Dyonisos Soumis

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a Reine indique sur le chemin du retour une sainte excitation Royale à essayer sur le champ les emplettes faîtes à la Guilde des Dresseuses d'Hommes. Cependant elle est maintenant une Majestée affamée et femme affamée n'a plus de ventre. Direction donc vers une de ses tables favorites sur le chemin du royaume, l'auberge du Grand Mogul, où l'on déguste des mets raffinés de lointaines contrées par delà la mer. Elle y festoie jusqu'à plus faim avant de se diriger pour la nuit vers une auberge à proximité. Le peuple descend tout de la carriole mécanisée, pour rien en fait : la Reine repue s'endort déjà. Au réveil, il craint cependant que l'excitation de la veille revienne à la Reine à son détriment, mais elle semble avoir oublié son envie ou plutôt comme le peuple l'apprendra plus tard, elle est contrariée par une damoiselle de chambre vraiment trop proche à l'étage de l'auberge. Le peuple respire...

La communauté, maintenant réduit, repart donc en carriole en direction du royaume de province. La Reine est joyeuse et s'amuse d'un nouveau jeu à la mode à la capitale où il est question de friandises qui se mangent entre eux. Le peuple, forcémenent inculte, n'y comprend rien, mais tant que cela détourne la reine de son envie initiale. Au bout d'un moment, le peuple découvre la Reine en train de consulter des cartes des pays traversés sur Livre à Distance, autre cadeau du mage orange. Cela semble bizarre, alors que la route est droite et le chemin tracé. Le peuple s'en étonne :

- Eh bien, o ma Reine, que faîtes-vous ?

- Je recherche une forêt qui répondent à mes attentes.

- Et quelles sont-elles, respectée Reine ?

- Une forêt isolée apte à m'occuper de mon bas-peuple et à redresser ses tords. Mais je désespère de trouver cette perle rare sur notre chemin...

Le peuple tente de bander stupidement comme un serf dans son fer à castrer à cette perpective de se voir courbé sur un gros tronc tombé à terre pendant que la Reine y échine la peau du cul de son peuple du bout de son Auguste canne. Il en tremblerait presque...

- Non, rien à faire. Et si je te mettais à sécher nu sur la terrasse du château ?

- Vous... vous croyez, Majesté. Ne va-t-il pas pleuvoir à notre arrivée ?

- Bonne question, laisse moi voir.

Et la Reine interroge à distance le Grand Sorcier Met-Heo à distance. Cela fait effectivement sur le gris mais - "hé, hé" -  la pluie ne sera là que pour le soir. Le peuple craint alors non de sécher mais de cailler sur la terrasse du chateau. Il préfère finalement les bois tant que le soleil brille encore. Le peuple voyageur se retrouve bientôt à rechercher une forêt dignement isolée pour le compte de sa Reine et son propre mécompte, et finit par la trouver à quelques dizaines de lieux d'ici. La carriole quitte la route principale et s'y dirige. Mais le malin est passé par là, il s'agit de maint domaines cloturés et inacessible. La seule possibilité restante est libre d'accès mais une chasse à cours s'y déroule en ce moment ! Le peuple râle avec la Reine qu'il n'est point possible de notre temps de trouver une forêt libre de torturer dans la contrée françoise...

La conséquence est qu'une fois arrivé dans le château - sous le soleil heureusement - et la carriole vidée de son contenu, le blretour1.jpg peuple se retrouve mis d'office nu, encollieré, baîllonné et encagoulé pour être mis à sécher sur la terrasse du château une main attachée d'un coup de fer de menotte vicieux.  La Reine a de la suite dans les idées... Le peuple lui se fait petit, abandonné à la quasi vue des 2 Maures incongrus qu'il vient de d'apercevoir dans le jardin de la seigneurie voisine ! Il tente de signaler ce qu'il croit que la Reine n'a pas vu mais sa clameur meurt étouffé dans sa baîllon. De toute façon la Reine a décidé que le peuple serait là et nulle part ailleurs...

dyonisos

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Mar 13 mai 2014 3 commentaires
une chance pour le pérsonel que la campagne ne soit plus déserte le cuir lui aurait cuit et je trouve que le bronzage du peuple laisse a désirer donc bien normal qu'il soit exposé sur la terrasse du chateau tel un malfra au pilori de la place public pour ces main forfaits .
amitié Yanode
yanode - le 13/05/2014 à 08h31

Je n'étais vraiment pas rassuré du tout par la présence de personnes dans le jardin du voisin. Je n'ai ps été rassuré aussi quand j'ai entendu que N. mettait de la musique et montait le son. Mais là j'anticipe. Malgré tout cela il faisait si bon sur la terrasse que j'ai apprécié de m'y retrouver attaché nu, tout en anticipant la suite. Et c'est manifestement le moment préféré de ma N. de la semaine...

amitié, dyonisos

dyonisos
belle dyonisade que tu nous conte la et vu ta position je crains le pire si la reine se met a jouer de certains instrument cinglant
sr66 - le 13/05/2014 à 20h21

Merci pour la dyonisade, terme que j'aime beaucoup.

Oui en re-regardant la photo, je me disais bien que cela fait le soumis qui va s'en prendre plein le cul... La suite au prochain article...

amitié, dyonisos

dyonisos
Et voila le peuple condamné, attaché !
Excellent récit avec de formidables noms tels que le "Livre à distance". J'aime ces récits imagés.
Bisous, l'ami.
Cerenella Domi - le 17/05/2014 à 14h33

Ah tu as raté, la tournure ternaire gaulienne mais tu ne pouvais pas encore rajouter martyrisé dans cet article. Faire un article des choses du XXIème siècle avec des techniques du moyen-âge a été finalement un peu compliqué, sauf que j'ai triché en allant vers la fantasy. Mais de toi à moi, je garde comme un regret que l'on n'est pas trouvé de forêt et soyons passé à côté d'un moment qui aurait-été, je pense, mythique... Comme dirait yanode, il n'y a pas moyen de martyriser à la campagne en paix son soumis. Fais chier !

amitié, dyonisos

dyonisos