Dyonisos Soumis

Le clairon du réveil n'arrête pas de sonner le matin dans la chambre Royale et dans la tête du peuple au réveil très difficile. C'est que le peuple est fatigué de sa folle soirée de liberté et surtout de l'abus de breuvages maltés. Il a fomenté une rébellion en catimini dans le dos de la Reine, pour fêter à sa manière les 60 jours du Royaume.

Comment ? Très simplement en fait. Cétait jour de Grand Rasage au Royaume, ce qui supposait que le peuple devait être libéré de sa contrainte de fer. Il attendait ce moment depuis quelques jours pour agir, d'autant qu'il a "gagné" une blessure au machin gauche qui le tourmente quelque peu. Donc confiante - trop sans doute - la Reine ouvrit la cage à l'oiseau et laissa son peuple seul manier le rasoir dans la salle d'eau.

Le peuple se rasa certe, mais en profita surtout pour se laisser aller de sa bonne main. Interdit délicieux. Une fois puis une seconde fois. Il "oublia" à la fin de remettre le fer à castrer et parti libre de contrainte au domaine du Travhaille. La Reine n'a rien vérifié comme le peuple l'avait anticipé.

La journée au domaine du Travhaille fut étonnante de légèreté. Le peuple rit même de son automatisme de s'assoir sur le siège pour uriner. Le soir venu, la Reine s'est proposée pour récupérer les pages. Ce qui permit tranquillement au peuple de passer à l'échoppe du bourg pour acheter breuvage malté et autres friandises. 

Le peuple finalement gara sa carriole devant le Château Royal avec une forte envie de vider sa vessie. Il se pressait pour rejoindre les latrines du Château quand il pensa soudain. Que nenni, plus besoin de faire cela. Le peuple est libre et donc peut pisser dans la jardin en fier peuple. 

Les pages s'en aperçurent...

- Et regardez, Papa fait pipi dans le pelouse !

Cela attira immédiatement l'attention de la Reine. "Comment peut-il faire... alors que j'ai mis sous fer...". Elle vint voir de plus près. "Mais tu n'es pas sous clé ?". "Et non. Je me suis rebellé !". La Reine vit la bouteille de breuvage malté en évidence sur la table extérieure et le peuple lui avoua même par amusement les deux transgressions du matin. Tout cela en était trop pour sa Majesté, qui cependant devait quitter son Château pour la soirée et n'avait là pas le temps de faire la police chez son peuple. Elle a cependant prévenu que "Yes, ça va être ta fête !".

La chatte partie. Les souris dansent autour du feu de la Saint-Jean et abusent dans la soirée d'un jus malté au bon goût d'interdit... jusqu'à tomber de sommeil dans le lit.

Les abus se payent toujours et donc le lendemain au réveil, le peuple n'est pas un grande forme... La Reine le pousse sans précaution en dehors du lit. Le peuple va uriner du matin. La couille gauche lui est étonnamment douloureuse, la peau rouge, un peu à vif. alors qu'il a mis force de crème de protection depuis le matin de la veille. 

Il commence tranquillement sa journée de peuple libre... La Reine l'appelle alors à la cuisine pour lui passer un Royal sermon sur sa beuverie INNACCEPTABLE avec menace à la clé. Puis elle se radoucit et vérifie l'état de sa propriété.

- Alors fais voir où tu es blessé...

- C'est là. Mais je comprends pas, cela n'a pas l'air de s'améliorer...

La Reine ne répond pas.

- Allez hop à la douche et tu me remballes tout cela.

Le peuple accepte la reprise en main. Il se lave et se bat un moment pour passer les couilles dans l'anneau, tout en faisant attention de ne pas se faire mal à la blessure. Il se présente devant la Reine pour le verrouillage... Clic-Clac !

- Cela ne t'a paru bizarre quand tu t'es lavé le zizi sous la douche ?

- Euh... ? Non.

- Cela aurait du vu la dose de crème que je t'ai badigeonnée dessus hier soir...

- Quelle genre de crème ?

- Celle qui fait mal quand on la passe sur des parties sensibles. Cela aurait du normalement te réveiller. Mais non, tu as grogné et tu t'es rendormi. Tu en tenais une bonne, il faut dire. Mais je vois que cela quand même fait effet et que ta blessure est bien rouge ce matin.

Le peuple regarde la Reine incrédule.

- Et oui, il faut toujours punir par là où tu as pêché... Allez ouste dégage de ma vue !

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