être humilié et l’autre en niant que je suis complètement à fond dans ma cage. Et comme si cela ne suffisait pas, elle vient m’agacer le zizi frustré dans sa cage du bout de la cravache entre les barreaux. Longuement, jusqu’à je soupire ma défaite dans mon mors, et me laisse aller aux plaisirs troubles de la caresse.

- Ah moins, que cela soit le plug dans le cul de mon petit poney qui l’excite tant…

Là elle m’attrape par les jambes, s’installe entre elles et pousse de son pied sur le plug queue de cheval ! Je le sens s’enfoncer plus profondément en moi et instinctivement j’apprécie. Son pied relâche sa pression avant de revenir. J’ai l’impression trouble qu’elle me baise le cul là sur le sable. Et je me sens m’ouvrir de plaisir… Impression trop courte car déjà elle abandonne et m’ordonnant de continuer ma roulade interrompue. Je suis déçu…

Maîtresse essaye après de m’enseigner aussi à me « cabrer » en me soulevant en l’air en poussant sur mes bras. Mais comme je n’arrive pas plus haut qu’un décevant 10 cm, elle abandonne vite en constatant tardivement que je n’ai pas la musculature pour cela. « Va falloir te mettre au sport ! ».

Elle met fin aux exercices dans le rond de machin-court d’un jugement définitif.

- C’est pas trop mal, mon petit poney… nous arrêtons là et nous allons pouvoir maintenant te monter en promenade.

Elle me laisse dans le rond/ovale, non sans avoir attaché ma longe à la clôture, le temps de revenir avec une véritable selle ! Je frémis de son audace... Mais avant elle me donne à boire avec le biberon dont elle a agrandi la tétine, qu’elle glisse dans ma bouche sous le mors. J’apprécie l’intention.

- Alors cela va ? Pas trop dur ? Tu tiens le choc ?

Impossible de parler. Je fais oui de la tête.

- Bon alors, je continue…

Elle se saisit de la selle, une « selle de poney » comme elle précise, vu ma « taille », et qui finit sur mes reins. Et je suis équipé de rênes. J’ai le souffle coupé quand son poids s’installe sur la selle !

- Allez hue dada ! Il fait beau et j’ai envie d’une balade au grand air avec mon petit poney !

Elle ponctue sa demande d’un coup de cravache sur la fesse droite. Me voilà prévenu ! Les rênes se tendent et me font rentrer durement le mors dans la bouche pour la première fois. Je n’ai pas d’autre choix que d’avancer en supportant son poids. Nous sortons de l’enclos et je découvre le reste du domaine équestre. Je retrouve les chevaux absents dans les près autour.

Maîtresse nous fait prendre un chemin entre ces derniers. La marche au sol est beaucoup plus délicate, avec le poids sur mes reins et les cailloux qui me rentrent dans les genoux et les mains, malgré les protections. Si je m’arrête, Maîtresse tire d’un coup sec sur les rênes. Si je persiste, elle cravache mon derrière jusqu’à ce que je cède et avance à nouveau. Elle arrive à ses fins et je me retrouve à la promener sur mon dos bon gré, mal gré sous les yeux curieux de mes « congénères » équestres dans les champs.

J’ai de plus en plus de mal à porter son poids, mais ma cavalière n’entend pas céder, quitte à tirer sans cesse sur les rênes à m’en faire mal aux commissures des lèvres ou me cravacher plusieurs fois de suite les fesses. L’amusement s’est transformé en épreuve, que je vis le souffle court et profondément humilié.

Je suis épuisé, la bouche et les fesses endolories quand je parviens au bout du chemin. Pas possible d’aller plus loin : le chemin se termine sur une dernière barrière qui s’ouvre sur un champ. Le cheval qui y est, vient à notre rencontre et passe la tête au-dessus de la barrière. Maîtresse descend de sa monture pour aller lui caresser l’encolure, me soulageant de son poids. Il me semble que je respire mieux maintenant. J’ai mal aux reins, mais pas question de prendre le risque de me relever pour m’étendre. Maîtresse ne me laissera rien passer aujourd’hui…

Et c’est là que, de ma position terrestre, je découvre un phénomène étrange. Le cheval est indéniablement un mâle, car il se met à s’ériger sous son ventre. Mes connaissances anatomiques étant faibles en chevaux, je suis totalement impressionné par la taille de son « machin » qui sort. Battu à plat de couture le Pierrot ! Et encore, ce n’est pas fini, cela n’arrête pas de grandir sous son ventre. Mais le plus bizarre, c’est que l’étalon s’excite en ne me quittant pas des prunelles ! 

Maîtresse finit par sentir la nervosité du cheval, se penche pour découvrir qu’il est excité sous le ventre et comprend que je suis l’objet de son excitation. Elle en rit doucement…

- Eh bin dis-donc mon petit cheval fait de l’effet au grand ! Je te laisse faire connaissance avec lui ?

Je suis hypnotisé par son « machin » énorme maintenant et j’ai l’image fugace de la bite du cheval en train de me défoncer le cul. Je la chasse de ma tête. Amusée, Maîtresse vient « parfaire » ma connaissance…

- Tu sais, les étalons ont une sexualité étonnante. On utilise souvent un hongre pour les exciter avant de les prélever. Tu sais ce qu’est un hongre ?

Je fais non de la tête, tout en surveillant le sexe menaçant du cheval.

- Un cheval qui a été castré. Toi tu ne l’es pas, mais avec ta cage c’est tout comme… Faut croire que tu dois relâcher des tas de phéromones de mâles à demi-castré pour l’exciter ainsi ! Ce centre fait dans la reproduction et l’élevage de poneys de sport. Il a une salle de prélèvement que mon petit pervers de soumis doit rêver de visiter. Cela tombe bien, c’est là où j’avais prévu de t’amener à ce stade.

Le retour de son poids sur mes reins déjà douloureux me tire une grimace, vite mâtée par un coup de cravache sur les fesses.

- Allez hue, dada ! On rentre…

Mon départ est salué de hennissement de frustration de l’étalon. Finalement je suis pas mécontent de mettre de la distance entre mon cul et sa verge dressée. Le retour sur le chemin est plus long que l’aller. Maîtresse ne m’épargne pas ma peine et a besoin de souvent me motiver à continuer à avancer, sous l’action des rênes et de sa cravache. Au fur et à mesure de mes pas qui nous font nous rapprocher des bâtiments, j’ai une sourde angoisse qui monte dans mon ventre. Je ne suis pas idiot, et je sais que le prélèvement concerne le sperme et que sans doute je vais y passer. Mais cela se fait comment ? Est-ce douloureux ?

Cette fois nous évitons l’écurie et nous dirigeons vers un autre bâtiment, exactement vers une porte cochère que la pancarte au-dessus nomme « Salle de monte ».

dyonisos

-> Les autres petits contes D/S

Sam 26 nov 2016 1 commentaire
salle de monte... j'attends la suite avec impatience !
antoine - le 27/11/2016 à 10h27

Ben elle arrive !

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