Dyonisos Soumis

J'attends donc sagement contre mon volet...

L'obscurité est déstabilisante. Le souffle de l'air me balaie la peau et insiste sur ma vulnérabilité. La longe a mauvais goût en bouche et me fait saliver sans contrôle. Heureusement, il me reste l'ouie...

Les bruits de Maîtresse N. se rapprochent finalement, rapportant leur lot d'appréhensions renouvellées. Je me vois reproché d'avoir bougé. C'est faux et injuste. Mais il n'y a pas de justice qui tienne pour une Maîtresse en majesté !

La badine (ou la cravache ?) m'est immédiatement servie. Sur les fesses, sur les cuisses, sur le dos. Lentement et sûrement. J'accentue mes prises sur le volet tout en essayant au mieux d'étouffer mes cris. C'est ce que j'appellerais un service à froid, surprenant pas la douleur et complètement maîtrisé par ma Dame. Oh pas la raclée du siècle. Mais si efficace pour montrer qui est la chef et m'envoyer dans un trouble état de soumission et d'obéissance.

Les coups ne cessent à mon soulagement temporaire, que pour laisser la place à l'opération d'éboutonnage. Je sais que ce mot n'existe pas mais il décrit bien cette spécialité de Madame qui part à la recherche des vilains boutons qui empêchent les poils de pousser. Maîtresse N. a une tendresse constante pour ces pauvres poils emprisonnés. Chaque découverte est fêtée d'un Ah de satisfaction, avant que la peau soit coupée à vif pour libérer l'enfermé. Elle utilise en ce jour une pointe aiguisée, sans doute celle de la roue à piques qu'elle a mises sur sa liste de courses. Oh que je déteste cela ! Je geins à chaque opération sous les rires moqueurs de Maîtresse...

Je crois que mon (petit) calvaire est terminé. En fait non : les poils de mon dos sont arrachés un à un à la pince à épiler. Je grimace au grand plaisir de ma bourrelle (féminin de bourreau). 

- Oh que les hommes sont douillets ! Mais tu verras que cela sera encore moins agréable quand je t'épilerai avec les bandes de cire !

Et Maîtresse en rigole. Je frémis à la perspective. Je ne sais pas si c'est du lard ou du cochon. Mais la menace est très crédible. Les bandes de cires traînent sur la table basse du salon depuis que N. les as utilisées sur ses jambes l'avant-veille. Et déjà leur usage me faisait grimacer pour ma Belle... alors sur moi ? Aie, Aie, Aie !

- Allez à 4 pattes, mon chien !

C'est l'usage en ce jour : passer ma vie de soumis aveuglé entre sol et hauteurs.

Je retrouve la dureté du sol, la progression difficile sous l'action d'une longe qu'on tire. On me fait négocier les derniers obstacles, jusqu'à me me ramener dans l'intérieur de la maison...

- Pas bouger !

Aucune intention de me relever, mais j'en profite pour balayer de ma main les petits cailloux coupants sous mes genoux et mes pieds, ramenés de l'extérieur. 

Maîtresse revient vite...

- Nous allons jouer à un petit jeu, mon dyonisos qui s'appelle : devine le mot que j'écris sur ton dos ?

La plume est la roue à piques qui est appuyée fortement à chaque trait sur mon dos. Un moyen d'écrire craint me fait serrer les dents. La première lettre m'est très difficile à trouver. A chaque erreur, Maîtresse, persévérante, recommence. Peut-être une bonne vingtaine de fois... jusqu'à je trouve finalement que c'est un B.

Il me semble que je l'avais dit au début, juste après le R. Mais Maîtresse N. le nie. Je proteste pour le principe...

- Tais-toi, de toutes façons, un soumis n'a jamais raison face à sa Maîtresse !

C'est ce qu'on appelle un clair rappel à la règle.

Les 2 lettres suivantes sont plus facilex : un E suivi d'un A. Je ne me trompe pas. Je pense tout haut : B.E.A. Et là j'ai droit à la minute de la Maîtresse blonde (ou kinder comme dirait une amie : brune dehors et blonde dedans !).

- Oh, je crois que je me suis trompée...

- Oui BITCH ne commence pas par BEA..

Cela me vaut l'éclat de rire de la soirée. Mais Maîtresse ne se démonte pas et me trace en force le C et le H qui de toutes façons finissent les 2 mots. Cela me remet la soumission en place !

Encore un petit moment d'attente, le temps à Maîtresse de farfouiller quelques trucs et retour.

- Recule ! Non tu restes à 4 pattes ! Encore ! Stop !

Le temps de laisser passer un vol d'anges et l'intention est dévoilée : mon cul est légèrement lubrifié, avant que l'hôte qu'on lui destine, soit rentré en force d'une seule fois jusqu'à la garde. Je grogne la bête violée ! Je crois même que la colonne d'air repoussée est sortie ma bouche !

- Ah, ah ! Elle aime cela ma petite "BITCH" !

Cela est salué par des claques sonores possessives sur mes fesses. Le gode m'est encore difficile, mais cela n'empêche par Maîtresse de me travailler le cul, une main posée sur mes reins. 

Le "baisage" doit être un instant interrompu quand Maîtresse N. découvre avec jubilation que je "mouille de mon petit clitoris". Si humiliant de le constater... mais si troublant... encore une fois. Elle me laisse le gode planté dans le cul, le temps de revenir avec une serviette protectrice. J'ai toussé à deux reprises et le gode recule. Je me fais disputer... avant que mon baisage reprenne méthodique. J'avale le gode maintenant sans difficulté avec un plaisir de plus en plus évidant.

- Allez marre de travailler : c'est toi qui va le faire pour moi ! Baise toi sur MA queue !

Drole de scène où l'on voit un dyonisos se prendre avec avidité sur la queue de sa Dame, en gémissant son plaisir de pucelle en chaleur. C'est si bon ! Le plaisir monte, je grins de plus en plus... avide à partir du cul ! Mais Maîtresse me l'empêche en me dérobant au dernier moment l'objet ! 

- Tu en crois pas que je vais te laisser partir, non ? J'espère que tu es bien frustré...

Oui je le suis avec le vide au cul maintenant... Et pour me remettre en droite ligne immédiatement...

- Et en plus ton cul est sale ! tu as laissé des traces de pneux sur le gode !

Plus qu'humiliant cette remarque ! Je baisse la tête en soumission.

- Ouvre la bouche !

Je crois qu'elle me va me le faire nettoyer. Il me faut quelques instants pour découvrir que Maîtresse me tend un verre. Je goute à peine, c'est amer et pas bon. Et je ne trouve pas ce quelle infamie cela peut être... Maîtresse en rigole. [qu'est-ce qu'on peut être craintif aveuglé : j'ai découvert plus tard que c'était le fond de mon verre de vin ! ]

- Allez à 4 pattes : c'est l'heure de te servir ton apéritif !

Madame est trop bonne, mais je crains le piège. Elle m'entraîne dans les profondeurs de la maison...

dyonisos

Mar 18 aoû 2015 2 commentaires
le rapel a la loi sans etre sévére est tout naturel et surtotu ne doist jamais etre oublié par un soumis
MAITRESSE A TOUJOURS RAISON

quand a ta frustation lol c est la aussi normal le plaisir est pour la maitresse pas le soumis tu a tentense a oublier bien des choses semble t'il mon ami que ta charmante maitresse te rapel .
etais tu toujours dans le noir ... c est là toute une subtilité en torture
amitié yanode
yanode - le 19/08/2015 à 07h33

C'est un peu la loi du genre :

Article 1 La Maîtresse a toujours raison

Article 2 Et si cela pourrait ne pas être éventuellement le cas, l'article 1 s'applique intégralement

Oui c'était une fin de journée dans le noir et sans chandelle pour m'éclairer.

amitié, dyonisos

dyonisos
Eh ben te voila traitée de "plage". On a bien ri... Tout comme on a ri quand t'as ouvert la bouche, prêt à nettoyer le gode alors que ta belle te tendait gentiment un verre. Excellent récit qui prouve une fois encore que ta belle, exquise Maîtresse, est vraiment déchaînée. T'enlever le gode au moment où tu prenais tant de plaisir, pareil à une petite chienne. Ca c'est dur... moi j'aurais pas aimé, lol.
Bisous tout doux, l'ami.
Cere et Domi - le 19/08/2015 à 17h03

Je n'ai pas compris à quoi tu faisais référence avec "plage" mais tant pis. Je prenais un tel pied à me prendre le cul (pour une fois) que j'aurais voulu que cela dure... alors oui terribelement frustré pour une fois !

bisous, dyonisos

dyonisos